Un avion de
ligne de Malaysia Airlines avec 298 personnes à son bord s'est écrasé, jeudi 17
juillet à Grabovo, un village ukrainien situé près de la frontière russe. Le
Boeing 777 assurait la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur, pour le compte
de la compagnie Malaysia Airlines, qui confirme
avoir perdu la trace de son vol MH17. Au même moment et au même lieu, volait
l'avion présidentiel russe : Poutine était-il visé ?
Comment l'accident est-il survenu ?
"J'étais dans le champ avec mon tracteur quand j'ai entendu le son d'un avion puis le bruit d'une explosion", déclare un témoin cité par Reuters. "Puis j'ai vu l'avion toucher le sol et se briser en deux. Il y avait une épaisse fumée noire." L'agence Interfax ajoute que l'avion "a commencé à perdre de l'altitude à 50 km de l'espace aérien russe. Il a été retrouvé en flammes sur le sol ukrainien".Dans un communiqué, le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré "ne pas exclure" que l'avion de ligne malaisien tombé dans l'Est du pays "ait été abattu". Une piste confirmée par des responsables américains : les services de renseignements américains affirment qu'un missile
sol-air a abattu le Boeing. Un satellite aurait tout enregistré. L'origine du tir reste encore
incertaine.
Kiev a communiqué trop vite que le Boeing s’était écrasé (aiguilleur du ciel espagnol)
Selon ce contrôleur, les militaires
ukrainiens ont envoyé un rapport au gouvernement de Kiev où ils ont
indiqué que le missile sol-air qui a abattu le Boeing 777 de la Malaysia
Airlines a été lancé hors du territoire contrôlé par les rebelles. Il
affirme que l’avion pourrait avoir été abattu par un missile ukrainien.
Carlos Spainbuca explique :
Cette affaire risque d’être explosive…"Les chasseurs ukrainiens ont accompagné le Boeing 777 trois minutes avant sa disparition de l’écran radar ";
"Kiev l’a abattu, Kiev devrait chercher les coupables chez lui. Nous avons la confirmation que Kiev l’a abattu, nous connaissons clairement ça";
"Ici, les militaires du haut commandement savent et disent que ce ne sont pas les forces pro-russes qui ont fait ça, l’armée a confirmé qu’il y avait un ordre, mais nous ne savons pas d’où il vient";
"Il y a quelques jours, j’ai tweeté que, ici, les militaires à Kiev veulent se révolter contre l’actuel président. Il est possible que Timochenko soit le commanditaire";"L’espace aérien est fermé".
Le vol MH17 de Malaysian Airlines suivait une trajectoire quasi identique à celle du jet du président russe Vladimir Poutine peu de temps avant le crash qui a fait 295 victimes, selon des sources citées par l’agence de presse Interfax.
« Je peux dire que l’avion de Poutine et le Boeing de la Malaysian
Airlines se sont croisés au même point et au même échelon, à proximité
de Varsovie, sur un échelon de 330-m, à une altitude de 10 000 mètres.
Le jet présidentiel se trouvait à cet endroit à 16h21 heure de Moscou, et l’avion de la Malaysian Airlines à 15h44 heure de Moscou », a déclaré une source à l’agence de presse Interfax sous condition d’anonymat.
« Les contours des deux avions
sont similaires, les dimensions linéaires sont également très
similaires ; quant à la couleur, à forte distance, ils sont quasi
identiques », a ajouté la source.
Cela nous rappelle l’histoire de l’Airbus iranien abattu par les USA et le Boeing coréen abattu par les soviétiques… Je en sais pas non plus quel est le fou qui laisse des corridors aériens au dessus d’une zone de guerre…à moins que c'était bien Poutine qu'on visait.
Un calcul simple indique que l’avion a été touché à 30 km du lieu où il s’est écrasé. Compte tenu des délais d’acquisition du missile et de la batterie qui le sert, cela veut dire que l’acquisition elle-même a dû se faire probablement 50 km à l’ouest (sur la trajectoire de l’avion) du point d’impact. Cela porte à 80 km la distance du lieu du crash. Cela impliquerait que le radar « Fire Dome » se trouverait bien plus à l’Ouest que ce qui est affirmé aujourd’hui tant par les sources américaines qu’ukrainiennes. Il est en effet quasi impossible, sans radar de détection à longue distance, de commencer une procédure de tir en limite de portée. Si l’avion MH17 de la Malaysian Airlines avait été touché par un missile provenant d’une batterie située là où l’affirment les sources américaines et ukrainiennes, l’avion aurait dû s’écraser 20 à 30 km plus à l’est de son point d’impact. Autrement dit, le lieu du crash n’est pas cohérent avec l’hypothèse d’un missile tiré depuis là où l’on prétend qu’il l’a été. Pour s’écraser sur le lieu du crash, si l’avion a bien été abattu par un missile « Buk », il a du être atteint par un missile tiré depuis le territoire contrôlé par les forces ukrainiennes.
