dimanche 16 novembre 2014

APEC : La Chine écrase les Etats-Unis


C’est intéressant comme la politique change. Obama se montrait sous ses meilleurs angles, mâchant son chewing-gum, arrivant en retard, mettant les pieds sur la table… et voici le résultat pratique. Il fut reçu en dernier (sommet du 9 au 12, on lui réserva le 12), je souligne, lorsque les sujets sérieux et importants étaient décidés et signés.

Qu’a reçu la Chine des US ? 
Pour être précis, par leur accord les USA et la Chine devront s’informer mutuellement des exercices militaires et autres activités militaires d’importance.
APEC : La Chine a écrasé les Etats-UnisDe quoi parle-t-on ? De situations analogues que la Chine a obtenues du Japon et de la Corée, c’est-à-dire d’informer de ses actions militaires dans les eaux non territoriales de la Chine. Ceci à propos des zones de défense aérienne.
Pour être clair, la Chine, pour sa sécurité, a défini une zone spécifique hors de ses frontières, mais dans laquelle priment les règles chinoises. Tout le monde a hurlé et crié, en particulier le Japon s’alignant sur les USA, puis se calmant, tout le monde a accepté de respecter ces dispositions. Désormais cela se passera de cette façon non seulement pour l’aviation, mais pour tous les mouvements militaires. La Chine a clairement fait céder les USA. 
Ceci dit, on peut comprendre la Chine, les passages démonstratifs de porte-avions US proches des eaux territoriales chinoises « pour assurer la sécurité des USA » devaient tôt ou tard prendre fin. Parce que si l’on regarde un globe terrestre, on comprend difficilement ce que fait la flotte US entre le continent chinois et l’ile de Taïwan, et pourquoi. 
 J’observe que la Chine a fait céder les USA de façon unilatérale, car de toute évidence la Chine n’officialisera pas ses mouvements analogues, sachant que la flotte chinoise ne fait pas d’incursions sur les côtes californiennes. C’est pourquoi dorénavant, à la demande de la Chine, les États-Unis informeront celle-ci de leurs mouvements programmés dans la région, même en dehors des eaux territoriales chinoises. Sur ce point, Obama a fléchi, et l’on comprend qu’une telle dynamique se poursuivra dans les pourparlers sur un monde unipolaire, une grande Amérique et tutti quanti. Ces pourparlers se poursuivront selon les orientations du général-major chinois HOAK.
Le second point des “succès“ d’Obama, c’est la signature d’un accord sur la réduction des taxes d’importation sur les produits chinois. L’idée est simple, la Chine a besoin de débouchés. Sa production est concurrentielle. La production des USA (et dans ce cas la production automobile américaine et japonaise) n’est pas –dans son ensemble- concurrentielle du fait des dépenses démesurées, de la corruption, et de la crise sur le marché de l’emploi. Lorsque les ouvriers ne peuvent travailler plus d’une heure par jour, car ils ont une mémoire de poisson rouge, le tout nimbé d’une soi-disant tolérance permettant tout et n’importe quoi, et au moindre éternuement, la justice soulève le thème de “la faible proportion de femmes et de gays dans la direction“ ; difficile dans ces conditions d’être concurrentiels, c’est pourquoi les USA font pression sur leurs concurrents soit par l’interdiction de certains groupes de produits, soit par des taxations.
La Chine a grand besoin d’un marché où il y a beaucoup d’argent et d’imbéciles. Car les débouchés sont nécessaires pour toutes sortes de gadgets, gadgets nécessaires à ceux pour lesquels « la vie est deux fois meilleure après l’achat d’un téléphone à huit processeurs au lieu de quatre », et ensuite « j’ajouterai sur le capot de ma voiture un logo de prestige, cela change la vie, le niveau est tout autre ».
C’est pourquoi les USA ont cédé sur le niveau des taxes d’importation ; les moyens de pression sont multiples, car les produits consommés aux USA viennent de l’extérieur du territoire : ‘’la production nationale n’est pas rentable, la qualité douteuse, car l’ouvrier latino en principe ne fera rien avec application, et le ‘blanc’ autochtone n’ira pas travailler ; il lui faut, assis à son computer, de l’argent, ne rien faire, et que ça ait de la gueule.
Il est donc parfaitement probable que les Chinois ont présenté l’argument massue : ‘’alors nous instaurerons nous-mêmes une taxe sur les produits destinés au marché US’’. Il est à noter que les USA ne détiennent aucune industrie en Chine. Seules existent des entreprises chinoises qui répartissent les commandes dans les entreprises chinoises. Pour dire les choses clairement, on peut donc à tout moment écarter la clientèle US, et cela sans grand dommage.
A titre d’exemple, la part de production des produits Apple chez le plus grand assembleur chinois ne représente que 4%. Sa suppression est surmontable sans aucun problème, car n’importe quel Lenovo ou Xiaomi occupera cette part de production, et sans s’étrangler. C’est pourquoi les USA n’ont aucune alternative, si ce n’est d’ouvrir à ses propres dépens le marché US aux producteurs chinois.
Et c’est ce qui s’est produit. Avec en conséquence la baisse de production nationale, de la valeur ajoutée, le transfert hors USA des postes de travail de valeur, etc. etc. 
Les Etats-Unis ont cependant une issue, c’est d’inventer un nouveau mode de calcul du PNB (produit national brut), selon lequel sur un million de jeux online, chaque jeu sera évalué en millions, et ainsi obtenir des trillions virtuels qui permettront de s’imaginer un ‘rating’ tel que l’électeur ne pleurnichera pas, regardera les matches de base-ball en buvant sa bière.



16 agences de renseignement prédisent l’effondrement des USA pour Mai 2015

Récemment un rapport consensuel émanant des 16 branches de la communauté du renseignement US  a fait surface. Il révèle que ces organismes ont déjà commencé à évaluer conjointement l’impact de la chute du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale et commence par comparer la fin de la superpuissance américaine à la chute de l’empire britannique après la seconde Guerre mondiale. Ensuite, le rapport tourne au cauchemar et prévoit  "un effondrement économique mondial et une longue période d’anarchie mondiale". Le rapport anticipe une grande dépression de 25 ans dont le point de départ serait le mois de Mai 2015.