Le comité
spécial chargé d’enquêter sur la chute de Mossoul a annoncé que dans le complot
de l’invasion de cette ville par Daesh, des complicités militaires, politiques
et administratives ont joué un rôle clé. Ce comité présentera dans deux
semaines son rapport au parlement irakien. En attendant, les USA et la GB continuent de larguer "par erreur" des armes et des vivres aux terroristes de Daesh....
Abbas Al-Khazai, membre de ce comité
a fustigé mercredi le manquement de certaines personnalités
politiques influentes de Ninive, sans révéler davantage jusqu’à la finalisation
du rapport. Madjed Alhgarawi, un autre membre dudit comité avait
auparavant déclaré que certaines personnalités politiques irakiennes, pour
cacher leur collaboration avec Daesh, créaient des obstacles devant les
travaux de ce comité. Rappelons que le groupe terroriste de Daech a occupé le
10 juin 2014 la ville de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive.
D’après les documents publiés, le triangle constitué par les baathistes, des politiciens et militaires et le complot étranger a aplani le terrain à l’occupation de la deuxième ville irakienne. Les éléments de ce groupe sont entrés dans la ville sans aucune résistance militaire et pris le contrôle des bâtiments gouvernementaux. D’après certains rapport, le gouverneur de Ninive et les commandants militaires ont ouvert la ville aux Daeshistes et ce, dans le cadre d’un complot conjoint baathiste-Daeshiste. La raison principale de l’invasion de cette ville soutenue par les étrangers, dont l’Arabie saoudite, était de faire pression sur Nouri Al-Maliki, alors Premier ministre , et faire tomber son gouvernement. Le quotidien britannique, Financial Times, citant les citoyens irakiens après la chute de Mossoul, a rapporté que les agissements de Daech étaient complètements prévisibles pour les habitants, et la trahison des politiciens et des militaires a fait chuter la ville. Au cours de cette invasion, un jeu politique mené par divers acteurs voulait influer sur la formation du nouveau gouvernement par Haïdar Al-Abadi. Un complot fomenté par les Baathistes et les Daeshistes et soutenu par les étrangers voulait semer la discorde entre Sunnites et Chiites pour pousser l’Irak vers la guerre civile. Mais, la vigilance du peuple irakien a neutralisé ce complot et la mise sur pied d’un nouveau gouvernement a unifié dans sa guerre totale contre les terroristes. Selon certains rapports, Ezzat Addouri, adjoint de l’ancien dictateur Saddam Hossein, dirige le Daech à l’intérieur de l’Irak. En outre, les militaires et les responsables locaux liés au parti Baath sont accusés de collaboration avec Daech. D’après le rapport préliminaire de ce comité, si certains commandants militaires sont responsables dans cette affaire, la trahison de certaines personnalités politiques irakiennes ne fait aucun doute. Le complot de la chute de Mossoul a amené Haïdar Al-Abadi, Premier ministre à transformer la structure de l’armée irakienne. Il a limogé des commandants et avec la publication du rapport final dans deux semaines, d’autres aspects de cette affaire seront révélés. La trahison de quelques politiciens et militaires n’a pourtant pas empêché la défaite de Daesh, et, aujourd’hui, l’armée et les forces populaires irakiennes se trouvent sur un front uni et au seuil du déclenchement d’une nouvelle opération pour libérer Mossoul.
Le Pentagone révèle des détails sur une prochaine offensive militaire en Irak impliquant jusqu'à 25.000 hommes de troupes
"Les
États-Unis envisageraient une offensive militaire irakienne impliquant
20 à 25.000 hommes de troupes pour reprendre Mossoul à l'État islamique
en Irak et en Syrie en Avril-mai, a déclaré jeudi un responsable
militaire de l'ONU. On ne sait pas exactement combien de ces dizaines de
milliers de soldats seront annoncés avec l'avant-garde des « agents
sur le terrain de la CIA », combien pour les prétendument- islamistes
modérés « formateurs de l'armée » et combien seront le bon vieux numéro
général. Nous prévoyons que le nombre soit sensiblement plus élevé que
ce qui est révélé au public. « Aucune décision n'a été prise quant au
petit nombre de conseillers militaires Américains qui pourraient avoir
besoin d'être sur le terrain près de Mossoul pour diriger l'appui aérien
rapproché, a dit l'officiel. » En d'autres termes, la seconde invasion
américaine de l'Irak est maintenant non seulement en jeu, mais a été
largement télégraphiée à l'avance à ISIS. Le responsable américain a
également ajouté que Mossoul était actuellement détenue par 1.000 à
2.000 combattants de l’État islamique... Un certain nombre qui est
maintenant appelé à augmenter sensiblement. Donc, avec l'Irak sur le
point de subir sa troisième invasion des troupes américaines, la seule
question est exactement ce que sera l'événement de type « Faux Drapeau»
vraiment spectaculaire qui réussisse à associer pleinement Assad comme
le véritable adversaire des États-Unis. Parce que, pour ceux qui sont
encore confus, envahir la Syrie a été le sujet principal dès le premier
jour. Question subsidiaire : comment répondra Poutine au juste
maintenant qu'un assaut terrestre au Moyen-Orient devient si proche des
intérêts stratégiques Russes de pipeline, est imminent ?" Source : Reuters & Zero Hedge
L’aide américaine à DAESH continue : des Marines et des hélicoptères Apaches chez les djihadistes
Les Irakiens continuent de détecter
des contacts entre les Américains en Irak et Daesh (Etat islamique-EI)
dans les régions que celui-ci occupent.
