Alors qu'on vient d'apprendre que Mikhaïl Lesin, ancien Ministre et
proche conseiller de Vladimir Poutine, qui fonda la télévision
anti-système Russia Today, a été retrouvé mort de manière
suspecte dans un hôtel à Washington, à l’âge de seulement 57 ans, le
Pentagone vient d'annoncer l'envoi des F-15C Eagle pour lutter
officiellement contre l'Etat islamique (EI).
Or, ces
avions de chasse ont seulement des armes air-air, et l'État Islamique daéchien
n'a pas d'avions. Il est donc clair que le véritable adversaire de ces
avions est la Russie. Se prépare-t-on alors à de jolis combats aériens ?
Officiellement, le déploiement des F-15C Eagle, avions de combat
bimoteurs à Incirlik, en Turquie entend « assurer la sécurité » des
alliés des USA, a déclaré Laura Seal, une porte-parole du ministère de
la Défense, au Daily Beast. Cela pourrait signifier que les F-15
et les missiles air-air qu'ils transportent aideront l'armée de l'air
turque dans ses patrouilles frontalières, afin d'intercepter des avions
et des hélicoptères syriens qui se seraient écartés sur le territoire
turque. Mais plus probablement, les F-15 vont escorter des avions
d'attaque et des bombardiers lorsqu'ils frapperont des miliciens de l'EI
à proximité des forces du régime syrien et des avions de combat russes
qui, depuis le début octobre, ont bombardé l'EI et les rebelles soutenus
par les États-Unis qui combattent les troupes syriennes. Laura Seal a
refusé de discuter du déploiement en détail, mais a laissé entendre son
véritable but : « Je n'ai pas dit que cela ne porterait pas sur la Russie », a-t-elle dit.
Ainsi,
les F-15 de l'US Air Force envoyés en Turquie sont bien les premiers
avions de guerre US dans la région qui sont dévoués strictement aux
combats aériens. Les autres avions de chasse, avions d'attaque et
bombardiers déployés par le Pentagone, y compris les F-22, F-16, A-10 et
B-1 transportent des bombes et des missiles air-sol et ont mis l'accent
sur la suppression des miliciens sur le terrain.
À
l'opposé, les F-15 portent des armements air-air, et leurs pilotes sont
formés exclusivement pour abattre les avions de guerre ennemis. Il est
intéressant de noter que les F-15C n'ont jamais été déployés en
Afghanistan et n'ont jamais participé à l'occupation US de l'Irak. Il
est donc clair maintenant que la guerre en Syrie entre dans une nouvelle
dimension et il importe de signaler ce changement.
Lors des débats télévisés des candidats républicains aux Etats-Unis, le milliardaire Donald Trump a déclaré soutenir la Russie dans son opération militaire entamée en Syrie contre l'Etat islamique.
"Si M.Poutine veut aller en Syrie y chasser l'Etat islamique, je suis à 100% pour cela, et je ne comprends pas qu'on puisse s'y opposer", a affirmé M.Trump.
M.Trump a également appelé d'autres Etats à s'engager de manière plus active dans la lutte internationale contre le terrorisme, représenté par l'organisation djihadiste Etat islamique.
"Tous les pays devraient être là", a-t-il ajouté.
Donald Trump a notamment souligné qu'entre deux maux il fallait choisir le moindre: quoiqu'il n'éprouve pas de sympathie envers le président syrien actuel Bachar el-Assad, l'homme politique américain n'exclue pas la possibilité que les représentants de l'opposition syrienne puissent s'avérer encore pires:
"Nous ne savons pas qui sont ces gens et de quelle façon ils se comporteront. Ils peuvent être pires que Bachar el-Assad. Regardez la Lybie et l'Irak. Nous avons dépensé 2 trillions de dollars et jetez un coup d'œil au bordel qu'il y a là-bas maintenant", a conclu l'homme politique.
D'après un sondage récent de CNN, Donald Trump est le mieux placé par rapport aux autres candidats aux primaires du parti républicain, avec 24% d'opinions favorables de la part des électeurs.
Du
coup, l'envoi du porte-avions français Charles de Gaulle ne sera
peut-être pas seulement de la gesticulation comme les observateurs
militaires français le croient peut-être trop naïvement.
