Le
président al-Assad a reçu un appel téléphonique de son homologue
russe le félicitant pour la ré-instauration de la sécurité dans la ville
de Palmyre.
Si Daech est "officiellement" l’ennemi de la France, alors pourquoi
l’assourdissant silence de François le Compatissant et de Manuel
le Sioniste ? Quant à Obama et Cameron, c'est "botus et mouche cousue".
Regretteraient-ils la défaite de Daech ? Le message des médias occidentaux et des
"spécialistes" officiels est celui du Qatar, de l'Arabie, de la Turquie et d'Israël, c'est à dire des sponsors du terrorisme islamiste qui frappe aussi bien les "Arabes" que les Occidentaux. Quand on crache sur le ciel, il ne faut pas s'étonner de recevoir son propre crachat dans l’œil.
Le président Bachar
al-Assad a reçu un contact téléphonique de son homologue russe, Vladimir
Poutine, le félicitant pour la réinstauration de la sécurité dans la
ville de Palmyre.
Le président al-Assad a
affirmé au président Pouline que la disposition de l’armée à récupérer
la ville et l’appui efficace de l’armée de l’air russe avaient réalisé ce grand accomplissement pour la Syrie et l’humanité.
Le président al-Assad a
indiqué que la ville de Palmyre qui était détruite et restaurée plus
d’une fois à travers les siècles, sera restaurée de nouveau pour qu’elle
demeure un trésor et un patrimoine culturel pour le monde .
Pour sa part, le président Poutine a affirmé que l’armée russe poursuivra son appui à la Syrie dans la lutte antiterroriste. Obama et Cameron ont avalé leur langue |
La
Grande Bretagne aurait pris la décision de ne pas se prononcer au sujet
de la libération de Palmyre par l'armée syrienne, considérée
actuellement comme la plus grande défaite de «Daech» depuis deux ans,
s'offusque le quotidien britannique The Independent.
«Lorsque
des bourreaux noirs ont quitté Palmyre ce week-end, M. Obama et M.
Cameron ont gardé le silence», lit-on dans l'article de Robert Fisk.
Des
terroristes de «Daech» ont effectué récemment une série d'attaques à
Bruxelles faisant, selon un dernier bilan, 28 victimes et plus de 300
blessés de 20 nationalités, a rappelé M. Fisk.
«Ne devrions-nous pas applaudir la plus importante défaite militaire de l'histoire de Daech?», demande le journaliste.
En
outre, M. Fisk estime que si les forces syriennes, avec l'aide des
militaires russes, prennent la ville de Raqqa, «capitale» de «Daech»,
l'Occident gardera de nouveau le silence.
«Je
n'ai pas pu m'empêcher de sourire quand j'ai lu que le commandement des États-Unis avait fait rapport de deux frappes aériennes sur les
positions des terroristes de Daech aux alentours de Palmyre, dans les
jours précédant sa libération. C'est tout ce que vous deviez savoir sur
la +guerre américaine contre le terrorisme+. Ils voulaient détruire
Daech mais pas autant que ça», écrit Robert Fisk.
L'armée
syrienne a repris le contrôle total de Palmyre, dimanche, après en
avoir chassé les terroristes de «Daech» qui tenaient depuis près d'un an
cette ville antique du centre de la Syrie.
La
ville de Palmyre, dont les vestiges sont classés patrimoine mondial par
l'Unesco, a une importance aussi bien historique que stratégique. Un
désert s'étend au nord et au nord-ouest de Palmyre. La reprise de la
ville a privé «Daech» du contrôle de 20% des territoires occupés. Le
commandement des forces armées syriennes pourra ainsi entamer une
progression vers la ville de Raqqa, «capitale» de Daech, et procéder au
déblocage de Deir ez-Zor, assiégée par les terroristes.
Le gouvernement U.S. embarrassé par la reprise de Palmyre
Le 23 mars dernier se tenait comme chaque jour le point presse du Département d’État américain (U.S. Department of State
– équivalent du ministère des Affaires étrangères) durant lequel Mark
Toner, porte-parole du cabinet, s’est montré extrêmement gêné devant les
questions portées sur la reprise de la ville de Palmyre par le
gouvernement syrien. Entre rires nerveux et réponses hésitantes, Mark
Toner n’aura pas manqué d’exprimer tout le malaise de la diplomatie
américaine face à la résistance de l'armée syrienne contre les troupes
de l’Etat Islamique. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de
telles maladresses du
Département d’État U.S. en matière de communication, mais celle-ci nous
rappelle à nouveau les difficultés qu’ont ces intermédiaires du
gouvernement à expliquer au commun des mortels des décisions vides de
sens et pour le moins confuses. En témoigne le présent exemple : la
reprise de Palmyre ne semble pas arranger les affaires américaines,
malgré tous les « efforts » déployés pour mettre un terme aux avancées
de l’EI. Pourquoi ?