"Certaines analyses (américaines) réalisées indépendamment sur des éléments issus du site du crash suggèrent que l’appareil pourrait avoir été détruit par un missile air-air et non par un engin anti-aérien lancé depuis le sol. Dans cette optique, l’hypothèse de travail des analystes américains est qu’une batterie Bouk de l’armée ukrainienne en coordination avec ces chasseurs aurait pris pour cible ce qui semblait être un avion de ligne russe, peut-être même l’avion dans lequel le Président Vladimir Poutine rentrait d’un voyage en Amérique du Sud, selon la même source."
CONCLUSION
Incohérences du lieu du crash.
Le lieu du crash se trouve entre les villes de Snezhnoye et de Torez. Mais, l’appareil, dont la trajectoire était nord-ouest / sud-est, a du être touché bien plus à l’ouest. En effet, compte tenu de sa vitesse (900 km/h) et de son altitude (10 000m), même s’il s’est partiellement désintégré, il a nécessairement continué sur sa trajectoire. L’explosion au sol montrée sur les différentes vidéo du crash indique qu’une partie substantielle de l’appareil (dont le poids au décollage est de 300 tonnes) s’est écrasée.Un calcul simple indique que l’avion a été touché à 30 km du lieu où il s’est écrasé. Compte tenu des délais d’acquisition du missile et de la batterie qui le sert, cela veut dire que l’acquisition elle-même a dû se faire probablement 50 km à l’ouest (sur la trajectoire de l’avion) du point d’impact. Cela porte à 80 km la distance du lieu du crash. Cela impliquerait que le radar « Fire Dome » se trouverait bien plus à l’Ouest que ce qui est affirmé aujourd’hui tant par les sources américaines qu’ukrainiennes. Il est en effet quasi impossible, sans radar de détection à longue distance, de commencer une procédure de tir en limite de portée. Si l’avion MH17 de la Malaysian Airlines avait été touché par un missile provenant d’une batterie située là où l’affirment les sources américaines et ukrainiennes, l’avion aurait dû s’écraser 20 à 30 km plus à l’est de son point d’impact. Autrement dit, le lieu du crash n’est pas cohérent avec l’hypothèse d’un missile tiré depuis là où l’on prétend qu’il l’a été. Pour s’écraser sur le lieu du crash, si l’avion a bien été abattu par un missile « Buk », il a du être atteint par un missile tiré depuis le territoire contrôlé par les forces ukrainiennes.
La CIA dément de la version officielle d'OBAMA et de KERRY
"Concernant
la destruction de l’appareil Malaisien jeudi, j’ai été informé que
plusieurs analystes de la CIA se référant à des photos de reconnaissance
satellite américaine suggèrent que le missile anti-aérien qui a détruit
le vol 17 a été tiré pas des troupes Ukrainiennes à partir d’une
batterie du gouvernement, et non pas par des rebelles pro-russe. Selon
une source informée des résultats provisoires, les soldats aux
commandes de cette batterie semblent porter des uniformes Ukrainien et
pourraient avoir été en état d’ébriété, considérant ce qui ressemble à
des bouteilles de bière dispersés sur le site. Mais la source a précisé
que ces informations ne sont pas complètes et qu’on ne peut de fait pas
écarter une responsabilité de la part des rebelles."
Robert Parry, un des plus célèbres et respectés journalistes d’investigation américains. C’est lui qui a révélé l’affaire du financement des Contras en 1985, dans un article publié ici, écrit :
"Certaines analyses (américaines) réalisées indépendamment sur des éléments issus du site du crash suggèrent que l’appareil pourrait avoir été détruit par un missile air-air et non par un engin anti-aérien lancé depuis le sol. Dans cette optique, l’hypothèse de travail des analystes américains est qu’une batterie Bouk de l’armée ukrainienne en coordination avec ces chasseurs aurait pris pour cible ce qui semblait être un avion de ligne russe, peut-être même l’avion dans lequel le Président Vladimir Poutine rentrait d’un voyage en Amérique du Sud, selon la même source."
L'homme politique belge Luc Michel (1) a livré une
analyse pleine de détails inouïs de l’éventuelle
organisation de ce crash s’il ne s’agit pas d’une bavure.
La Voix de la Russie. Monsieur
Luc Michel, croyez-vous que le Boeing a été abattu par les Ukrainiens à
titre d’une provocation organisée par les Américains en vue de
déclencher la Troisième Guerre Mondiale sur le continent européen ?
Luc Michel. Je
ne pense pas que la provocation soit américaine. Je suis plongé
là-dedans et suis allé voir le cas d’un Boeing d’Iranian Airlines de
1989… Il y a deux scénarios possibles dans l’affaire ukrainienne. Il n’y
pas de doute pour moi qu’il s’agit d’une bavure ukrainienne mais elle
peut relever des deux choses ! ça peut être soit un accident.
