Selon l’agence de presse Tasnim, citant le site d’informations
libanais, Al-Khabar Press, le journaliste Salaheddin al-Hamouri, dans un
article intitulé «Arabie saoudite et Israël, beaucoup de similarités,
une seule différence», fait une comparaison entre l’attitude militaire
de l’Arabie et son offensive contre le Yémen et l’agression du régime
sioniste contre le Liban et Gaza.
Théoriquement parlant et du point de
vue des éléments, comme la religion et la langue, il est difficile et
même impossible de croire ce que l’Arabie fait au Yémen. On dirait une
attaque israélienne contre la bande de Gaza. Une comparaison entre la
démarche des deux armées, à l’encontre des victimes, révèle aux experts
de nombreuses similarités, et appuie l’idée qu’il existe, en
coulisses, des relations étroites entre les deux régimes, sur tous les
plans, politique, économique, militaire et sécuritaire [1]. L’Arabie, un
pays où se situent deux lieux saints sur trois des Musulmans, est le
pays islamique le plus grand producteur de brut. Ce pays a un statut
bien important, à l’échelle régionale et internationale. La présence des
villes saintes, comme la Mecque et Médine, et la ville de Jeddah, ont
donné une certaine place à l’Arabie, auprès des Musulmans du monde, et
tant de pays islamiques, notamment, les pays arabes, réservent un
respect distingué, pour ce pays, dont les rois se disent "les
serviteurs des deux lieux saints de l’Islam". Une telle appellation
justifierait la promotion du statut des dirigeants de ce pays, dans beaucoup
de conflits régionaux et internationaux, où ils ont une place de
médiateurs justes.
Mais, depuis 2011, alors que le monde arabe a
été témoin de révoltes populaires, peu à peu, l’Arabie saoudite, en
adoptant certaines positions, a perdu sa place, auprès des Arabes et des
Musulmans. Les violences policières contre les vastes protestations
pacifiques, à l’Est de l’Arabie, et l’intervention militaire de ce
pays, dans des pays voisins, dont Bahreïn, la Syrie et l’Égypte, ont
transformé l’Arabie saoudite en un pays belliciste, qui va même jusqu’à
équiper et armer les terroristes, dans les pays voisins, afin d’accéder à
ses objectifs. Elle se lance même, dans un aventurisme militaire, et
elle n’hésite même pas à divulguer sa coalition avec l’ennemi numéro un
du monde de l’Islam, c’est-à-dire, Israël.
Comme on dit à Dubaï : Ibn Saoud = Ibn el-yahoud |
Durant ces quatre dernières
années, l’Arabie a agi, à l’instar d’Israël, depuis 2000, suite à la
seconde Intifada contre les Palestiniens. L’envoi des militaires, à
Bahreïn, l’envoi des Takfiris vers la Syrie, et le lancement d’une
guerre totale contre son voisin du Sud, sont des exemples flagrants
montrant que l’Arabie emboîte la pas aux politiques israéliennes. Les
évolutions, au Yémen, et les similarités entre les attitudes saoudienne
et israélienne suggèrent de plus en plus qu’il existe une coalition
israélo-saoudienne.
On peut citer certaines de ces similarités.
Les
structures politiques des deux Ordres, en Arabie et en Israël, sont
fondées sur les vecteurs raciaux et tribaux. L’Ordre politique, en
Arabie, est basé sur le pouvoir de la tribu des Al-e Saoud et des Al-e
Cheikh, et les autres couches de la société sont interdites d’entrer,
dans le système du pouvoir. Dans la structure politique israélienne,
aussi, la race et la religion sont à l’origine du pouvoir. D’après les
autorités israéliennes, à part les Juifs, les autres ethnies et
minorités n’ont pas le droit d'y vivre.
