Nous
dévoilons aujourd'hui les détails d'une affaire de corruption qui, non
seulement porte préjudice à l'économie nationale, mais aussi met la sécurité
nationale de la Tunisie dans une position dangereuse. En effet, plusieurs
sources internationales nous ont informé sur les circonstances du processus
d'achat d'armes israéliennes inutilisables, achat effectué sous couverture
qatarie et turque. Nous exposons ces détails aussi bien au public tunisien
qu’aux autorités judiciaires, qui nous l'espérons, auront le courage et le
patriotisme pour ouvrir ce dossier. Ci-dessous la traduction du texte en arabe fourni en annexe.
Phases de
l'affaire.
Au mois de
mai 2013, la société turque BMC a annoncé sa faillite et que sa chaîne
de production a cessé de fonctionner. La société n’a pu livrer que 293 blindés
sur les 460 blindés anti mines du modèle "Kirby"(le Hérisson en
turc), commandés par l’armée turque. Ceci
a constitué un énorme scandale en Turquie, qui se rajoute à d’autres scandales
qui, sous la férule islamiste d'Erdogan, affligent l'économie turque en général et l’industrie militaire en
particulier.
Le blindé Kirby :
fruit de la coopération militaire israélo-turque
Lors de l’exposition
des armes terrestres « Euro Satory » à la périphérie de Paris, du 14 au 18 juin 2010, le blindé israélo-turc KIRBY a été
montré pour la première fois.
Rappelons que, depuis sa création, Israël a été
le premier fournisseur d'armes à la Turquie, et que ce pays a été le deuxième
pays musulman à reconnaître l'entité sioniste en Mars 1949, après
l'Iran des shahs. Israël et la Turquie sont liés par des
accords d'alliances stratégiques, dont la mise en place d'un comité mixte de
planification stratégique et militaire, pour le développement de systèmes de
défense avancés, sans oublier les manœuvres militaires communes, qui ont lieu
annuellement dans l’un ou l’autre pays.
Le véhicule KIRBY est la copie turque
du véhicule blindé israélien NAVIGATOR fabriqué par la société israélienne
Hatihov, dont le siège social est à Nazareth, et dont le numéro au registre du
commerce d’Israël 20070109. La compagnie turque qui fabrique sous
licence de KIRBY est BMC. Cette dernière est chargée de faire la structure
principale, le bouclier d'acier, le système de suspension et une mitrailleuse légère
de calibre 7,62 mm, montée sur la tourelle et sur les côtés. Le moteur diesel
est fabriqué par une société américaine Cummins et la boîte de vitesses est faite par la société
américaine Allison.
L'armée
turque a acheté ce véhicule pour le déployer dans le sud-est du pays, afin de lutter contre les peshmergas du PKK kurde, lequel cherche à former un Etat
kurde indépendant de la Turquie. Lors des batailles contre cette guérilla kurde, ce blindé Kirby a été jugé inefficace. Il suffit aux peshmergas kurdes de planter des mines artisanales de moins
de 70 kg pour stopper ce blindé, et son bouclier d’acier n’a pas résisté aux
obus RPG qui ont pu facilement le pénétrer, atteindre et tuer les soldats turcs.
Le fait et
les circonstances de l'affaire
Le besoin
urgent de fournir des unités blindées anti-mines à l'armée de terre tunisienne est
apparu lorsque des groupes islamistes et takfiristes ont commencé à utiliser
des mines enterrées contre les unités d'infanterie mobile, déployées dans la
zone d'opérations du djebel Châambi. Les mines utilisées n’étaient pas uniquement
anti personnelles, mais les terroristes utilisaient aussi des mines antichars,
ce qui a entraîné des pertes importantes en personnel et en matériel, provoquant des pertes historiques pour l’armée tunisienne.
Il est connu,
parmi les spécialistes des techniques de génie militaire , et en particulier
dans l’utilisation des mines et des méthodes de lutte contre ces mines, que certains
pays sont devenus leaders mondiaux dans ce domaine.
Par exemple, l’Afrique du Sud a
conçu des blindés légers et d’autres lourds, capables de résister aux mines,
car ce pays a été partie prenante dans la guerre civile angolaise qui a fait
rage de Novembre 1975 à Avril 1999. Cette
guerre a été parmi les plus dures qu’a connues le continent africain. Ce qui fait
que l'Afrique du Sud est un leader mondial dans le domaine des véhicules
anti-mines. Ces véhicules sont plus efficaces et moins chers que leurs
équivalents européens ou turco-israéliens. Leurs concepteurs sud africains ont mis l'accent sur
leur capacité d'adaptation aux conditions extrêmes en Afrique : chaleur
élevée, poussière, théâtres d’opération isolés, loin des centres de maintenance,
etc. Ces conditions sont proches de celles du Mont Châambi et des régions désertiques ou semi désertiques, comme le Sud Tunisien.
