Promu comme l’instrument de la « révolution » par
les régimes occidentaux, la réalité du site communautaire Facebook est
toute autre pour ceux qui sont du mauvais côté de la « démocratie ».
En effet, la plateforme relaie depuis plusieurs semaines des pages
appelant au lynchage et à l’assassinat de citoyens et des fonctionnaire
syriens, accusés d’être favorables à leur gouvernement qualifié de
« sanguinaire ».
Ainsi la page anti shabiha invite à envoyer les coordonnées et les descriptions complètes de ces personnes, considérées par les auteurs de la page comme des « ennemis de Dieu ».
Connaissez-vous des gens proches de fonctionnaires, de soldats ou qui sont membres de leur famille ?
Pouvez-vous fournir photos, identité complète, téléphone, lieu de résidence, collègues de travail, identité des enfants ?
La délation et les menaces ne se limitent pas aux fonctionnaires et à l’armée. Tous les citoyens patriotes sont visés. Ainsi la page fournit une liste de personnes à exécuter comprenant entre autre le maire d’une commune, l’entraineur d’une équipe de sport, des restaurateurs et des commerçants. Les responsables de l’« ONG » (sic) fournissent aussi photos et adresses de personne accusées d’avoir manifesté en faveur du gouvernement ou d’arborer des tee-shirts favorables au président Assad.
Les miliciens de l’ASL et les médias occidentaux et du Golfe
justifient cette politique de terreur en qualifiant les victimes de shabiha, c’est-à-dire de « miliciens pro-régime »,
ouvrant ainsi la possibilité d’éliminer arbitrairement tout Syrien
soutenant son pays face à l’agression étrangère ou soutenant son
gouvernement .
En absence de textes pertinents dans le droit international, la multinationale de la Silicon Valley et ses dirigeants ne risquent absolument rien en permettant la diffusion de tels appels au meurtre. Cependant, Facebook peut désormais être considéré comme un « média de la haine », au sens donné par l’Unesco à cette expression.
Dans le passé, la secrétaire d’État étasunienne Hillary Clinton s’est publiquement félicitée du rôle joué par Facebook dans les changements de régimes du printemps « arabe », en Égypte, en Tunisie et en Libye, et à l'avènement des "démocrates islamistes" au pouvoir.
Son fondateur Mark Zuckerberg était notamment l’un des participants de la conférence 2011 du groupe de Bilderberg, le club de relations publiques de l’OTAN. Le jeune milliardaire fut aussi l’un des convives ultra-vip du diner grandiose organisé en l’honneur de Shimon Perez à Washington lors de sa réception de la « Médaille de la Liberté » le 13 juin dernier.Zuckerberg a personnellement supervisé la création et la promotion de la page officielle du président israélien, lancée en mars dernier et créé une campagne vidéo intitulée « Be my friend for peace » (deviens mon ami pour la paix), où figurent notamment les pacifistes et militants des droits de l’homme Nicolas Sarkosy, David Cameron, Recep Erdogan ou encore la reine Elizabeth II d’Angleterre.
L’objectif de l’opération est d’assurer la promotion d’Israël en créant « une communication avec des citoyens de pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël, en mettant l’accent sur la jeunesse du monde arabe ».
Présenté par la communication occidentale comme un soutien « jeune »
et « branché » aux « révolutionnaires », Facebook est aujourd’hui un
élément clé du dispositif de propagande de impérialisme « 2.0 » des
États-Unis et d’Israël.
Facebook et les autres réseaux sociaux et moteurs de recherche américains, travaillent pour leur pays, les USA, et pour leur allié privilégié anti arabe : Israël. Ils construisent de gigantesques bases de données dans lesquelles toutes nos données, tous nos échanges, nos idées, etc. sont filtrées, classées, "triturées", et vendues d'abord aux agences de sécurité (sous entendu d'espionnage) et de domination US, ensuite à leurs alliés directs (Israël, OTAN) et en dernier, si c'est vraiment nécessaire, à leurs vassaux (Comme le Qatar et sa chaîne de propagande islamo-sioniste, Al-Jazira). Tout le monde le sait. Il suffit de s'en méfier. Faire l'autruche, c'est tendre le cou aux coupeurs de tête islamistes .
Un étudiant autrichien qui met Facebook dans l'embarras
Dans sa croisade contre l'opacité des données conservées par le réseau social, Max Schrems vient de mettre en ligne un kit permettant aux internautes du Vieux continent de porter plainte contre Facebook auprès de la Commission européenne.
Le géant Facebook aimerait retirer ce petit caillou de sa chaussure. Le réseau social comptant près d’un milliard de membres a même dépêché en février son directeur juridique européen à Vienne pour calmer les ardeurs de Max Schrems, auteur d’une vingtaine de plaintes auprès de la Cnil irlandaise . Sans succès.
Le 31 mars, le site internet, dont le siège européen est pour des raisons fiscales basé à Dublin, n’avait toujours pas donné suite aux recommandations de l’autorité. Le jeune étudiant a donc décidé de passer la vitesse supérieure. Il a publié sur son propre site, tout simplement baptisé "Europe versus Facebook" , un kit pour permettre aux internautes du Vieux continent de porter plainte auprès de la Commission européenne contre le géant américain de l'internet. Le site indique la marche à suivre , en commençant par la demande de ses données personnelles auprès de Facebook.
