Selon
des sources palestiniennes, de retour d'une visite à la bande de Gaza
la semaine dernière, "la rencontre entre le Premier ministre palestinien
à Gaza, Ismaïl Haniyeh, et l'émir du Qatar Hamad bin Khalifa, s'est
conclue par un désaccord sur une liste de conditions posées par le
Qatar.
Ces sources ont rapporté que lorsque l'émir du Qatar s'est réuni
avec Haniyeh, il lui a dit: «Si vous souhaitez obtenir de l'aide
économique et financière, vous devez rompre votre alliance avec l'Iran,
l'ennemi de l'Islam et des musulmans » !
Toujours selon ces sources, les conditions fixées par Hamad bin Khalifa au premier ministre palestinien ont été:
1 – rompre l'alliance avec l'Iran.
2 - entamer des négociations avec l’entité sioniste sans conditions préalables.
3 - la reconnaissance d'"Israël".
4- la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'"Israël" et abandonner la récupération de sa partie orientale.
5 – Annoncer la fin de la résistance armée et entamer des négociations comme seule option de solution.
Les sources indiquent qu’Ismaïl Haniyeh a répondu à Hamad bin
Khalifa : " vous me demandez de remettre Gaza aux Israéliens alors que
je suis membre du comité exécutif du mouvement Hamas et le Premier
Ministre de la Palestine ! Il est impossible d’accepter ces conditions
", ajoutant que "cette réponse a poussé l'Emir du Qatar à écourter la
durée de sa visite à Gaza à quelques heures au lieu de deux jours ,
voire de réduire le montant de l’aide promise à 350 millions de dollars
seulement alors qu’il était prévu 600 millions de dollars" !
Concernant l’assassinat d’ Ahmed Jaabari , le commandant militaire du
Hamas, les sources soulignent qu’"il était un partisan de l'alliance
avec l'Iran, avec le Hezbollah et avec la Syrie" . Par conséquent, "son assassinat
s’inscrit dan le cadre d’une volonté de détruire l'aile militaire du
Hamas ou de liquider ses hauts-responsables comme cela s'est produit
avec l'aile militaire du mouvement Fatah" !
Et d’ajouter que « le Qatar cherche à utiliser les axes, arabe et
international, y compris la bande de Gaza pour réaliser un seul
objectif : la chute du président syrien Bachar al-Assad et ce, en
convainquant l'Occident de la nécessité d'une intervention militaire en
Syrie, en échange de la carte palestinienne. Et cela signifie la
liquidation de la branche militaire du Hamas avec la collaboration de
Khaled Mechaal, qui vit à Doha.
Jordanie : soit elle remplace la Turquie ou elle aura le même sort que la Syrie
Dans
le même contexte, le Qatar cherche à impliquer la Jordanie dans une
guerre contre la Syrie et la forcer à une intervention militaire, et
ce en exerçant des pressions économiques et politiques contre le
gouvernement jordanien par le biais des Frères musulmans.
Des sources palestiniennes indiquent que « l'État jordanien affirme
clairement aux Jordaniens que le Qatar, l'Arabie saoudite et l'Egypte
sont les commanditaires de la crise économique dans le pays dans le
but de le forcer à intervenir en Syrie ».
Elles soulignent que « le Premier ministre jordanien a déclaré lors
d'une réunion avec les éditeurs des quotidiens en Jordanie, qui a eu
lieu la semaine dernière, que l'Egypte a informé la Jordanie lors de la
visite du ministre jordanien de l'Énergie Alaa Batayneh au Caire pour
discuter de leur alimentation en gaz égyptien, que la décision n'est
pas en Egypte mais que c’est le Qatar qui nous empêche de fournir du
gaz à la Jordanie ».
Le Premier Ministre jordanien a déclaré aux rédacteurs en chef des
quotidiens du pays, que l'Arabie saoudite refuse de soutenir la
Jordanie via le pétrole ou de lui vendre du pétrole à un prix
préférentiel !
Suite à cette réunion, les quotidiens al-Doustour et al-Rayï ont vilipendé l'Egypte et l'Arabie Saoudite.
Des sources palestiniennes ont précisé que "la Jordanie envisage la
création de comités dans le nord, le centre et le sud pour expliquer à
l’opinion publique les réelles causes de la crise économique dans le
pays à savoir qu’il s’agit d’une conspiration égypto-qataro-saoudienne
nationale et que la crise sera résolue dans le cas où la Jordanie
accepte d’intervenir militairement en Syrie".
"Ce qui se passe en Jordanie est crucial à la fois pour la situation
syrienne et pour la politique américaino-qatarie en Syrie en raison de
l’impasse dans laquelle se sont heurtés les Turcs, sachant qu’ils avaient la
charge de renverser le président syrien Bachar al-Assad » expliquent
les sources palestiniennes, ajoutant que « les événements actuels en
Jordanie sont à la poursuite de deux objectifs: la Syrie et la Palestine
».
L’objectif syrien
Toujours
selon des sources palestiniennes, les Frères musulmans en Jordanie ont
envoyé des centaines de leurs éléments à des camps d'entraînement en
Libye puis ils sont revenus en Jordanie non pas dans le but de les
envoyer en Syrie, mais pour les affronter aux autorités jordaniennes en
cas d’un refus de la part du roi à une intervention militaire en
Syrie.
