Des rapports ont fait surface
aux États-Unis suggérant que le gouvernement américain a injecté, dans les années 1970, à Muhammad Ali, un "médicament" connu pour causer la
maladie de Parkinson. Ce complot ourdi
par le gouvernement américain avait pour objectif de faire taire définitivement son critique le plus
acerbe, le plus influent, le plus charismatique et le plus dangereux dans le Monde : le plus génial boxeur de tous les temps.
Depuis l'avènement des islamistes en Tunisie, et dans le cadre de la coopération mondiale entre les Frères Musulmans (Al-Qaïda/Al-Nosra, ISIS/EI/Daech, Ennahdha, les Wahhabites, etc.), ces méthodes d'assassinat par maladies incurables ont été fournies par la CIA à ses mercenaires islamo-sionistes [1], qui l'utilisent en Tunisie et ailleurs.
Depuis l'avènement des islamistes en Tunisie, et dans le cadre de la coopération mondiale entre les Frères Musulmans (Al-Qaïda/Al-Nosra, ISIS/EI/Daech, Ennahdha, les Wahhabites, etc.), ces méthodes d'assassinat par maladies incurables ont été fournies par la CIA à ses mercenaires islamo-sionistes [1], qui l'utilisent en Tunisie et ailleurs.
Il a été tué par une injection de méthylphényle
tetrahydropyrinide (MPTP), une amphétamine, qui génère rapidement et avec
certitude la maladie de Parkinson, selon
le rapport de toxicité de ce médicament. En 1976, Barry Kidston, diplômé
de chimie du Maryland, s’est volontairement injecté le MPTP et dans les trois
jours suivants, il a commencé à afficher les symptômes de la maladie de
Parkinson.
Muhammad Ali a été examiné par la clinique Mayo en
1981 et on a déclaré au monde qu'Ali avait une légère démence pugilistique, une maladie
commune chez les boxeurs. Et comme les années passaient, le monde a accepté
l'idée que sa carrière de boxeur lui a causé la maladie de Parkinson.
Mais est-ce que ceci a un sens? Eh bien en fait, non.
Il n'y a pas d'autres cas connus chez des boxeurs pour lesquels une démence
pugilistique a dégénéré en maladie de Parkinson. Cela ne s’est jamais produit
et ne se produit pas. Beaucoup de boxeurs ont pris des coups bien pires et bien plus
réguliers que ceux encaissés par Ali tout au long de leur carrière, et aucun
d'entre eux n’a développé la maladie de Parkinson suite à une démence
pugilistique.
Si les rapports sont corrects et que du MPTP at été
injectés à Ali à la clinique Mayo, le gouvernement américain a accompli le
crime parfait : personne ne leva un sourcil ou posé de questions. Le monde a
simplement accepté que la transformation d'Ali d’un dangereux radical en une icône
câline était due à une maladie causée par sa carrière de boxeur.
Mais le propre neurologue de Muhammad Ali, le Dr
Abraham Lieberman, a rejeté cette explication, en disant qu'Ali ne prenait pas
de coups à la tête qui auraient causé la maladie. Ce n’était pas non plus génétique.
Lieberman dit qu'il est «impossible» de savoir, à l’époque, quelle était la
véritable la cause.
"Aux gens qui me posent la question à ce sujet,
je réponds: regardez George Foreman. Il a boxé plus longtemps que Muhammad Ali,
il a pris beaucoup plus de coups à la tête et il est en train de vendre à la
télévision des batteries de cuisine. "
L’ancien boxeur Freddie Roach, devenu l'entraîneur
Manny Pacquiao, a acquis la maladie de Parkinson en 1990, mais elle se
manifeste différemment. Il ne tremble pas et il peut converser presque
normalement. On dit que Roach est capable de contrôler sa maladie grâce à des
médicaments, à des injections, et il poursuit activement la formation d'autres boxeus. Ses médecins disent que son excellente coordination main-œil a
ralenti la maladie.
Mais si tel était le cas, alors sûrement l'extraordinaire coordination main-œil d’Ali aurait empêché son état de devenir
tellement incapacitant qu'il a rapidement
détruit sa capacité à parler de manière articulée, et qui était, avant sa maladie, son plus grand
cadeau physique. Et si Freddie Roach peut contrôler son état avec des
médicaments et de la formation, alors sûrement Ali aurait pu faire la même
chose.
Mais les différences dans leurs conditions peuvent être
expliquées : Freddie Roach ne constitue pas une menace pour le gouvernement, Muhammad Ali, si.
avec Martin Luther King |
Silencieux
Il est facile d'oublier ce qu’un dangereux outsider comme
l’était Muhammad Ali, avant que sa voix ne fut réduite au silence. Le plus
célèbre projet de "résister" dans l'histoire, il l'a partagé avec Martin Luther
King et Malcolm X. Les administrations Nixon et Johnson ont même saboté son téléphone.