Dans ces trois dernières guerres
contre Gaza, l’armée du régime sioniste a agi, en coordination totale
avec les États-Unis. L’Arabie, aussi, dans sa guerre contre le Yémen, a
été en coordination avec les États-Unis. En effet, l’Arabie a agi, au
Yémen, dans le cadre d’un ordre des États-Unis. La quasi-totalité des
pays, qui ont soutenu Israël lors de sa 3ième agression, celle de 51
jours, contre la bande de Gaza, se positionnent, à présent, aux côtés de
l’Arabie saoudite. Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, la
Grande-Bretagne, la Jordanie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, le
Qatar et le Conseil de sécurité des Nations unies ont soutenu
l’offensive saoudienne contre le Yémen. Dans sa guerre contre le Yémen,
l’Arabie saoudite a imité le régime israélien, dans son invasion de 33
jours contre le Liban, sur les plans de la stratégie militaire et du
type des armements. Concernant la stratégie militaire, l’Arabie a mis à
son ordre du jour, des vols multipliés, dans le but de détruire les
infrastructures économiques et défensives du Yémen. Exactement, la même
stratégie qu’Israël a utilisée, en 2006, et en 2009, contre le Liban et
la bande de Gaza, afin de rendre aux Libanais et aux Gazaouis, des
terres brûlées. Concernant les armements utilisés, on peut citer
plusieurs points. A l’instar de l’armée israélienne, l’armée saoudienne a
usé de tous ses arsenaux contre le Yémen : des raids aériens, les
missiles, des frappes maritimes, etc. En plus, l’Arabie a utilisé des
armes prohibées, (armes nucléaires tactiques), dans la région
résidentielle de Faj Atane de la capitale, Sanaa. Israël, aussi, avait,
déjà, utilisé de telles armes, lors de la guerre contre Gaza, afin de
briser la volonté des Palestiniens. C’était, justement, l’usage de ces
armes prohibées, qui a suscité l’intervention d’un comité d’enquête de
l’ONU, dans le dossier de la guerre de 22 jours contre Gaza. Des bombes à
vide, pour détruire les bâtiments et les tours, ont été employées, par
Israël, dans la guerre contre Gaza, et par l’Arabie saoudite, dans sa
guerre contre le Yémen. A Gaza, ainsi qu’au Yémen, les gens se sont
révoltés, pour se débarrasser du despotisme et de l’occupation, et par
conséquent, ils ont été attaqués par Israël et l'Arabie. Les deux
assaillants massacrent les gens, tout en négligeant les lois
internationales et la Charte onusienne. Ils ne craignent aucune
poursuite judiciaire. [2]
L’Arabie saoudite et Israël ont empêché, tous les deux, l’acheminement des aides humanitaires vers les régions touchées par la guerre. L’histoire de la flottille de "Mavi Marmara", en 2010, et l’histoire de l’avion iranien transportant des aides humanitaires, qui a été empêché, par l’Arabie, d’atterrir, à l’aéroport de Sanaa, se ressemblent. La construction, par Riyad, du mur intelligent, sur les frontières saoudo-yéménites, est une copie du mur en béton, construit par le régime israélien, autour de la bande de Gaza. Israël a occupé de vastes parties des territoires palestiniens. L’Arabie, aussi, a, sous son occupation, une grande superficie du Yémen, dont les trois provinces de Najran, d’Assir et de Jazan.
En plus, les îles saoudiennes de Tiran et de Sanafir sont louées et occupées, depuis 1967, par Israël. Les Saoudiens en sont contents. De même, certaines parties du territoire qatari sont sous l’occupation israélienne. L’agression contre les voisins est une autre similarité entre eux. Depuis 1948, Israël a lancé des offensives, à plusieurs reprises, contre ses voisins, dont la Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, le Soudan, la Tunisie,…. Au cours des ces offensives, des centaines de milliers de personnes ont été tuées, blessées ou handicapées.
Après Bahreïn, l’Irak et la Syrie, le Yémen est le 4ème pays attaqué par l’Arabie. Or, l’intervention saoudienne contre la Syrie et l’Irak n'a pas été, aussi, officielle, que celle de Bahreïn et du Yémen. En créant les groupes terroristes Daesh, Al-Nosra, etc.. l’Arabie a déployé tous ses efforts, pour détruire la Syrie et l’Irak. En ce qui concerne les échecs, aussi, l’Arabie et Israël se ressemblent. Dans les quatre guerres contre le Liban et la bande de Gaza, l’ennemi israélien a reçu des coups durs, de la part des groupes de la Résistance libanaise et palestinienne. Scandalisé, Israël a été obligé de mettre fin à la guerre. L’Arabie saoudite, après ses défaites, au Liban, en Syrie, en Irak et à Bahreïn, s’est engagée, dans une guerre contre le Yémen, où elle s’est vue confrontée à la résistance d’Ansarallah, qui ressemble beaucoup à la résistance, au Liban, en Palestine, en Syrie et en Irak. Avant de lancer l’offensive, l’Arabie avait annoncé qu’il suivait, comme objectifs, l’échec des groupes de résistance yéménites, l'anéantissement des comités populaires, la suppression des dirigeants de ces comités, et, finalement, le retour d’Abd Rabbo Mansour Hadi, au Yémen. L’Arabie n’a obtenu aucun de ces objectifs, et, donc, elle a choisi de larguer ses bombes, sur les zones d’habitation civile, les hôpitaux, les ponts et les dépôts de nourriture.
