Les militaires américains sont passés
maîtres dans l’art de camoufler leurs opérations secrètes sous le
couvert de recherches pacifiques. Ainsi, HAARP signifie « High
Atmosphere Auroral Rechearch Program » (« programme de recherche sur les
aurores boréales en haute atmosphère »), un nom calculé pour ne faire
peur à personne, avec un budget apparemment pas trop élevé (30 millions
de dollars par an officiellement).
En
réalité, depuis plus de quinze ans, se déroule sous ce couvert un
projet gigantesque de construction d’une nouvelle arme terrifiante. La
première réalisation est une station située à Gakona en en Alaska,
station dont la puissance double régulièrement au fur et à mesure que de
nouvelles installations voient le jour (960 kW en 2003, 3,6 mégawatts
en 2006, 20 mégawatts en 2008). D’autres stations sont en construction.
Mais cela ne constitue que la partie émergée de l’iceberg. L’île
américaine de Diego Garcia, au sud ouest de l’inde, serait un autre
maillon de HAARP. Il y en aurait un autre à Pine Gap, en Australie.
L’objectif réel de HAARP est simple : pouvoir atteindre et bombarder
à volonté n’importe quel point de la terre et de l’espace proche avec
un faisceau d’énergie directif ultra-puissant… sans utiliser de
satellite ! Mais en fait Haarp marche si bien qu’un grand nombre de
nouveaux objectifs sont apparut possibles et sont en cours de
développement / tests :
- Détruire en vol les missiles, fusées, avions et satellites,
- Mettre HS des installation electriques civiles et militaires
- Communiquer avec les sous-marin même à grande profondeur
- Provoquer des incendies dans des installations industrielles
- Interdire les communications radio sur une zone donnée, à volonté
- Scanner le sol et les océans à grande profondeur
- Manipuler à distance l’esprit des gens et le comportement des foules (si, si !)
- Réaliser un bouclier antimissile pour les USA
- Attaquer des cibles au sol
- Et même… contrôler le climat et créer une arme climatique
Ces objectifs ne sont pas bien sûr avoués par les américains, car
ils sont contraire à la convention ENMOD de 1977 qui interdit les
modifications de la biosphère à des fins hostiles. Notons cependant que
les nations-unis ont récemment, sur l’instigation des américains, exclu
de leur ordre du jour les changements climatiques résultant des
programmes militaires. Cependant, les USA n’ont pu empêcher quelques
informations de filtrer, et cela a commencé à alarmer les autorités de
certains pays. En février 1998, le Comité des affaires étrangères, de la
sécurité et de la politique de défense du parlement européen a tenu une
audience publique à Bruxelles au sujet de HAARP. Ce comité à présenté
au parlement européen en 1999 une motion stipulant que « HAARP… en vertu
de son impact étendu sur l’environnement , constitue une préoccupation
mondiale… [le comité] demande que ses implications légales, écologiques
et éthiques soient évalués par un organisme international indépendant…
[le comité] regrette le refus réitéré des États-Unis d’apporter des
preuves à l’audience publique concernant les risques pour
l’environnement et le public du programme HAARP ». Cette requête fut
rejetée sous le prétexte que la Commission Européenne ne disposait pas
de la juridiction nécessaire lui permettant de s’immiscer dans les liens
entre l’environnement et la défense. La vérité, c’est que Bruxelles ne
souhaitait pas entrer en conflit ouvert avec Washington… Retenons une
chose : Haarp, c’est du sérieux.
La Douma, le parlement Russe, s’est également inquiétée de HAARP : en
2002 ses membres ont exprimé leur vive inquiétude en évoquant « un saut
qualitatif considérable en matière d’armement ». Le rapporteur a
indiqué trois sites prévus pour HAARP : Alaska, Groënland et Norvège. Un
appel contresigné par 90 députés de la Douma a été transmis à l’ONU
ainsi qu’au parlement et leaders des pays adhérents à l’ONU.
Comment ça marche ?
HAARP
utilise les propriétés de l’ionosphère, une couche atmosphérique située
à 270 Km d’altitude environ, qui possède la propriété de réfléchir les
ondes radio. Les radio-amateurs connaissent bien l’ionosphère, c’est
elle qui leur permet d’établir par exemple des liaisons radio
transatlantiques, sans satellite. L’ionosphère est ainsi une sorte de
miroir radio naturel, qui renvoie vers le sol les ondes radio (de
certaines fréquences précises) émises depuis la terre. L’ionosphère est
ainsi appelée parce que ce sont des ions (des atomes électrisés) qui
réfléchissent les ondes.