Les efforts de
recherche militaro-industrielle d’Afrique du Sud ont abouti à la conception de plusieurs
modèles de véhicules blindés efficaces dans les contextes ci-dessus. Ces
blindés, « hauts sur pattes », disposent d’un bouclier inférieur,
permettant d’expulser vers l’extérieur le souffle explosif de la mine
terrestre, ce qui fait que la structure intérieure du blindé reste intacte. D’autres
nouveautés technologiques, qu’il serait fastidieux de détailler ici, font que
ces blindés sont les mieux adaptés et les moins chers que l’on puisse trouver
au monde.
Parmi les
véhicules blindés les plus réputés on peut citer « Casspir » [1] , et
« Ratel » [2] adoptés par le Corps des Marines des États-Unis et par
d’autres armées.
Mais les
responsables tunisiens, sous gouvernement nahdhaoui, ont négligé ces faits et ont ignoré les données
techniques et technologiques, sans parler des coûts d’achat et d’entretien. L’achat
auprès de la Turquie est probablement motivé soit par les amitiés islamistes,
soit par des transferts louches d’argent consistant en des commissions occultes entre
les différents intervenants, soit, ce qui est le plus probable, par les deux :
amitié politique et corruption.
Car sinon,
comment expliquer que le meilleur équipement au monde n’ait pas été choisi ?
Surtout que, en plus, il est notoirement moins cher. Une autre explication est
possible : en équipant l’armée de matériel défaillant, on facilité la
tâche aux terroristes ! Tout simplement.
Ennahdha
semble ainsi gagner sur tous les tableaux :
-
Renforcer l’amitié du sultan Erdogan et de l'ex 6ème calife Ghannouchi,
-
"Palper" de confortables commissions,
-
Saboter l’armée de terre tunisienne, car non soumise aux islamistes,
-
Faciliter la tâche aux terroristes islamistes.
Marzouki
fait du chantage pour couvrir l'affaire
Il est bien
connu que, dans de telles transactions, les intermédiaires se partagent une
commission autour de 10%, ce qui fait saliver Marzouki, qui a toujours
considéré que la Tunisie était un « gâteau » à partager entre
les vainqueurs des élections du 24/10/2011, selon le quota des voix obtenues. Il
a donc activé son site électronique « Nawat », dirigé par l’ex
takfiriste Sami Ben Gharbia. Ce dernier a reconnu publiquement avoir été
interrogé, en 2006, par le renseignement américain au sujet de la « la
prison secrète » de Bizerte, et de sa contribution au recrutement de
combattants pour al-Qaïda en Irak (devenu ensuite DAESH). Nawat a donc diffusé
l’information selon laquelle la société turque BMC a redémarré son travail,
suite au contrat miraculeux obtenu en Tunisie, citant le ministre de la
défense turque de l'époque, Ismet Yilmaz, qui s'était exprimé dans le journal turc Dounya.
La
conjonction de ces différents faits nous incite à croire aux magouilles d’Ennahdha
dans cette affaire, laquelle Ennahdha a acheté le silence complice de Marzouki,
moyennant une partie de la commission. Lequel Marzouki menace maintenant Ennahdha de dévoiler
l’affaire si Ennahdha refuse de le soutenir "fermement" aux élections
présidentielles.
Suite à ce chantage efficace et dangereux pour la réputation sulfureuses d'Ennahdha, celle-ci s'est lamentablement exécutée :
1- Elle ne présente pas de candidat aux présidentielles
2- Elle soutient Marzouki contre vents et marées [3].
Ce contrat,
qui inclut toutes les formes de corruption (financière, politique et morale),
représente une tentative détournée de normalisation des relations avec Israël, ce qui entraînera une détérioration et des
pertes aux plans politiques , économique et moral, et peut menacer nos relations
avec un certain nombre de pays du Maghreb et du Machrek. Il constitue également une menace pour la
sécurité nationale, et atteint même le niveau de la haute trahison. En effet,
cet accord offre aux terroristes islamistes un cadeau sur un plateau en argent,
au détriment de l’armée nationale, de la Garde Nationale et de la Police
Nationale.
Conclusion (ne figurant pas dans le texte en arabe) :
Les hommes et les femmes de notre armée et de nos services de sécurité se plaignent à juste titre de leur équipement insuffisant, et, parfois, défaillant.
Pour contrer les mines terroristes islamistes, on leur fourgue du matériel défectueux, des blindés qui ont démontré leur inefficacité en Turquie, à Gaza, et ailleurs. Il n'est pas étonnant, dès lors, que les mines artisanales des terroristes du Chaâmbi ou du Kef fassent autant de morts parmi les nôtres.