Trump appelle à suivre l'exemple de Poutine
Le candidat du parti Républicain à la présidentielle américaine Donald Trump approuve entièrement l'opération russe en Syrie menée contre le groupe djihadiste Etat islamique.Lors des débats télévisés des candidats républicains aux Etats-Unis, le milliardaire Donald Trump a déclaré soutenir la Russie dans son opération militaire entamée en Syrie contre l'Etat islamique.
"Si M.Poutine veut aller en Syrie y chasser l'Etat islamique, je suis à 100% pour cela, et je ne comprends pas qu'on puisse s'y opposer", a affirmé M.Trump.
M.Trump a également appelé d'autres Etats à s'engager de manière plus active dans la lutte internationale contre le terrorisme, représenté par l'organisation djihadiste Etat islamique.
"Tous les pays devraient être là", a-t-il ajouté.
Donald Trump a notamment souligné qu'entre deux maux il fallait choisir le moindre: quoiqu'il n'éprouve pas de sympathie envers le président syrien actuel Bachar el-Assad, l'homme politique américain n'exclue pas la possibilité que les représentants de l'opposition syrienne puissent s'avérer encore pires:
"Nous ne savons pas qui sont ces gens et de quelle façon ils se comporteront. Ils peuvent être pires que Bachar el-Assad. Regardez la Lybie et l'Irak. Nous avons dépensé 2 trillions de dollars et jetez un coup d'œil au bordel qu'il y a là-bas maintenant", a conclu l'homme politique.
D'après un sondage récent de CNN, Donald Trump est le mieux placé par rapport aux autres candidats aux primaires du parti républicain, avec 24% d'opinions favorables de la part des électeurs.
Abou Bakr Al-Baghdadi fuit la Syrie pour l’Irak
le faux calife |
Le chef du groupe terroriste Etat islamique, Abou Bakr Al-Baghdadi, est passé de la ville syrienne de Albu Kamal à la ville irakienne de Mossoul dans la province de Ninive. Albu Kamal, situé dans le gouvernorat de Deir Ezzor est une ville paisible à la frontière avec l’Irak.Abou Bakr al-Baghdadi ainsi que ses proches lieutenants sont entrés à Mossoul secrètement, fuyant les bombardements russes à travers une zone désertique, qui est sous le contrôle des terroristes sur la frontière entre l’Irak et la Syrie.
Les Américains fournissent des « rebelles sélectionnés » en armes capables de descendre des avions de ligne !
Les US traitent la Russie comme si ce pays était le Honduras ou
la Grenade. Leur degré de folie est sans limite.
C’est dans le contexte de l’attentat contre l’avion de ligne russe où périrent, au-dessus du Sinaï, 224 passagers, que nous apprenons par le Wall Street Journal que la CIA exhorte Saoudiens et Turcs, de fournir aux « rebelles syriens sélectionnés » du matériel capable de descendre des avions de lignes.
Cette information est recoupée par le site russe en anglais, Vestnik. On se demande véritablement comment John Kerry peut encore regarder en face Sergueï Lavrov durant les négociations de paix à Vienne ! Une vidéo publiée par l’EI, retirée depuis, montrait cinq hommes félicitant leurs « frères » égyptiens de leur exploit !
Une question récurrente se pose : ces « militants » ont-ils réellement pu descendre l’avion ? Alors que le Pentagone déploie des troupes en Syrie, Washington soutient la livraison d’armes à des « forces modérées » anti régime à travers les Saoudiens et les Turcs !
L’incroyable est que les armes sont des systèmes de défense, portables à l’épaule, capables de descendre des avions de ligne, appelés aussi « MANPAD ». Mais, ne vous inquiétez pas, ces armes seront dans les mains de « rebelles sélectionnés ». Les Américains et leurs alliés régionaux augmentent ces livraisons afin d’aider les « rebelles modérés » à tenir au sol et défier ainsi l’intervention de la Russie, comme de l’Iran, alliés de Bachar. Cela malgré les déclarations publiques d’Obama de ne pas envenimer ce conflit américano-russe.
Pourtant, un officiel de l’administration Obama vient de déclarer que les militaires font pression pour renverser Bachar du pouvoir. Ce qui est fou, c’est que la CIA, avec ses gros sabots menteurs, dans le but de nier ses turpitudes, déclare que : « peut-être y-a-t-il eu des MANPADS anciens qui ont été introduits en contrebande en Syrie par des canaux non contrôlés par la CIA ». Or, c’est durant les dernières semaines, lorsque les interventions russes se sont intensifiées, que la CIA et ses partenaires ont équipé les « rebelles sélectionnés » dans le nord de la Syrie, incluant aussi avec des missiles anti char TOW.