Seulement l’ionosphère est capricieuse. Les conditions radio et les
fréquences changent d’heure en heure, voire de minute en minute, et sont
sujettes aux variations de l’activité solaire. C’est d’ailleurs dans
l’ionosphère que se produisent les aurores boréales, ou aurores
polaires.
image: http://sboisse.free.fr/technique/images/artificial_mirror.gif
image: http://sboisse.free.fr/technique/images/artificial_mirror.gif
D’où
l’idée : et si on pouvait, avec un émetteur HF de forte puissance,
contrôler l’ionosphère, au moins sur une petite portion (quelques
centaines de kilomètres carrés), et la transformer en un miroir
parfait, et même en un miroir parabolique parfait, est-ce qu’on ne
pourrait pas en profiter pour envoyer un second faisceau d’ondes, bien
plus puissant, qui se réfléchirait sur ce miroir pour frapper toute
cible désignée avec une précision de quelques mètres ?
(le dessin ci-dessus est dû à Jean-Pierre Petit, qui a par ailleurs sur son site une excellente page sur Haarp) Dit comme ça, ça parait simple, mais les détails techniques sont très compliqués. Les américains, toutefois, semblent y être parvenus. La station de Gakona (Alaska), malgré sa gigantesque puissance HF émise, ne sert qu’à amorcer dans l’ionosphère les conditions radio pour que d’autres stations, bien plus puissantes (!) (on parle ici de gigawatts émises par radio) et opérant dans d’autres gammes de fréquence (VLF et ELF), puissent utiliser le miroir ainsi créé pour atteindre instantanément une cible au sol, en vol ou dans l’espace, partout dans le monde, et avec une puissance telle que la cible est immédiatement vaporisée. Haarp a ceci de « merveilleux » que le miroir ionosphérique fonctionne dans les deux sens et permet aussi de créer un radar parfait, donc de suivre la cible en même temps qu’on la détruit. Et comme l’ionosphère se désionise très rapidement, aucune preuve ne peut être apportée quant à l’auteur du tir. Ni vu ni connu ! Mais s’il n’y avait que ça…
De nombreux experts en armement et scientifiques ont fait part de leur vive inquiétude face à HAARP, y compris au parlement européen. Le physicien allemand Zielinsky et le chimiste Richard William affirment que les énormes puissances mises en jeu sont susceptibles d’influencer la météorologie d’un pays et d’y provoquer des effets catastrophiques. Gratan Healy, expert en énergie, a été chargé par des parlementaires de rassembler des preuves sur cette arme terrifiante.
(le dessin ci-dessus est dû à Jean-Pierre Petit, qui a par ailleurs sur son site une excellente page sur Haarp) Dit comme ça, ça parait simple, mais les détails techniques sont très compliqués. Les américains, toutefois, semblent y être parvenus. La station de Gakona (Alaska), malgré sa gigantesque puissance HF émise, ne sert qu’à amorcer dans l’ionosphère les conditions radio pour que d’autres stations, bien plus puissantes (!) (on parle ici de gigawatts émises par radio) et opérant dans d’autres gammes de fréquence (VLF et ELF), puissent utiliser le miroir ainsi créé pour atteindre instantanément une cible au sol, en vol ou dans l’espace, partout dans le monde, et avec une puissance telle que la cible est immédiatement vaporisée. Haarp a ceci de « merveilleux » que le miroir ionosphérique fonctionne dans les deux sens et permet aussi de créer un radar parfait, donc de suivre la cible en même temps qu’on la détruit. Et comme l’ionosphère se désionise très rapidement, aucune preuve ne peut être apportée quant à l’auteur du tir. Ni vu ni connu ! Mais s’il n’y avait que ça…
De nombreux experts en armement et scientifiques ont fait part de leur vive inquiétude face à HAARP, y compris au parlement européen. Le physicien allemand Zielinsky et le chimiste Richard William affirment que les énormes puissances mises en jeu sont susceptibles d’influencer la météorologie d’un pays et d’y provoquer des effets catastrophiques. Gratan Healy, expert en énergie, a été chargé par des parlementaires de rassembler des preuves sur cette arme terrifiante.