27 jours après l’opération “Tempête décisive”, le Mouvement Ansarallah n’a pas été vaincu . Mansour Hadi, non plus, n’a pas regagné le Yémen. Lors de la guerre d’Israël contre Gaza, bien que le régime israélien eût annoncé, comme objectif, l’anéantissement de la Résistance et la destruction des dépôts de missiles des groupes palestiniens, après trois guerres sanglantes, il n’a accédé à aucun de ses objectifs et a été obligé d’accepter le cessez-le-feu. Les Saoudiens avaient appuyé l’attaque israélienne, en 2014, contre la bande de Gaza, et en remerciement, les Israéliens ont soutenu l’attaque saoudienne contre le Yémen.
L’Arabie saoudite et Israël ont empêché, tous les deux, l’acheminement des aides humanitaires vers les régions touchées par la guerre. L’histoire de la flottille de "Mavi Marmara", en 2010, et l’histoire de l’avion iranien transportant des aides humanitaires, qui a été empêché, par l’Arabie, d’atterrir, à l’aéroport de Sanaa, se ressemblent. La construction, par Riyad, du mur intelligent, sur les frontières saoudo-yéménites, est une copie du mur en béton, construit par le régime israélien, autour de la bande de Gaza. Israël a occupé de vastes parties des territoires palestiniens. L’Arabie, aussi, a, sous son occupation, une grande superficie du Yémen, dont les trois provinces de Najran, d’Assir et de Jazan.
En plus, les îles saoudiennes de Tiran et de Sanafir sont louées et occupées, depuis 1967, par Israël. Les Saoudiens en sont contents. De même, certaines parties du territoire qatari sont sous l’occupation israélienne. L’agression contre les voisins est une autre similarité entre eux. Depuis 1948, Israël a lancé des offensives, à plusieurs reprises, contre ses voisins, dont la Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, le Soudan, la Tunisie,…. Au cours des ces offensives, des centaines de milliers de personnes ont été tuées, blessées ou handicapées.
Après Bahreïn, l’Irak et la Syrie, le Yémen est le 4ème pays attaqué par l’Arabie. Or, l’intervention saoudienne contre la Syrie et l’Irak n'a pas été, aussi, officielle, que celle de Bahreïn et du Yémen. En créant les groupes terroristes Daesh, Al-Nosra, etc.. l’Arabie a déployé tous ses efforts, pour détruire la Syrie et l’Irak. En ce qui concerne les échecs, aussi, l’Arabie et Israël se ressemblent. Dans les quatre guerres contre le Liban et la bande de Gaza, l’ennemi israélien a reçu des coups durs, de la part des groupes de la Résistance libanaise et palestinienne. Scandalisé, Israël a été obligé de mettre fin à la guerre. L’Arabie saoudite, après ses défaites, au Liban, en Syrie, en Irak et à Bahreïn, s’est engagée, dans une guerre contre le Yémen, où elle s’est vue confrontée à la résistance d’Ansarallah, qui ressemble beaucoup à la résistance, au Liban, en Palestine, en Syrie et en Irak. Avant de lancer l’offensive, l’Arabie avait annoncé qu’il suivait, comme objectifs, l’échec des groupes de résistance yéménites, l'anéantissement des comités populaires, la suppression des dirigeants de ces comités, et, finalement, le retour d’Abd Rabbo Mansour Hadi, au Yémen. L’Arabie n’a obtenu aucun de ces objectifs, et, donc, elle a choisi de larguer ses bombes, sur les zones d’habitation civile, les hôpitaux, les ponts et les dépôts de nourriture.
27 jours après l’opération “Tempête décisive”, le Mouvement Ansarallah n’a pas été vaincu . Mansour Hadi, non plus, n’a pas regagné le Yémen. Lors de la guerre d’Israël contre Gaza, bien que le régime israélien eût annoncé, comme objectif, l’anéantissement de la Résistance et la destruction des dépôts de missiles des groupes palestiniens, après trois guerres sanglantes, il n’a accédé à aucun de ses objectifs et a été obligé d’accepter le cessez-le-feu. Les Saoudiens avaient appuyé l’attaque israélienne, en 2014, contre la bande de Gaza, et en remerciement, les Israéliens ont soutenu l’attaque saoudienne contre le Yémen.