Contrairement aux allégations
américaines de combattre cette milice wahhabite takfiriste dans le cadre
de la coalition internationale, de plus en plus d’accusations sont
proférées par des dirigeants irakiens sur des liens qu’ils entretiennent
avec elle.
Selon le site d’information Arabi-Press,
deux nouveaux faits ont été révélés cette semaine par le chef des
forces de mobilisation populaire qui comptent dans ses rangs les jeunes
volontaires irakiens, depuis la prise de Mossoul et d’al-Anbar par
Daesh.
Ces agissements coincident avec les
avancées de l’armée irakienne et de ses supplétifs des forces
paramiltaires populaires dans ces régions. Mercredi, le ministère
irakien de la Défense a affirmé avoir libéré deux régions situées entre
les deux provinces Diyala et Salaheddine, Albou Baker et Albou Awwad.
Selon Thamer al-Khafaji qui s’exprimait
pour la correspondante du site d’information Arabi-Press, trois Marines
américains ont été parachutés dans la province de Babel , et deux
hélicoptères d’origine inconnue ont atterri dans deux régions de la
province de Diyala, à deux moments différents.
S’agissant des parachutistes,
ils ont été vus à l’aube de mercredi dernier, en train de se jeter à
partir d’un hélicoptère Apache dans la région al-Obaidate, dans le caza
de Moussayyab, au nord de la province de Babel.
Concernant le deuxième évènement,
il est question d’abord d’un Apache qui avait été vu dans la nuit de
mardi à mercredi en train d’atterrir dans les parages du village
al-Safra , dans le prolongement de la région al-Azim, au nord de Diyala
Quelques heures plus tard, mercredi
matin un hélicoptère d’origine inconnu est descendu à son tour au sud de
la région de Bahraz du côté de Kanaane, au sud de la province de
Diyala. Il y est resté quelques 15 minutes avant de décoller de nouveau.
Nombreux sont les responsables locaux
dans cette province qui ont assuré avoir vu des hélicoptères non
identifiés atterrir dans les bastions de Daesh au nord-est de Diyala et
avoir largué des armes et des approvisionnements.
Un législateur irakien, Hamed al-Zameli a
rapporté pour l’agence Fars news que l’actuel gouvernement de Bagdad
reçoit quotidiennement des rapports des forces de sécurité dans la
province d’al-Anbar sur des parachutages d’armes pour Daesh. Et
d’accuser les Etats-Unis de vouloir provoquer le chaos en Irak en
soutenant l’Etat islamique.
D’autres députés irakiens se plaignent de cette situation.
« Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.
« Les États-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.
« Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.
« Les États-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.
Selon InfoWars, en décembre, les médias
étatiques iraniens avaient affirmé que l’armée de l’air états-unienne
avait largué pour la seconde fois des armes dans les zones tenues par l’État islamique.
En novembre, des sources des services de
renseignement irakiens ont dit que les Etats-Unis approvisionnent
activement l’EI en armes. « Les services de renseignement irakiens ont
répété que les avions militaires états-uniens avaient largué plusieurs
cargaisons d’aide pour les terroristes de l’EI afin de les aider à
résister au siège de l’armée irakienne, des forces de sécurité et du
peuple », explique un rapport.
En octobre, les sources de la coalition
avaient reconnu ce qu’elles ont considéré être un parachutage
prétendument erroné d’armes qui sont tombées aux mains des combattants
de l’Etat islamique à l’extérieur de Kobané en Syrie.
En juillet (2014), Infowars faisait état de la grande quantité d’armes états-uniennes capturées par l’EI.
En plus des véhicules de combat et de
l’artillerie acquise précédemment par l’armée irakienne, la mine
d’armement provenant des bases US incluait plus de 50 batteries
d’artillerie de 155mm M-198 et 4000 mitrailleuses PKC.
Depuis l’invasion de l’Irak par l’Émirat islamique, la Coalition internationale contre Daesh, conduite par le Pentagone, a largué au moins quatre fois des armes à l’organisation terroriste. Chaque fois, le porte-parole de la Coalition a reconnu une « erreur » lors des largages.
Le gouvernement britannique n’a pas émis de protestation après la destruction des deux avions.
Le Parlement irakien demande des explications à Londres sur son soutien à Daesh
Le Parlement irakien a demandé des explications à Londres après que deux avions britanniques ont été descendus par l’armée irakienne dans la province d’al-Anbar, le 22 février 2015.
Les photographies des carcasses attestent que les deux avions
transportaient des armes que les Irakiens pensent destinées à l’Émirat
islamique (« Daesh »).Depuis l’invasion de l’Irak par l’Émirat islamique, la Coalition internationale contre Daesh, conduite par le Pentagone, a largué au moins quatre fois des armes à l’organisation terroriste. Chaque fois, le porte-parole de la Coalition a reconnu une « erreur » lors des largages.
Le gouvernement britannique n’a pas émis de protestation après la destruction des deux avions.