mercredi 22 mars 2017

Branle-bas de combat en Mer de Chine. Les États-Unis et la Chine se menacent mutuellement



La visite du Secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, en Chine a été un lamentable échec. Venu intimider la Chine et la Corée du Nord, il se voit renvoyé dans ses cordes par les deux compères communistes. ainsi, quelques heures après la réunion de Rex Tillerson avec la Chine, de nombreux trains de chars, de véhicules de combat Bradley et d'autresarmures ont commencé à sortir des dépôts militaires clés à l'intérieurdes États-Unis. De plus, une vague d'activité a commencé dans les chantiers maritimes navals pour «faire monter» la réfection en cours, les réparations et les mises à niveau des  porte-avions américains.

Alors que les rapports de presse mettent le meilleur «visage» sur la réunion du secrétaire Tillerson avec la Chine, des bruits de couloir dans le Pentagone prétendent que c’était «un désastre absolu».
La Chine aurait demandé aux États-Unis de retirer immédiatement toutes ses forces navales de la mer de Chine méridionale et Tillerson refusa catégoriquement. Les Chinois auraient également dit à Tillerson que la Chine n'avait aucun moyen d'empêcher la Corée du Nord de continuer à développer des armes nucléaires et de tester des missiles auxquelles Tillerson aurait répondu , textuellement : "don't piss on my leg and try to tell me it's raining.", qui veut dire, littéralement " Ne me pissez pas sur les jambes en me disant qu'il pleut", qu'on pourrait traduire par : «ne me faites pas prendre des vessies pour des lanternes».  
Offensée, la Chine aurait abruptement mis fin à la réunion.
Peu de temps après, et comme pour répondre à Tillerson, la Corée du Nord a testé un nouveau moteur de fusée,  et annonçait qu'elle lancerait des armes nucléaires contre les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon "si une seule balle est tirée par les États-Unis ou la Corée du Sud contre la Corée du Nord. "

1.500 missiles pointés sur les bases militaires américaines
Lorsque la réunion reprit de nouveau, la Chine aurait demandé aux États-Unis d'annuler une très importante vente d'armes en attente à Taiwan et a dit à Tillerson que peu importe le nombre d'armes que les États-Unis fournissent, ces armes seront inefficaces contre les  1500 missiles pointés sur Taïwan et sur les bases militaires américaines dans la région!
En effet, les bases militaires américaines d'Okinawa sont à la portée des missiles balistiques DF-16 de la Chine, qui peuvent atteindre des cibles avec précision toute cible jusqu'à  1.500 km.
La Chine a ensuite rappelé à Tillerson que l'Armée Populaire de Libération (APL) a clairement indiqué dans les déclarations publiques en janvier,  voit "la guerre avec les États-Unis comme une réalité".
En janvier, les dirigeants militaires chinois ont publié une déclaration sur le site officiel de l'APL parlant de guerre avec les États-Unis comme étant une «réalité pratique».
Les Chinois sont furieux contre les États-Unis, car ils demandent au Pentagone de retirer leurs navires de guerre et leurs défenses antimissiles de la région du Pacifique.
Le quotidien chinois The Global Times, porte-parole du Parti communiste, a également parlé de la guerre avec les États-Unis.
"Si la nouvelle administration américaine suit cette voie et adopte cette attitude, elle mènera à une guerre entre la Chine et les États-Unis et cela signifierait la fin de l'histoire américaine ou même de toute l'humanité", a déclaré Jin Canrong, doyen associé de l'Université De la Chine, a indiqué le journal.
Les Chinois ont déclaré aussi : « les États-Unis prévoient d'envoyer trois porte-avions dans la région du Pacifique Ouest. S'ils envahissent la mer de Chine méridionale, nous avons la capacité de les détruire tous, même s'ils en envoient 10. »
Tillerson a répondu: «Si la Chine veut envoyer son peuple à la mort, c'est son choix, mais la Chine ne peut pas dire aux États-Unis où nous pouvons naviguer avec notre marine ou à qui nous pouvons vendre des armes et nous ne tolérerons plus que la Chine ou La Corée du Nord se conduisent comme un Pitbull pour intimider la région. »
Après que le secrétaire Tillerson ait quitté la Chine, le ministre chinois de la Défense, Feng Shih-kuan, a publié publiquement une annonce de choc. S'exprimant lundi devant les législateurs, M. Feng a déclaré que les missiles allaient renforcer la "modernisation des armes et le pouvoir militaire dur de la Chine"  alors que les tensions concernant les îlots de la mer de Chine méridionale menacent de dégénérer en guerre.

Hannibal GENSERIC