C’est-à-dire que plusieurs experts hier aussi bien sur France 24 que sur
Russia Today expliquaient le degré de mauvaise formation des
organisations de l’armée ukrainienne. Il est possible qu’ils ont tiré un
missile « Bouk » par erreur.
Il y a également
deux autres scénarios crédibles et je pense qu’il faut se tenir à ces
trois-là ! Le deuxième scénario crédible c’est une bavure de la chasse
ukrainienne. Il y a un troisième qui serait énormément plus grave : vous
savez que certains évoquent, notamment à Moscou, moi, je l’ai fait à
Bruxelles, un concours des circonstances étrange. Une trentaine de
minutes avant le Boeing des Malaysian Airlines l’avion du Président
Poutine a emprunté le même couloir aérien ! Le jet de Malaysian Airlines
n’était pas dans son horaire de passage normal. Il était apparemment en
retard. Donc certains commencent à dire que le but c’était d’abattre le
jet de Poutine. On serait là dans un scénario des fous.
Mais
il y a eu d’autres cas précédemment : une frégate américaine qui, par
accident disent les Américains, volontairement, disent les Iraniens, a
abattu un avion de ligne iranien au-dessus du Golfe Persique en 1989 !
Et il y a un cas encore plus célèbre. C’est le fameux DC-9 d’Alitalia !
Mais là les enquêtes n’ont jamais été terminées. Elles ont été
étouffées. Là c’est la chasse française qui a été mise en cause.
Notamment
le Président du Conseil Italien Cossiga a accusé les Français. Il a dit
que l’avion a été abattu par erreur puisque la chasse française pensait
qu’il s’agissait du jet de Kadhafi.
On est
dans un cas similaire par rapport à ce qui vient de se passer en
Ukraine. Il y avait hier l’éditorialiste du LCI qui a déclaré que jamais
dans l’histoire on n’avait vu d’accident pareil. Il prétendait qu’ »il
n’y avait que les Russes pour faire ça ! » Et les Français à Uccitta,
les Américains au-dessus du Golfe Persique en 1989 ? Jusqu’à maintenant
les Occidentaux n’ont jamais reculé à abattre un avion de ligne
lorsqu’ils devaient le faire ! Je pense que l’on est dans tous les cas
dans un scénario de propagande occidentale. Il y a une vague de
russophobie incroyable ! Dans les médias français particulièrement parce
que la politique française depuis le retour de la France dans l’OTAN
est entièrement assujettie aux Américains.
Déjà en France il y a une Fondation qui s’appelle la French American Foundation;
Le but de cette Fondation est d’amener les jeunes politiciens français à
être pro-Américains. Il y a l’influence de cette Fondation dans le
gouvernement français et François Hollande y est lui-même. Mais la
Russie n’a strictement rien à voir là-dedans.
Il
y a eu des erreurs de communication de la république de Donetzk. Ils
n’ont pas éclairé le tout à un moment donné. Mais il y a une dernière
chose lorsque vous parlez d’une provocation. Il faut quand même
constater quelque chose. C’est que les compagnies aériennes
internationales mais aussi Kiev ont fait interdire les vols occidentaux
vers la Crimée qui est parfaitement en paix ! Il n’y a par là aucune
situation à problème. Mais au-dessus de Donetsk ils ont fait interdire
jusqu’à lundi les vols. Et on les a rétablis curieusement mercredi. On a
fait passer des avions de ligne sur une zone où des chasseurs
ukrainiens avaient été abattus au cours des deux jours précédents.
Abattus à basse altitude ! Alors la troisième chose qui est tout à fait
bizarre dans cette affaire, c’est que le contrôle aérien international a
accepté que les plans de vol passent au-dessus d’une zone de guerre. Il
y a le dernier élément puisqu’on en parle très peu dans la presse
russe, mais on commence à en parler beaucoup sur les réseaux sociaux :
le contrôleur espagnol dédié à ce vol de Boeing met en cause directement
la chasse ukrainienne. Il dit qu’il a constaté des avions de chasse
autour de l’avion avant le crash et deuxièmement, il accuse Kiev d’avoir
annoncé la chute de l’avion exactement au moment où elle s’est
produite. Ce n’était possible que si l’on avait un constat visuel. Voilà
un tableau de la situation !
Hannibal GENSERIC
(1) Luc MICHEL, homme politique belge. Les grands axes de son combat politique sont l’unité de l’Europe de Reykjavik à Vladivostok et la lutte contre «l' impérialisme américano-sioniste », appuyant sa lutte sur le rejet de l'OTAN et la défense des chefs d'états, généralement classés parmis les dictateurs,3 qui ont, dans l'histoire, associé une forme de socialisme et de nationalisme tels que Mouammar Kadhafi et Saddam Hussein.