Préambule
D'après Wikipedia, "un bonnet d’âne est un couvre-chef ayant l’apparence d’un bonnet classique auquel on a adjoint deux appendices dressés censés représenter les oreilles d’un âne. Il ne sert que dans le contexte scolaire, où son port peut être imposé par un instituteur à un élève turbulent ou présentant de mauvais résultats. À l’origine, ce traitement n’avait pas pour but d’humilier l’élève
aux yeux de ses camarades. Au contraire, l’âne a toujours été considéré
comme un animal intelligent. Et c’est en mettant le bonnet d’âne qu’on
espérait transmettre cette intelligence à l’élève."
En effet, on remarque que, parmi les signes distinctifs du costume islamiste, il y le kamis (sorte de robe de curé) et une sorte de "chapeau musulman" sur le sommet du crâne. Ce "bonnet d'âne" islamiste aurait donc pour but d'invoquer Allah pour qu'il injecte un peu de l'intelligence de l'âne dans leur cerveau reptilien (*).
En Tunisie, ce sont les ânes qui sont intelligents : ils n'ont jamais voté islamiste.
En Tunisie, ce sont les ânes qui sont intelligents : ils n'ont jamais voté islamiste.
Les ânes conseillers
Dès qu'il s'est installé au palais,
le Président Provisoire (désigné le PP dans ce qui suit) décida d'aller à la pêche, car la mer n'était pas loin, et il aimait le poisson. On dit même qu'il a émis une commande de 10.000 Dinars pour des poissons...
Il appela son cheikh météo (car il a un cheikh pour n’importe quel sujet et n’importe quelle situation : un cheikh-météo,
un cheikh-économiste, un cheikh-excision, un cheikh-viol, un cheikh-à-voiles, un cheikh-à-vapeurs, etc.) et lui demanda l'évolution du temps pour
les prochaines heures. Après avoir marmonné quelques prières absconses, le cheikh-machin le
rassura en lui affirmant, qu'il pouvait aller tranquillement à la
pêche car il ne voyait aucune pluie dans un futur proche, inch'Allah.
Sur le chemin, le PP rencontra un pêcheur, homme du peuple, qui revenait de la plage,
juché sur son âne. En voyant le PP, muni de sa canne à pêche, il lui dit:
«Salut à Vous, Ô Commandeur des croyants ! Votre Miraculeuse Sainteté devrait rebrousser chemin car il va beaucoup
pleuvoir dans peu de temps et la mer sera très mauvaise. Vous allez être
mouillé et ne rien attraper." Comme ce pauvre pêcheur n’était ni barbu ni
habillé en kamis (la tenue imposée aux gens sages, appelés nazislamistes par certaines langues pendues), le PP ne lui accorda
aucune attention.
Il continua donc son chemin en pensant: «Comment ce type
peut-il mieux savoir que mon cheikh spécialiste très bien payé, et qui a la Science infuse acquise dans le kouteb -l'école coranique de son quartier- et qui m'a
indiqué le contraire ».
Il poursuivit donc son chemin. ... et bien sûr il plut à
torrents.
Le PP se trouva donc trempé jusqu'à l'os. Le peuple des gueux (tous ceux qui ne sont pas nazislamistes sont des gueux) le vit, se moqua de le voir dans un si piteux état, et le surnomma, depuis ce jour, le Tartour.
Furieux, le PP retourna au palais et congédia son cheikh-météo.
Il convoqua le paysan et lui offrit le poste de conseiller présidentiel, mais le paysan refusa. «Commandeur des Croyants Barbus et des Femmes Voilées, je ne suis pas celui qui comprend quelque
chose dans ces affaires de météo ou de l’État, mais je sais que si les
oreilles de mon âne sont baissées alors ça signifie qu'il va pleuvoir
".
Et le PP a embauché l'âne comme conseiller...Voyant qu'avec l'âne les résultats étaient globalement meilleurs qu'avec un cheikh, le PP muta
tous ses cheikhs aux différents ministères, et recruta des ânes comme
conseillers de la Présidence. Ce sont les fonctionnaires les mieux payés de Tunisie.
L’âne jeté dans un puits
Un jour, l'âne d'un fermier
est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des
heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé
que l'animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, ce
n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne. Il a invité tous
ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont
commencé à enterrer le puits. Au début, l'âne a réalisé ce qui se
produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de
chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a
finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec
chaque pelleté de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de
stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur
l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun a été
stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!' Trop intelligent, donc dangereux, cet âne ne sera jamais conseiller présidentiel.
Moralité de l’histoire :
Pour résister aux tentatives
islamistes de pollution généralisée, de déchéance physique, morale,
intellectuelle etc., chaque Tunisien doit se secouer. Chacun de nos
ennuis actuels est une pierre qui doit nous permettre de résister et de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais la
lutte. . Il ne faut jamais abandonner! Rappellons-nous les cinq règles
simples, qu’il ne faut jamais oublier, surtout en ces sombres moments :
C’est pas si bête, un âne
Lorsque j’étais enfant (5-10
ans), mes parents m’envoyaient au village natal de mon père, une superbe oasis,
au sud du pays afin de se débarrasser de moi et de mes conneries.. Jusqu’à
aujourd’hui, je ne manque pas d’y aller au moins une fois par an. Mes deux
tantes, mes cousines mariées et mon oncle me gâtaient beaucoup.