Retranscription du point presse quotidien du Département d’État américain – 23 mars 2016 Journaliste #1 |
Dans le Figaro Hadrien Desuin résume bien la situation
« L'Europe se relève à peine des derniers attentats bruxellois. Comme à chaque tuerie islamiste, la foule allume des bougies. On se recueille, on dessine des cœurs à la craie, les drapeaux sont en berne et on pleure. On se promet que rien ne doit changer et qu'on vivra comme avant. ...Tandis qu'en Europe on se drape dans le deuil et le déni, la bataille fait rage contre Daech en Syrie. Au moment où ces lignes sont écrites, les forces syriennes appuyées par les milices chiites irano-libanaises ainsi que l'aviation russe, se battent pour reprendre Palmyre aux mains des barbares. A l'heure qu'il est des soldats tombent et donnent leur vie pour nous venger. Quelle aide fournissons-nous à ces hommes qui tentent de libérer des populations civiles asservies par une charia implacable ? Que fait la France pour sauver ce qui reste de ce patrimoine mondial de l'humanité ? Rien. Absolument rien. Nous n'avons rien fait pour sauver Palmyre il y a un peu moins d'un an. Nous ne ferons rien pour libérer Palmyre. En dix mois, nous n'avons rien appris et rien compris.
La réalité crève les yeux, et on continue à se mettre la tête dans le sable. La Russie est notre meilleure alliée avec Damas pour lutter contre Daech en Syrie. Et nous refusons toujours de nous unir à elle pour frapper Daech.
Alors que toute la Syrie anti-islamiste s'apprête à remporter une victoire symbolique autant que stratégique contre les hordes djihadistes de Daech, les réactions occidentales risquent de se faire discrètes. Coïncidence heureuse ou rideau de fumée, on annonce une offensive imminente vers Mossoul en Irak. Pas question de remercier la Russie ou l'Iran de leur aide militaire en Syrie. Impossible d'applaudir à cette victoire contre Daech. Depuis le temps qu'on nous répète que Daech et Bachar sont complices, c'est un petit peu compliqué d'expliquer le contraire à présent. La réalité crève les yeux, et on continue à se mettre la tête dans le sable. La Russie est notre meilleure alliée avec Damas pour lutter contre Daech en Syrie. Et nous refusons toujours de nous unir à elle pour frapper Daech. Combien de fois a-t-on répété que la Russie et le régime syrien ne se battaient pas contre Daech mais contre « l'opposition modérée » ? Des milliers de fois sans doute. Cette version officielle a été reprise sans preuve dans les médias en dépit de l'évidence. Cette fois-ci, le récit officiel de la guerre va être difficile à entendre. Il faudra bien admettre que la Russie et la Syrie de Bachar Al-Assad sont en première ligne contre Daech tandis que nous les regardons faire.
Après plus de cinq ans de guerre civile syrienne, il serait temps de changer de stratégie et de sécher nos larmes. Contre Daech, on ne devrait pas avoir de scrupules à se battre aux côtés des Russes, des Kurdes et de l'armée syrienne. C'est un moindre mal qui doit l'emporter sur toute autre considération. A Palmyre, celui qui ne se bat pas contre Daech est quelque part avec lui.
La meilleure réponse à apporter aux attentats qui frappent notre continent tous les quatre mois, ce n'est pas de s'agenouiller devant un lumignon ou de s'interroger sur l'état d'urgence. Ce n'est pas de hisser un grand drapeau blanc en haut de la cathédrale de Strasbourg. Ce n'est pas seulement un grand sursaut national contre l'islam radical, infiltré sur notre sol, qui est nécessaire. C'est aussi en Syrie qu'il faut changer d'alliés. On renâcle à se battre aux côtés des russes et des syriens qui sont en première ligne contre Daech au prétexte qu'ils ne sont pas de parfaits démocrates. On préfère encourager contre eux une « rébellion modérée » qui n'en est pas une. Cette vision stratégique a un nom, l'angélisme. A Bruxelles, à Paris comme en Syrie, l'angélisme doit laisser place au réalisme. »
Paris est prisonnier de pseudo spécialistes qui se sont toujours trompés...