mardi 9 décembre 2014

SYRIE : l'aviation israélienne au secours des djihadosionistes

L’aviation « israélienne » a mené, dimanche, deux raids aériens contre des positions de l’Armée arabe syrienne, dans la province de Damas, sans faire de victimes.Un porte-parole des forces armées syriennes a annoncé que « deux régions sécurisées, le secteur de Dimas (nord-ouest) et celui de l’aéroport international de Damas », ont été prises pour cible par les appareils ennemis. Le porte-parole militaire syrien a indiqué que ces agressions sont une preuve vivante du soutien apporté par « Israël » aux mouvements terroristes en Syrie.
Cette nouvelle intervention israélienne directe dans le conflit intervient à un moment où l’offensive des groupes terroristes, actifs dans le sud syrien et dans la province de Quneitra, limitrophe du plateau occupé du , commence à s’essouffler. Après avoir enregistré quelques succès, les mouvements extrémistes recommencent à perdre du terrain devant la contre-offensive de l’Armée arabe syrienne, qui a reconquis la majeure partie de la ville stratégique de Cheikh Meskin, tombée aux mains des terroristes, à la mi-novembre. La reprise de cette localité permet de sécuriser les lignes d’approvisionnement des troupes régulières vers leurs positions plus au Sud, notamment dans la ville même de Deraa et la campagne alentour.
A Quneitra non plus, la situation des groupes terroristes n’est guère meilleure. L’étroite bande qu’ils occupent le long du Golan, pour servir de tampon à l’armée « israélienne », est indéfendable. Selon des sources bien informées, l’Armée arabe syrienne a introduit dernièrement un nouveau type de missiles de longue portée et de haute précision, qui se sont abattus sur les positions des terroristes, faisant un grand nombre de victimes dans leurs rangs et détruisant leurs fortifications. Ces sources indiquent que l’entrée de cette arme dans la bataille est un message adressé plus à « Israël » qu’aux terroristes qu’il appuie près du Golan.
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Les terroristes en mauvaise posture à Quneitra

Dans le même temps, l’aviation militaire syrienne a repris ses raids et ses vols de reconnaissance près du Golan, quelques mois après qu’un  Patriot « israélien » ait abattu un chasseur syrien dans ce secteur.
Dans le même contexte, l’Armée arabe syrienne s’apprête à prendre le camp de Khan al-Cheikh, qui constitue un nœud stratégique servant au ravitaillement des terroristes entre la province de Quneitra et Damas, et vers le Mont Hermon (Jabal al-Cheikh).
Ce n’est pas la première fois que l’aviation israélienne intervient directement pour aider les groupes terroristes en difficulté.
La raid aérien israélien le plus récent avait eu lieu en mars, et visé des positions militaires dans la région de Quneitra. En mai 2013, des escadrilles ennemis avaient mené des attaques massives contre des positions de la Garde républicaine syrienne et d’autres unités d’élites autour de Damas.
Après cette agression, le président Vladimir Poutine avait lancé une mise en garde claire au Premier ministre « israélien », Benyamin Netanyahu, lors d’un entretien téléphonique.

14 millions de $ pour soigner les terroristes

Et ce n’est pas tout. Lors des dernières offensives des terroristes à Quneitra, les canons ennemis leur avait assuré des barrages d’artillerie en prenant directement pour cible les positions de l’Armée arabe syrienne, leur permettent ainsi de progresser sur le terrain.

Netanyahou visite les djihadistes soignés en Israël
Il ne faut pas oublier non plus les soins médicaux offert aux blessés des groupes terroristes, notamment ceux du Front qaïdiste al-Nosra », soignés dans les hôpitaux de l’entité . Dans ce cadre, le quotidien « Maariv » rapporte dans son édition de dimanche qu'Israël  a dépensé plus de 14 millions de dollars pour soigner les terroristes blessés (environ 1200). Les factures sont payées par les ministères de la Défense, des Finances et de la Santé, ajoute le journal. [Mais tout le monde sait que le Qatar (pour Al-Qaïda et ses filiales) et l'Arabie (pour Daesh et ses filiales) remboursent généreusement Israël. ]
Sur un plan plus stratégique, les raids aériens de dimanche interviennent à un moment où la  a entamé une vaste offensive politico-diplomatique marquée par un accroissement du soutien militaire à l’ et un forcing pour tenter de nouer un dialogue entre le gouvernement de Damas et des opposants non manipulés par les, la Turquie et les pays du Golfe.
frappes
Des sources bien informées en Syrie et à Beyrouth font également état d’une coopération étroite entre les groupes terroristes d’un côté, le Mossad et les autres agences du renseignement «israélien», de l’autre, pour la collecte et le transfert d’informations au sujet des programmes d‘armement et de recherche en Syrie. C’est grâce à cette coopération que l’entité sioniste est parvenue à éliminer plusieurs savants syriens ces trois dernières années. L’opération la plus récente remonte au 10 novembre dernier, lorsque cinq ingénieurs travaillant dans l’énergie nucléaire au Centre de recherches scientifiques à la périphérie de Barzé, dans le nord de Damas, ont été tués dans l’attaque de leur bus par des terroristes.
En juillet 2013, six fonctionnaires de ce même centre avaient trouvé la mort dans une attaque au mortier menée par les «rebelles». Le 24 août 2012, Nabil Zoughaib, considéré comme l’artisan du programme balistique syrien, a été assassiné par des inconnus. Un an plus tôt, Aws Abdel Karim Khalil, physicien nucléaire et professeur à l’Université al-Baas, à Homs, avait subi le même sort. Et la liste est longue.

Pour conclure, les raids israéliens correspondent au début d’une nouvelle étape, mais ne traduisent pas une modification de l’équilibre des forces. Si changement il y a, il serait plutôt en faveur de la Syrie et de la Résistance. Ceci dit, il s’agit de ne pas tomber dans la surenchère et le piège d’une réponse directe et immédiate. La vraie réponse réside dans la détermination de l’Armée nationale syrienne et de la Résistance à purifier tous les fronts, à commencer par Alep, en continuant vers les deux Ghouta et vers le Qalamoun, avant qu’Israël et Jabhat al-Nosra ne réussissent à ouvrir les fronts de Koussaya puis de Arkoub au Liban.