mercredi 13 juillet 2016

Poutine limoge les commandants militaires qui refusent de se battre contre Ouest.



Le président russe Vladimir Poutine a viré chaque commandant de la flotte de la Baltique de la Russie qui  refuse de combattre l'Occident dans les guerres à venir.
Poutine a viré 50 officiers de la flotte aux côtés du vice-amiral Viktor Kravtchouk et de son chef de cabinet l’amiral Sergei Popov dans une réorganisation conçue pour purger l'armée russe des traîtres qui s’y planquent.
Putin Fires Top Military Commanders Who Refuse To Fight The West In Upcoming War
Le Dailymail.co.uk rapporte: 
Les rapports venant de Russie suggérent aussi que les purges ont suivi une prétendue dissimulation d'un accident de sous-marin, des failles dans le recrutement et dans les projets de construction militaire. Elles viennent au milieu d'un nombre indéterminé d'autres renvois d’officiers supérieurs des flottes sur de graves accusations de lacunes dans la formation au combat et de leur incapacité à prendre soin du personnel.


La portée et la publicité des purges sont très inhabituelles pour l'armée russe, qui élimine habituellement les officiers supérieurs incapables ou soupçonnés de traîtrise d'une manière plus subtile. Elles sont inattendues car elles suivent la visite de Poutine à la flotte de la Baltique l'an dernier à Kaliningrad, au cours de laquelle il a salué sa performance. 
Cependant, il y a eu des spéculations sur des mesures drastiques qui ont été provoquées après que le navire de la marine américaine USS Donald Cook a été «électroniquement détruit» par des chasseurs bombardiers russes [1] en Avril. Cette opération devait faire partie d'une série d'affrontements contre des navires occidentaux dans la Baltique. 
Mais l'analyste des affaires internationales Peter Coates dit à  news.com.au: «la Flotte russe de la Baltique a refusé de suivre les ordres jugés par elle dangereux - d'où des représailles de Poutine contre ses propres officiers de marine. ».
Après que ces licenciements importants ont été annoncés, le Moscow Times a noté que «depuis les purges de Staline, on n’a jamais vu autant d'officiers évincés à la fois

Résultat de recherche d'images pour "kaliningrad"La flotte de la Baltique est devenue de plus en plus importante en Russie récemment, avec l'éclatement de l'Union soviétique et la défection des États baltes, la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie. L'enclave russe de Kaliningrad sur la côte baltique est la parcelle la terre la plus militarisée d’Europe, ce qui entraîne, en retour,  une accumulation des forces de l'alliance militaire occidentale sur son flanc est. 
Bien que petite - environ la taille du Connecticut - Kaliningrad a pesé lourd lors du sommet récent de l’OTAN à Varsovie. Les chefs militaires de l'OTAN et les dirigeants civils craignent que la Russie n’utilise Kaliningrad comme un bouchon hermétique contre tout accès de l’OTAN vers la Baltique ou vers l’Ouest russe en cas d'un conflit. «Il n'y avait aucune raison d'être très inquiets il y a cinq ans, quand on pouvait compter sur le comportement plus ou moins pacifique de la partie russe", a déclaré Igor Soutiaguine, chercheur en études russes à l'Institut Royal United Services à Londres. «Maintenant, il est de plus en plus possible que ces forces pourraient être utilisées, ce qui est source d'inquiétude." 
Avant la Seconde Guerre mondiale, Kaliningrad était Königsberg, un quartier du nord de ce qui était alors la Prusse orientale, la maison du philosophe du 18ème siècle Emmanuel Kant, et fournisseur de viande, de grains et de produits laitiers pour le reste de l'Allemagne. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la province est revenue à l'Union soviétique. Les 1,2 millions d'Allemands qui y vivaient ont été expulsés et cette province de la Baltique a été repeuplée par des citoyens soviétiques et est devenue un dépôt de la zone de garnison et de missiles pour l'armée rouge.