Ces blindés , sensés résister à ces mines et protéger nos soldats, ne sont que des pièges mortels, achetés par des trafiquants islamistes dont les buts sont connus : s'enrichir le plus vite possible, détruire la Tunisie et son Etat afin d'ériger le califat à la sauce DAESH.
Si de tels faits sont avérés , et une enquête diligentée par notre armée devrait éventuellement les confirmer, les coupables doivent être jugés pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, tentatives d'assassinats, et assassinats en bande organisée, et haute trahison.
Hannibal GENSERIC
Notes
[1] Un MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) est une famille de véhicules blindés conçus pour résister aux Engins Explosifs Improvisés (EEI) et aux embuscades.
Le
Casspir est
un MRAP de 7,59 m de long, de 2,67 m de large, pour un poids de
14,32 t. Il est disponible en version 4x4 et 6x6 et peut transporter
jusqu'à 16 personnes. Ce blindé est destiné prioritairement au marché africain. Il a été déployé aussi bien en Irak qu'en Afghanistan au sein des contingents alliés. 5000 exemplaires ont été vendus.
Le Casspir répond au
besoin d'un transport de troupes blindé, résistant aux mines (c'était le
premier à disposer d'une coque en V) et capable d'être utilisé pour la
contre-guérilla, contre le terrorisme et pour le maintien de l'ordre.
Ce
blindé massif est vite devenu célèbre, et redouté, parce qu'équipant les unités
de la police antiémeute déployées dans les townships de l'époque de
l'apartheid. Robuste,
rustique, résistant, le Casspir a vite été adopté par plusieurs polices et armées. Il
a été vendu en Inde, au Népal, à Djibouti, au Mozambique, en Indonésie, ainsi qu'aux Marines US (Irak).
On le retrouve en Somalie (chez les Casques verts de l'UA), en RDC (au sein de
l'Onu) et même en Irak.
[2] Le
prototype RATEL fut achevé en 1976, et les premiers exemplaires de série terminés
deux ans plus tard, constituèrent en tous points une remarquable réalisation.
Depuis lors, près de mille véhicules Ratel ont vu le jour, destinés au marché
intérieur ou exportés au Maroc et ailleurs. L'armée sud-africaine engagea pour la
première fois ce modèle dans des manœuvres lors de l'opération " Reinder
" en mai 1978, et, par la suite, les Ratels participèrent fréquemment à
des opérations de représailles en Angola. Les Marocains utilisèrent ces
véhicules pour combattre les guérilleros du front Polisario dans le désert du
Sahara occidental. Le véhicule de base est appelé Ratel 20; il transporte
jusqu'à onze hommes : le chef de véhicule et le tireur, dans la tourelle, le
conducteur à l'avant, le mitrailleur à l'arrière, et sept fantassins avec
tout leur équipement.
Rappelons que, depuis sa création, Israël a été le premier fournisseur d'armes à la Turquie, et que ce pays a été le deuxième pays musulman à reconnaître l'entité sioniste en Mars 1949, après l'Iran des shahs. Israël et la Turquie sont liés par des accords d'alliances stratégiques, dont la mise en place d'un comité mixte de planification stratégique et militaire, pour le développement de systèmes de défense avancés, sans oublier les manœuvres militaires communes, qui ont lieu annuellement dans l’un ou l’autre pays.
Le véhicule KIRBY est la copie turque du véhicule blindé israélien NAVIGATOR fabriqué par la société israélienne Hatihov, dont le siège social est à Nazareth, et dont le numéro au registre du commerce d’Israël 20070109. La compagnie turque qui fabrique sous licence de KIRBY est BMC. Cette dernière est chargée de faire la structure principale, le bouclier d'acier, le système de suspension et une mitrailleuse légère de calibre 7,62 mm, montée sur la tourelle et sur les côtés. Le moteur diesel est fabriqué par une société américaine Cummins et la boîte de vitesses est faite par la société américaine Allison.
Par exemple, l’Afrique du Sud a conçu des blindés légers et d’autres lourds, capables de résister aux mines, car ce pays a été partie prenante dans la guerre civile angolaise qui a fait rage de Novembre 1975 à Avril 1999. Cette guerre a été parmi les plus dures qu’a connues le continent africain. Ce qui fait que l'Afrique du Sud est un leader mondial dans le domaine des véhicules anti-mines. Ces véhicules sont plus efficaces et moins chers que leurs équivalents européens ou turco-israéliens. Leurs concepteurs sud africains ont mis l'accent sur leur capacité d'adaptation aux conditions extrêmes en Afrique : chaleur élevée, poussière, théâtres d’opération isolés, loin des centres de maintenance, etc. Ces conditions sont proches de celles du Mont Châambi et des régions désertiques ou semi désertiques, comme le Sud Tunisien.