Lorsque la température se
stabilise autour de 40°C à l’ombre, et que même les oiseaux ne peuvent plus se
poser par terre, tout le monde fait la sieste, et chacune de mes parentes pense
que je suis chez l’autre. Alors que pour moi, dans ce calme, dans ce vide, mon
cerveau commence à bouillonner de mille et un plan diaboliques.
Lors d’une de ces siestes,
j’ai décidé de partir en balade dans la palmeraie à dos d’âne. Comme un voleur
, je me suis faufilé à l’intérieur de l’enclos dans lequel le bourricot faisait
aussi sa sieste. Vite fait, je lui mets sur le dos son bât (Bard3a), sa bride
(l’jem), et "hue cocotte!". Mais rien ne se passe. La cocotte ne bouge pas un sabot. Doucement, je le tire derrière
moi, rien, impossible, l'âne bâté ne veut pas bouger, je tire encore, sans résultat, je
pousse par derrière, pas un millimètre.
Je retourne rapidement à la
maison de mon oncle en direction de la cuisine pour chercher quelque chose pour
appâter cet âne têtu. Bingo, des carottes. Silencieux comme un chat, je
retourne voir ma grosse cocotte, elle était encore là, à m’attendre, pensais-je. D’une voix
autoritaire, je lui montre les carottes et je m’adresse à elle, dans le style d'un ghanno-chien s'adressant au bon peuple : « C'est le bâton salafiste ou la carotte nahdhaouie, choisis, salope !!! ».
Comme le bon peuple de Tunisie, et étant un animal intelligent,
l’âne choisit la carotte et me suit. On sort.
Etant habitué à
aller dans des directions bien précises, tel que le souk ou les plantations de
son patron, et comme il a constaté que je voulais l'orienter ailleurs, il a commencé à ruer dans les brancards. D'autant plus que mon stock de carottes (achetées grâce à de l'argent qatari, car sans eux, point de salut halal) est épuisé. . Donc, au lieu de suivre
la direction que je lui imposais, il a pris le chemin de son choix. Comme c’était un chemin qui pénétrait au fond de la palmeraie, je me suis laissé
conduire.
Soudain, l’âne a sursauté, et s'est lancé dans un rodéo effréné, chose inhabituelle pour un âne sensé. Je me suis donc retrouvé
étalé par terre. Imperturbable, l'aliboron s’est dirigé vers une plantation (qui
n’appartient pas à son maître), dans laquelle il y avait beaucoup de chiens méchants (probablement des salafistes ou des LPR), et il s’est
assis au milieu d'eux, tout en me regardant ironiquement, histoire de me narguer. Je ne commente pas les pensées de mon âne, mais c’était
très futé de sa part : se réfugier entre les chiens afin de m’empêcher de
le récupérer.
Je me suis rappelé de ce fameux âne, il y a
quelques mois, lorsque j’ai vu à la TV, un documentaire sur les ânes sauvages
de Somalie. Un vieil âne mâle dominant a écarté de sa horde un jeune mâle, lequel convoitait les mêmes femelles que le vieux. Il est alors resté dans les parages. Lorsque la saison du rut est arrivée, le vieux mâle
n'a pas cessé de contrôler les mouvements du jeune mâle afin de l’empêcher de
s’accoupler avec ses femelles. Le jeune mâle a trouvé une solution
intelligente. Il s’approche au maximum du vieux mâle pour le provoquer.
Celui-ci le prend en chasse et tous les deux s’éloignent du troupeau. Le même
manège se répète plusieurs fois, et à chaque fois, le jeune mâle attire le
vieux de plus en plus loin, jusqu’à épuisement du vieux. Alors, le jeune âne
rebrousse chemin rapidement et se dirige vers les femelles en chaleur qui
l’accueillent paisiblement.
Ce n’était pas un coup de hasard, mais
notre jeune âne a développé cette stratégie qu’il a pris l’habitude de répéter
régulièrement. N’est-ce pas un signe d’intelligence ?
L’âne de Korba
Certainement pas un bourricot !
L’âne de Korba, que tout le monde connaît dans la région. Intelligent, il est doué d’un sens de mémorisation lui permettant d’assurer chaque
jour, sans accompagnateur ni guide, l’alimentation en eau des ateliers et
du domicile de son maitre, situés en divers quartiers de la ville.
Ammi Mahmoud, qui a bien éduqué cet animal qu’il ne frappe jamais, habite à Korba,
juste derrière l’hôpital. Il patronne deux ateliers : un garage automobile, sur la route de Tunis, qu’il gère lui-même, et une station essence, située sur la route de Nabeul, dirigée par ses fils.