Cerise sur le gâteau de l’absurdité américaine, Washington, afin qu’un 747 ne soit pas touché par hasard en plein vol, « s’assurera d’équiper ces armes avec des logiciels spéciaux, qui ne pourront être utilisés que dans certains endroits ». Apparemment, il n’est pas suffisant que les Américains livrent des missiles antichars aux rebelles,mais désormais, avec l’Arabie Saoudite, ils pourvoient ces mêmes rebelles d’une puissance de feu capable de descendre des avions.
Et, si les médias occidentaux rapportent ces faits, lorsqu’ils le font, c’est avec une bonne conscience aveugle sur les conséquences, lesquelles fatalement mèneront à une guerre mondiale et atomique, comme le prédit depuis déjà quelques mois Noam Chomsky, adversaire déclaré, et avec raison, de la doctrine Wolfowitz va-t-en guerre. Les US traitent la Russie comme si ce pays était le Honduras ou la Grenade. Leur degré de folie est sans limite.
C’est dans le contexte de l’attentat contre l’avion de ligne russe où périrent, au-dessus du Sinaï, 224 passagers, que nous apprenons par le Wall Street Journal que la CIA exhorte Saoudiens et Turcs, de fournir aux « rebelles syriens sélectionnés » du matériel capable de descendre des avions de lignes.
Cette information est recoupée par le site russe en anglais, Vestnik. On se demande véritablement comment John Kerry peut encore regarder en face Sergueï Lavrov durant les négociations de paix à Vienne ! Une vidéo publiée par l’EI, retirée depuis, montrait cinq hommes félicitant leurs « frères » égyptiens de leur exploit !
Une question récurrente se pose : ces « militants » ont-ils réellement pu descendre l’avion ? Alors que le Pentagone déploie des troupes en Syrie, Washington soutient la livraison d’armes à des « forces modérées » anti régime à travers les Saoudiens et les Turcs !
L’incroyable est que les armes sont des systèmes de défense, portables à l’épaule, capables de descendre des avions de ligne, appelés aussi « MANPAD ». Mais, ne vous inquiétez pas, ces armes seront dans les mains de « rebelles sélectionnés ». Les Américains et leurs alliés régionaux augmentent ces livraisons afin d’aider les « rebelles modérés » à tenir au sol et défier ainsi l’intervention de la Russie, comme de l’Iran, alliés de Bachar. Cela malgré les déclarations publiques d’Obama de ne pas envenimer ce conflit américano-russe.
Pourtant, un officiel de l’administration Obama vient de déclarer que les militaires font pression pour renverser Bachar du pouvoir. Ce qui est fou, c’est que la CIA, avec ses gros sabots menteurs, dans le but de nier ses turpitudes, déclare que : « peut-être y-a-t-il eu des MANPADS anciens qui ont été introduits en contrebande en Syrie par des canaux non contrôlés par la CIA ». Or, c’est durant les dernières semaines, lorsque les interventions russes se sont intensifiées, que la CIA et ses partenaires ont équipé les « rebelles sélectionnés » dans le nord de la Syrie, incluant aussi avec des missiles anti char TOW.
Cerise sur le gâteau de l’absurdité américaine, Washington, afin qu’un 747 ne soit pas touché par hasard en plein vol, « s’assurera d’équiper ces armes avec des logiciels spéciaux, qui ne pourront être utilisés que dans certains endroits ». Apparemment, il n’est pas suffisant que les Américains livrent des missiles antichars aux rebelles,mais désormais, avec l’Arabie Saoudite, ils pourvoient ces mêmes rebelles d’une puissance de feu capable de descendre des avions.
Et, si les médias occidentaux rapportent ces faits, lorsqu’ils le font, c’est avec une bonne conscience aveugle sur les conséquences, lesquelles fatalement mèneront à une guerre mondiale et atomique, comme le prédit depuis déjà quelques mois Noam Chomsky, adversaire déclaré, et avec raison, de la doctrine Wolfowitz va-t-en guerre. Les US traitent la Russie comme si ce pays était le Honduras ou la Grenade. Leur degré de folie est sans limite.