D’ailleurs, la ville d'Irbid a été témoin d’affrontements armés
mercredi. Or, le ministre de l'Intérieur jordanien a rencontré jeudi
des dirigeants des Frères musulmans qui mènent des entretiens avec le
renseignement jordanien pour conclure un accord sur : un report des
élections parlementaires à venir, sur une nouvelle loi électorale pour
les élections et sur une main mise sur le pouvoir refusant le
partenariat. Pour ce faire, les Frères disposent du soutien américain,
qui arrivés au pouvoir, devront lancer une campagne militaire contre la
Syrie en envoyant l'armée jordanienne à Deraa. Et en cas d’une
opposition du roi, la Jordanie aura le même sort que la Syrie.
L’objectif palestinien
Les sources palestiniennes affirment que les États-Unis font pression
par l'intermédiaire du Qatar pour que la Jordanie récupère le contrôle
de la Cisjordanie.
En
fait, ces sources rapportent l’histoire d’un dîner qui a eu lieu
entre l’ex-premier ministre jordanien et le roi de Jordanie avec les
clans de la ville de Karak. Et à la question sur la possibilité de
reprendre le contrôle de la Cisjordanie, il avait répondu : « Demandez
au Dr Abdul Majali Salam, qui a assisté à une réunion à Ramallah en
présence de personnalités palestiniennes, et des fonctionnaires
israéliens : ils ont évoqué comment la Jordanie récupérera la
Cisjordanie par le biais d'une confédération jordano-palestinienne ».
Et même la France
Dans un entretien publié par la Dépêche du Midi, Yves Bonnet, ex-patron de la DST (équivalent français de la CIA), estime que les réseaux islamistes radicaux en France posent la question du trafic de drogue mais, selon lui, «il y aussi
le problème de l'argent qui est alloué par des pays salafistes». «On n'ose pas
parler de l'Arabie Saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que
ces braves gens cessent d'alimenter de leurs fonds un certain nombre d'actions
préoccupantes», déclare-t-il. «Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar
car là, il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du
Paris-Saint-Germain», a-t-il déclaré.
Les projets d'investissements du Qatar en France suscitent des interrogations
dans la classe politique. Après avoir investi au Paris-Saint-Germain, dans
l'achat de droits de diffusion TV, puis sur le marché de l'art, le Qatar
pourrait consacrer un fonds d'investissement de 50 à 100 millions d'euros aux
banlieues françaises. Une «cellule» islamiste radicale a été démantelée samedi
et l'un de ses membres, un Français d'origine antillaise et âgé de 33 ans, a
été tué à Strasbourg après avoir ouvert le feu sur des policiers venus
l'interpeller. Onze personnes, toutes françaises, étaient en garde à vue.
Le chef de la police de Dubaï : «Youssef Al-Qaradawi a oublié son passé terroriste en Algérie»
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Le baiser du parrain maffieux |
Le chef de la police de Dubaï, Wadhih Khalfan, accuse de comploter contre son pays, les Emirats arabes unis, et de
servir les intérêts d’Israël et des Etats-Unis dans la région. Wadhih
Khalfan annonce sur sa page officielle Twitter que la police de Dubaï
s’apprêtait à lancer un mandat d’arrêt contre le prédicateur
égypto-qatari Youssef Al-Qaradawi. Ce dernier avait accusé, il y a
quelques semaines, les Emirats Arabes Unis de l’empêcher d’entrer sur son
territoire et demandé aux autorités de ce pays, sur un ton arrogant,
d’annuler la décision d’expulser des citoyens syriens qui avaient
manifesté contre le régime syrien à Dubaï. Wadhih Khalfan qualifie les
propos d’Al-Qaradawi d’«insolents», ajoutant : «Al Qaradawi aura insulté
tout le monde et n’aura épargné personne. Il oublie son passé funeste
en Algérie, où il a commis des cruautés impardonnables.» Le chef de la
police émiratie fait ici allusion aux nombreuses fetwas
qu’Al-Qaradawi avait émises pour autoriser le «djihad» en Algérie durant
les années 1990.
Dans un de ces décrets religieux, largement répercutés
à l’époque, le prédicateur intégriste avançait comme seul argument que
les groupes islamistes armés «défendent leurs droits qui leur avaient
été confisqués par l’arrêt du processus électoral». Une fetwa
qui avait été violemment décriée par de nombreux oulémas, à leur tête le
prédicateur syrien, son éternel rival, le très respecté cheikh Saïd
Al-Bouti.
Conclusion
« NOUS NOUS SOMMES TOUS DEMANDÉ « POURQUOI LA VISITE DE L’ÉMIR DU QATAR A GAZA ?!!!! » VOILA LA RÉPONSE !!!
Selon les sources bien informées, c’est au cours de la récente visite
de l’émir du Qatar, à Gaza, que les domiciles de plusieurs cadres du
Hamas ont été identifiés!!
Des informations fiables, communiquées par les sources locales, la
visite de l’Emir et de son épouse, à Gaza, a permis aux agents
informateurs de localiser les maisons et les bureaux de certains
dirigeants du Hamas. En effet l’Emir et la délégation qui l’accompagnait
ont offert à ces dirigeants des stylos et des montres ayant des mini
GPS adaptés aux satellites espions israéliens. L’assassinat de Ahmad
Jabari, commandant en chef des brigades Al-Qassam, dans un raid aérien
sioniste, s’explique ainsi. Un autre commandant de ces mêmes brigades a
été tué, dans la nuit de vendredi à samedi, avec ses trois frères, dans
une frappe, qui a, directement, visé sa maison et a causé sa mort et
celle de ses trois frères. Ces analyses font état de la volonté de
l’émir du Qatar de transférer les habitants de Gaza, en Jordanie, une
fois la chute de la dynastie hachémite devenue effective.
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