jeudi 13 août 2015

Daech veut régner de l'Espagne à la Chine

En s’alliant avec des djihadistes en Libye, simplement pour en finir avec Mouammar Kadhafi, l’Occident a fauté. En finançant outrageusement Daech pour faire tomber le président syrien Bachar al-Assad, l’Occident s’est encore tiré une balle dans les pieds. Oui, l’organisation terroriste État islamique (EI) et/ou Daech prévoit une extension massive sur le Vieux Continent au cours des cinq prochaines années. Hélas, la fameuse communauté internationale laisse ce mouvement prospérer, notamment en Syrie


C’est ce qu’a écrit le journaliste de la BBC et spécialiste de l’EI/Daech, Andrew Hosken dans son livre «Empire of Fear: Inside the Islamic State» (Empire de la peur: à l’intérieur de l’État islamique). Publié fin juillet, son ouvrage se base notamment sur un plan de développement de l’EI établi en …1999, à la création de l’organisation terroriste. En sept étapes, celui-ci mentionne entre autres l’invasion de l’Europe jusqu’à la Grèce, en passant par l’Andalousie et les Balkans. Le but: y faire régner la charia et un califat des plus stricts.
empireSelon ses projections, l’EI devrait s’étendre à l’Est jusqu’à la Chine et ainsi couvrir le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Le groupe djihadiste a également l’intention d’inciter les États-Unis à entrer en guerre. Un autre objectif serait l’accroissement massif de son patrimoine financier. On estime d’ailleurs actuellement à 1,4 milliard d’euros les avoirs des 50.000 membres de l’organisation. Une richesse provenant principalement des exploitations pétrolières et gazières en leur possession en Irak et en Syrie, selon le journal The Independent.

Armes chimiques et biologiques en préparation

Le livre raconte également comment l’EI a déjà mené à bien plusieurs projets. Notamment en ébranlant les gouvernements irakien et syrien, ainsi qu’en détruisant la plus grande industrie de la Tunisie: le tourisme. Il faut noter que, tout ceci, c’est bien sûr avec l’aide de l’Occident comme nous le disions à l’introduction.
«L’une des principales craintes est l’utilisation d’armes biologiques ou chimiques que l’EI est certainement en train de développer, écrit Andrew Hosken. Si le groupe venait à obtenir des armes de destruction massives, j’affirme avec certitude qu’il les utiliserait».
Le journaliste ajoute que l’élimination de l’EI était «très proche» lors des années 2010 et 2011, lorsque 80 de ses dirigeants avaient été abattus. «Nous ne l’avions pas complètement éradiqué et, comme la peste, il est revenu».
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