Chaque matin, avant d’aller au
boulot, Ammi Mahmoud attèle la charrette-citerne sur son âne et lui fait signe de partir.
En toute docilité et confiance, l’âne se dirige vers le sud, direction le distributeur d'eau. Là, un ouvrier se charge de lui remplir la citerne et lui intime l'ordre d'aller livrer l'eau.
L'âne emprunte au choix, l’une des avenues qui longent de part et d’autre le marché central. Parfois, si la circulation est dense ou embouteillée, il opte pour un autre itinéraire, sans jamais se perdre.
L'âne emprunte au choix, l’une des avenues qui longent de part et d’autre le marché central. Parfois, si la circulation est dense ou embouteillée, il opte pour un autre itinéraire, sans jamais se perdre.
Suivant les jours et/ou les
instructions de son maitre, il choisit d’apporter la 1ere corvée d’eau a l’atelier auto, à la station essence, ou au domicile. Ensuite il dessert les deux autres, sans jamais livrer deux fois, dans la même journée.
Une fois effectuées les trois livraisons, notre âne revient au domicile. Si le repas de midi est prêt, Madame attache fortement sur la charrette les plats contenant la nourriture à envoyer à ses fils et à son mari. Généralement si des chenapans stupides ne croisent pas le chemin de l’âne intelligent pour le voler, les repas arrivent à destination. http://adrar-info.net/?p=10869
Une fois effectuées les trois livraisons, notre âne revient au domicile. Si le repas de midi est prêt, Madame attache fortement sur la charrette les plats contenant la nourriture à envoyer à ses fils et à son mari. Généralement si des chenapans stupides ne croisent pas le chemin de l’âne intelligent pour le voler, les repas arrivent à destination. http://adrar-info.net/?p=10869
Conclusion
Doux et tendre, serein et courtois, organisé et
montrant avec ses congénères un sens certain de la convivialité, l'âne est
aussi intelligent. L'histoire du bonnet d'âne a toujours été prise à l'envers.
En réalité, le bonnet d'âne était mis sur la tête des cancres pour leur faire
passer l'intelligence de l'âne !
Les témoignages ne manquent pas. En fait, il
apparaît que l'âne semble têtu parce qu'il n'avance plus ou lent parce qu'il
est hésitant, son comportement traduit en réalité prudence, attention et
circonspection. Eh bien oui ! Avant de se lancer en terrain inconnu
douteux, l'âne réfléchit, flaire, tâte du sabot, évalue la faisabilité et la
sécurité du parcours. Intelligence, prudence et personnalité font de l'âne un
insoumis. Il n'obéit jamais, et même "a horreur des despotes",
comme le dit Pascal Fontenelle, éleveur et organisateur de randonnées. Il fait
ce qu'on lui demande parce qu'il le veut bien, pour le plaisir de partager,
parce que vous êtes devenu pour lui un membre de sa "famille", de son
troupeau. Mais il intervient toujours dans ce que vous lui demandez, parce
qu'il s'intéresse à ce qu'il fait, qu'il est attentif et prudent, pour lui-même
et aussi (surtout ?) pour vous.
Il est tellement attentif à vous que n'importe
quel âne qui part seul en promenade avec moins de 5-6 personnes s'arrête
systématiquement dès que l'une des personnes est éloignée du groupe. Il
attend qu'elle se soit suffisamment rapprochée pour redémarrer. Il s'arrête
également si un bout de son paquetage tombe. Quand on pense qu'un cheval ne
s'arrête pas toujours quand il perd son cavalier !
Une étude scientifique réalisée en 1982 par le
professeur Béat Schantz, durant plus d'une année, confirme que les ânes aiment
vivre en société, se rencontrer et sont très conviviaux entre eux et avec
l'homme. Cette étude montre également qu'ils usent de subterfuges pour
atteindre leur objectif. Devant une difficulté, leur réflexion les amène
souvent à contourner le problème. Un âne prendra le temps, mais trouvera à la
longue le moyen de s'échapper de son enclos ou de son écurie pour aller
retrouver la ou les ânesses dont il est amoureux.
Alors, les humains, il n'est pas du tout gentil pour les ânes de dire qu’ils sont bêtes comme les hommes.
Ils sont nettement plus intelligents que nous puisque jamais un âne ne fait stupidement comme le voisin … il sait ce qu’il veut, il le fait lentement.
Il n’aime pas qu’on le fasse braire. Il le fait fort bien sans y être incité, à son heure et sans obéir à quiconque. Ce n'est pas le cas de certains humains....qui n'arrêtent pas de braire à longueur de journée.
Alors, les humains, il n'est pas du tout gentil pour les ânes de dire qu’ils sont bêtes comme les hommes.
Ils sont nettement plus intelligents que nous puisque jamais un âne ne fait stupidement comme le voisin … il sait ce qu’il veut, il le fait lentement.
Il n’aime pas qu’on le fasse braire. Il le fait fort bien sans y être incité, à son heure et sans obéir à quiconque. Ce n'est pas le cas de certains humains....qui n'arrêtent pas de braire à longueur de journée.
Hannibal Genséric