La plupart des gens peuvent exprimer librement leur
foi et leurs croyances, sans grand risque, mais Muhammad Ali, en se convertissant à l'islam au nom de la "résistance à l'esclavagisme chrétien", a tout risqué - sa
carrière, sa famille, et ses finances.
Il était un ennemi de l’establishment, et il était prêt à se battre pour ses convictions. Son
permis de boxeur professionnel a été révoqué dans la fleur de sa carrière pour son
refus de combattre dans la guerre d'extermination menée par les USA au Vietnam (3 millions de morts). Il a été condamné à cinq ans de
prison.
Mais ils ne pouvaient pas le briser. "La lèvre de
Louisville", comme il a été surnommé tôt dans sa carrière, était devenu plus
fort et plus influent.
En ce qui concerne l'establishment, Ali a été béni
avec la qualité la plus dangereuse de toutes : le charisme. Il avait
l'étrange capacité à se faire aimer et admirer, même si vous n’étiez pas
d'accord avec ce qu'il représentait. Même le KKK était sensible à ses
charmes.
Aucun athlète, aucun homme politique, aucun
prédicateur n’ a jamais eu une voix aussi efficace que celle d’Ali.
S'il était
si efficace tout en consacrant son esprit, son corps et son âme à sa vie sur le
ring, imaginez le succès qu'il aurait pu avoir après sa retraite, lorsqu’il
aurait pu utiliser son esprit, son corps et son âme pour faire des changements
en dehors du ring.
Muhammad Ali et Malcolm X
Martin Luther King a été assassiné. Malcolm X a été
assassiné. Muhammad Ali, un trop grand nom pour être assassiné de la même manière qu’eux, a
été réduit au silence scientifiquement.
Ce ne fut pas son plan de finir comme une adorable icône de l’establishment. Il ne voulait pas
être vénéré comme une star sanctifiée du sport. Muhammad Ali était une figure
politique puissante et dangereuse. Il est peut être mort en 2016, mais le monde l’a
tristement perdu quand sa voix et sa
force lui ont été volées à la fin des années 70.
Baxter Dmitry
La haine contre Cassius-Ali, substantivée par le déferlement de fureur lorsqu’il refusa de partir au Vietnam et se retrouva en prison, n’avait pas pour cause sa couleur de peau mais parce qu’il n’était pas “le bon Noir” prêt à s’intégrer dans le Système ; il fallait l’entendre insulter son adversaire Sonny Liston, Noir également mais plus modéré, de “sale nègre” et de “house slave” (nom donné aux esclaves collaborant avec leurs maîtres). D'ailleurs, nombre de libéraux-progressistes blancs/noirs autant que les conservateurs-interventionnistes le dénonçaient dans ce qui était jugé par eux si excessif dans sa critique. (Aujourd’hui, des hommages plus respectables lui viennent de libertariens qu’on dit d’extrême-droite, pour son opposition au Vietnam comme marque expansionniste et interventionniste du super-Léviathan qui trône à Washington.)
Bref, Cassius-Ali n’était pas un Barack Obama en herbe malgré les
fleurs que lui balance Barack aujourd’hui, de “frère de couleur” à
“frère de couleur”. Il n’était pas prêt, dans le temps de sa gloire et
de sa lucidité, à échanger une pseudo-libération (plus d’un siècle tout
de même après la guerre de Sécession, menée et gagnée vous assure-t-on
en haut lieu, et encore pour l’émancipation des esclaves vous
explique-t-on officiellement), – contre une place de choix dans la
société américaniste selon la définition qu’en donne Tocqueville :
« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire,
qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur
sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il
ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour
objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne
cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il
aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se
réjouir.
» Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être
l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit
et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs
principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs suc- cessions,
divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entière- ment le
trouble de penser et la peine de vivre ? »
Mort après une longue maladie qu'on lui a inoculée, qui fit de lui l’ombre pathétique de
lui-même, et qui permit au Système, à son insu, de le récupérer avant
même que ne vienne l’ombre de la mort, Cassius-Ali était l’archétype
virulent du “révolté” au contraire du Noir émancipé-Système, et devenu
plus tard, malheureusement, le stéréotype du “révolté” trahi par son
destin.
Will Smith et Lennox Lewis porteront son cercueil
Will Smith et Lennox Lewis. |
HOMMAGE
- Les préparatifs des obsèques du boxeur décédé vendredi 3 juin à 74 ans
se précisent. Ainsi, on apprend ce mardi que ce sont l'acteur Will
Smith et l'ancien "poids lourds" Lennox Lewis qui porteront le cercueil de
Muhammad Ali lors de ses funérailles, vendredi 10 juin.