Suite à ce chantage efficace et dangereux pour la réputation sulfureuses d'Ennahdha, celle-ci s'est lamentablement exécutée :
1- Elle ne présente pas de candidat aux présidentielles
2- Elle soutient Marzouki contre vents et marées [3].
Conclusion (ne figurant pas dans le texte en arabe) :
Les hommes et les femmes de notre armée et de nos services de sécurité se plaignent à juste titre de leur équipement insuffisant, et, parfois, défaillant.
Pays
Utilisateurs : Afrique du Sud, Maroc, Jordanie, USA.
[3] Pour les élections présidentielles du 23 novembre, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha affiche publiquement sa neutralité , mais donne dans une circulaire interne ( voir ci-bas ) des consignes en faveur de Moncef Marzouki. René Naba, chroniqueur et animateur du site « Madaniya.info » , publie cette circulaire secrète .
VOIR AUSSI :
la corruption des islamistes tunisiens avec les islamistes Turcs continue sous le gouvernement Jomâa
MARZOUKI et son "coup d'Etat" blanc
Moncef Marzouki reconnait :
1) J’ai appelé Abdullah Gül et il m’a promis de m’envoyer 20 blindés !
Moncef Marzouki, a donné une interview à la chaîne Al Mutawassit dans la soirée du 15
décembre 2014. Assis sur une estrade en face des deux journalistes de la
chaîne, M. Marzouki a abordé plusieurs thèmes. Parmi les thèmes abordés, celui de l’armement et de l’état de l’Armée.
Moncef Marzouki a répété qu’il avait œuvré à donner des armes aux
membres de l’armée. C’est dans ce cadre qu’il a raconté une anecdote. Il
a été choqué de voir des soldats perdre des membres car ils ont sauté
sur des mines. Par conséquent, il a convoqué les généraux pour
comprendre pourquoi les soldats n’étaient pas protégés. Les généraux ont
rétorqué que l’armée ne disposait pas des petits blindés capables de
parcourir les chemins montagneux. Le président de la République a alors
demandé où l’on pouvait avoir ce type de blindés et les généraux ont
répondu : « En Turquie ».
Ni une ni deux, Moncef Marzouki a pris son téléphone et a appelé Abdullah Gül, le président turc jusqu’en 2014, pour lui réclamer de l’aide. Donc, Abdullah Gül a assuré Moncef Marzouki de sa coopération et lui a promis de donner des ordres pour que son pays livre à la Tunisie 20 blindés légers en lui promettant de lui en livrer 20 autres ! Ainsi, on verra encore plus de soldats tunisiens mutilés car ces blindés israéliens repeints aux couleurs turques ne servent plus dans l'armée turque, qui est toute heureuse de s'en débarrasser chez ce plouc de Marzouki.
2) Le 14/11/2014, Marzouki reconnaît l'achat des blindés
"L’armée
tunisienne n’a pas été équipée en armes depuis 1981.… Ce n’est que durant les trois dernières années, après la révolution
en Tunisie, que l’armée a été fournie en armes,
ainsi que de dizaines de tanks blindés et des centaines de voitures
blindées, promettant de faire plus s’il se fait réélire lors des prochaines élections"
[3] Pour les élections présidentielles du 23 novembre, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha affiche publiquement sa neutralité , mais donne dans une circulaire interne ( voir ci-bas ) des consignes en faveur de Moncef Marzouki. René Naba, chroniqueur et animateur du site « Madaniya.info » , publie cette circulaire secrète .
VOIR AUSSI :
la corruption des islamistes tunisiens avec les islamistes Turcs continue sous le gouvernement Jomâa
MARZOUKI et son "coup d'Etat" blanc
Moncef Marzouki reconnait :
1) J’ai appelé Abdullah Gül et il m’a promis de m’envoyer 20 blindés !
Ni une ni deux, Moncef Marzouki a pris son téléphone et a appelé Abdullah Gül, le président turc jusqu’en 2014, pour lui réclamer de l’aide. Donc, Abdullah Gül a assuré Moncef Marzouki de sa coopération et lui a promis de donner des ordres pour que son pays livre à la Tunisie 20 blindés légers en lui promettant de lui en livrer 20 autres ! Ainsi, on verra encore plus de soldats tunisiens mutilés car ces blindés israéliens repeints aux couleurs turques ne servent plus dans l'armée turque, qui est toute heureuse de s'en débarrasser chez ce plouc de Marzouki.
2) Le 14/11/2014, Marzouki reconnaît l'achat des blindés