En dépit de
toutes ces similarités, ces deux régimes diffèrent l’un de l’autre, en
un seul point : Israël, bien qu’en apparence, a un système démocratique,
dans lequel il existe une participation politique de tous les groupes
et courants, en Arabie saoudite, il y a un système monarchique,
totalement, fermé, qui prône un Ordre fondé sur l’héritage, où le peuple
ne joue aucun rôle, pour déterminer son sort.
[1] Voir les articles suivants :
- Média américain : L'Arabie aide financièrement Israël
- Israël et l'Arabie saoudite main dans la main pour frapper l'Iran
- Média américain : L'Arabie aide financièrement Israël
- Israël et l'Arabie saoudite main dans la main pour frapper l'Iran
- Origines de la connivence wahhabisme-sionisme
- La sécurité de la Mecque confiée aux Israéliens !
[2] Nous avons vu que, sous des couleurs marocaines et saoudiennes, des bombardiers israéliens ont largué des bombes atomiques tactiques sur le Yémen.
- La sécurité de la Mecque confiée aux Israéliens !
[2] Nous avons vu que, sous des couleurs marocaines et saoudiennes, des bombardiers israéliens ont largué des bombes atomiques tactiques sur le Yémen.
En effet, des
rapports qui se fondent sur une vidéo datée du 20 mai
2015 attirent l’attention sur une explosion massive sans précédent au
Yémen. Les rapports avancent
que l’explosion pourrait être le résultat d’une frappe nucléaire, au
moyen d’une arme nucléaire tactique. Il n’y a pas de preuve allant dans
ce sens.
Mais peu importe la nature de cette explosion, il s’agit tout de même d’un crime contre l’humanité.
Le programme nucléaire de Washington (et dont seul Tel-Aviv en profite) tel que défini dans le « bilan de posture nucléaire de 2001 » consiste à se doter d’un arsenal nucléaire tactique en vue de son utilisation contre des États non dotés d’armes nucléaires.
Depuis 2002, des armes nucléaires tactiques ayant pour cible le Moyen-Orient sont déployées par les USA, Israël et l’OTAN.
Les
armes nucléaires tactiques, les soi-disant « mini-nukes » ou bombes
nucléaires miniaturisées, sont des bombes antibunker munies d’une ogive
nucléaire. Leur capacité explosive (par exemple, la bombe B61-11) va du
tiers de la puissance de la bombe d’Hiroshima à six fois cette
puissance.
La photo ci-contre montre une bombe nucléaire tactique B61-11, qui peut être larguée d’un bombardier B-2 ou d’un F-16.
La bombe B61-11 est une véritable bombe thermonucléaire, une arme de destruction massive dans le vrai sens du terme.
Bien sûr, les médias institutionnels n’ont pas rapporté la nouvelle.
POUR VOIR LES PHOTOS ET VIDEO, cliquez sur le lien : http://www.mondialisation.ca/guerre-au-yemen-les-usa-comptent-utiliser-des-armes-nucleaires-au-moyen-orient/5453584
Mais peu importe la nature de cette explosion, il s’agit tout de même d’un crime contre l’humanité.
Le programme nucléaire de Washington (et dont seul Tel-Aviv en profite) tel que défini dans le « bilan de posture nucléaire de 2001 » consiste à se doter d’un arsenal nucléaire tactique en vue de son utilisation contre des États non dotés d’armes nucléaires.
Depuis 2002, des armes nucléaires tactiques ayant pour cible le Moyen-Orient sont déployées par les USA, Israël et l’OTAN.
B61-11 |
La photo ci-contre montre une bombe nucléaire tactique B61-11, qui peut être larguée d’un bombardier B-2 ou d’un F-16.
La bombe B61-11 est une véritable bombe thermonucléaire, une arme de destruction massive dans le vrai sens du terme.
Bien sûr, les médias institutionnels n’ont pas rapporté la nouvelle.
POUR VOIR LES PHOTOS ET VIDEO, cliquez sur le lien : http://www.mondialisation.ca/guerre-au-yemen-les-usa-comptent-utiliser-des-armes-nucleaires-au-moyen-orient/5453584