Comme les dossiers de la Stasi
La bataille de Max Schrems a commencé lors d’un échange universitaire à Santa Clara, en plein cœur de la Silicon Valley. L’étudiant autrichien y découvre, stupéfait, le discours des dirigeants de start-ups : "ils expliquaient que le droit européen est bien joli mais, bon, qu’ils font ce qu’ils veulent…" Il décide d’en faire son mémoire et envoie une demande à Facebook pour obtenir les informations le concernant . Un DVD posté en Californie lui parvient, contenant un document de plus de 1.200 pages.
Une mine d’or débordant d’informations gênantes – ses échanges privés, des photos pourtant supprimées – mais présentant aussi des manques troublants – les données de reconnaissances faciales ou les mentions "j’aime" postées en trois ans de présence sur le réseau. Une opacité dénoncée par le jeune homme, qui compare ce document aux dossiers de la Stasi.
Son initiative pourrait ne pas rester lettre morte : la commissaire Viviane Reding (Commission Européenne) a récemment cité le nom de l’apprenti juriste autrichien en présentant les règles européennes de protection des données personnelles.
Facebook achète une start-up israélienne Face.com spécialisée dans les technologies de reconnaissance faciale.
Facebook et les autres réseaux sociaux et moteurs de recherche américains, travaillent pour leur pays, les USA, et pour leur allié privilégié anti arabe : Israël. Ils construisent de gigantesques bases de données dans lesquelles toutes nos données, tous nos échanges, nos idées, etc. sont filtrées, classées, "triturées", et vendues d'abord aux agences de sécurité (sous entendu d'espionnage) et de domination US, ensuite à leurs alliés directs (Israël, OTAN) et en dernier, si c'est vraiment nécessaire, à leurs vassaux (Comme le Qatar et sa chaîne de propagande islamo-sioniste, Al-Jazira). Tout le monde le sait. Il suffit de s'en méfier. Faire l'autruche, c'est tendre le cou aux coupeurs de tête islamistes .
Hannibal Genseric
Nos responsables surveillés par la CIA sur Facebook?
Samedi, 30 Mars 2013
En Tunisie, de hauts responsables de l’Etat, des élus, certains ministres,
et même des conseillers à la présidence de la République alimentent leur compte
Facebook, participent à des discussions dans des groupes dits «secrets»,
et mènent des dialogues (théoriquement) privés avec sympathisants et
journalistes sur les réseaux.
Or rien n’indique que ces conversations, qui touchent parfois à des
questions très sensibles, soient vraiment à l’abri des oreilles indiscrètes.
Selon un article publié le 28 mars par «Numérama», «le FBI souhaite de
nouveaux pouvoirs lui permettant d'avoir accès en temps réel aux communications
passées depuis des services en ligne comme Google Voice, Skype, Facebook,
Gmail. La police fédérale américaine compte faire de ce sujet une priorité pour
2013». L’objectif étant de pouvoir écouter les conversations en direct sur
Skype, de lire les messages pendant qu’ils sont écrits sur le chat de Facebook,
le tout sans mandat. Et d’autres officines de renseignement peuvent se montrer
plus discrètes sur ce sujet que le FBI évoque désormais publiquement.
Dans un entretien publié par l’hebdomadaire français «Le Point» le 20 mars
dernier, Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, affirme que «Twitter et
Facebook sont aux ordres de Washington». Soulignant que «les réseaux sociaux
collaborent de plus en plus ouvertement avec les autorités américaines, et leur
communiquent le contenu des conversations censées rester confidentielles». Et
l’homme qui a divulgué au grand public tout le «bien» que les Américains
pensaient de Ben Ali en sait quelque chose. Il martèle dans l’émission «Le
grand journal» de la chaîne Canal+ : «les organisations d'espionnage, la NSA,
la CIA ont admis devant le Congrès, il y a deux ans, qu'ils interceptent 1,6
milliard de communications par jour».
Encore des doutes ? Pour les dissiper, on rappellera que c’est grâce à
des traces laissées sur Facebook, que le suspect soupçonné d’avoir participé à
l’attentat contre le consulat US de Benghazi, et qui a été interrogé par le FBI
en Tunisie, a été arrêté. En clair : ces réseaux sociaux encensés pour le
rôle qu’ils ont joué au cours de la Révolution Tunisienne sont à double
tranchant. Et il est donc fort probable que nos responsables politiques accros
à Facebook, puissent constituer, (involontairement), des sources d’information
de première main pour des puissances étrangères. Et les Américains ne sont pas
les seuls sur ce terrain.
En juin 2012, la société israélienne Athena a présenté, au Salon Eurosatory
(spécialisé dans le matériel de défense et de sécurité), à Paris, un logiciel
permettant de créer un espion virtuel qui sévit sur Facebook et Twitter. Et le
système peut même s’adapter à la langue de la cible visée….
Moez El Kahlaoui
http://www.mag14.com
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