Je vous enjoins
de lire l'article qui suit. C'est une théorie qui, d'après l'ascension
fulgurante de Macron, tient la route. Seule une révélation de wikileaks
pourrait étayer cette thèse. A voir d'ici les semaines à venir, donc.
Avertissement :
Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle vous
explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus
hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance
gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs
qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence
à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page.
Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire
traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux
qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou
confusioniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en
synergie des éléments. Bonne lecture.
Propos liminaires
Quand on
parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise
particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux,
ce n’est qu’un postulat!) que les cyber attaques russes sont une réalité. Dès
lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à
un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage
politique français. Les russes sauraient ils qui est Macron depuis longtemps ?
Ont-ils suivi son ascension ?
Le
questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian
Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia: “ Nous
possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la
présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la
correspondance privée de l’ex secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et
comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il
nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (centrale d’écoute et de
tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et
ses différents protagonistes.
Assange veut
il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un
candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017
?
Peut – être.
Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des russes qui le considèrent alors
comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est
elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments
troublants dans le parcours de Macron.
Il n’échappe
à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs: tout faire
pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester
dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez
que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque? Eh bien vous vous
trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle définit par
les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la
démocratie et l’économie dans le monde.
Des hauts
fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la
stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il
entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des
élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit,
c’est surprenant !
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L’histoire
incroyable de MACRON, le nouveau messie français.
Le contexte
Le National
Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la
démocratie) est une fondations privée à but non lucratif des États Unis, fondée
en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit
rien cette alliance gauche-droite?), bien que son orientation générale soit
celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et
le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous
l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED
finance de nombreux think tanks dans le monde. Ce sont les chambres de commerce
américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google,
Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a
été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la centrale
qui s’occupait de cette stratégie auparavant.
Rassurez vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des
élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des
membres de la CIA.
L’action de
la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance
droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ».
Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la
démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de
la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui
puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre…
plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties
(l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la
transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre« les
populismes » (tiens, tiens,) et les extrêmes.
La
mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes »
a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution Européenne.
En effet, en
décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur
américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme
de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution
européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une
stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la
vague populiste en Europe.
Vous avez
bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague
populiste !
Vous avez
donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des
individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les
« populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne
soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au
libéralisme et à la mondialisation de l’économie.
Bon.
Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du
jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont calibré, jour après jour,
en« leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice
américaine.
Macron entre dans la cour des grands.
Brillant
élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques
mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa
scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au
côté du Préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet
l’établissement d’une zone commerciale.
Le patron
concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry
Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarché. Homme de réseaux et
d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils
spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.
Un détail
qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression
« progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le
début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou «
social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce
changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre
Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta,
relation de Hermand, est le représentant au travers du Center for American
Progress (CAP) le think tank « progressiste » qu’il préside.
Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en
2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.
Macron calibré au programme de la NED
- La formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet
En 2004, à
la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs
est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que
ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi? A-t-il déterminé à cet
instant que ce sera lui le messie libéral de demain? Il n’y a aucun doute. A
l’inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes
l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune
énarque.
Jouyet est
aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de
réflexion “néo-cons” aux États Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section
française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président
d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution
européenne).
Suivant à la
lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders
politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes
dit « Leaders Politiques d’Avenir ». Inutile de vous dire qui sont
les intervenants et les sujets abordés (voir le site Aspen France) c’est
édifiant! Laurent WAUQUIEZ , Jérôme GUEDJ, Olivier FERRAND, Cécile DUFLOT,
Najat VALLAUD-BELKACEM, Jean Vincent PLACE sont les membres le plus connus des
promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron. Mais lui il était en prise
direct avec le président.
Pour être
plus concret, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et 8 ème
fortune mondiale a rencontré Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne
pour parler économie. Bloomberg au travers de « Bloomberg
Philanthropies » travaille depuis de nombreuses années en partenariat avec
l’Institut Aspen.
Dans la
droite ligne de la stratégie de la NED, lors de l élection présidentielles 2007
Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons
et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche – droite entre
Royal et Bayrou. Il y entraine Macron. L’objectif est d’appeler la gauche au
réveil libéral européen puis prôner deux pôles, l’un conservateur, l’autre
social libéral avec les verts et l’UDF. Partisan de l’économie de marché, ils
ont saisi la percée de Bayrou pour construire avec lui le pôle social libéral.
Bien évidemment leur stratégie est la prise de pouvoir de la gauche libérale au
PS et, dans un second temps, le faire imploser. On y est.
2. Le formation économique : la mondialisation de l’économie de Jacques Attali.
Cette même
année, Jouyet va suggérer le nom de Macron à Jacques Attali pour être
rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite
« commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est le saint
des saints de libéralisme européiste. Socialistes et libéraux s’y retrouvent
(la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).
Quel est
l’objectif de Jacques Attali? Défenseur des la constitution et de
l’établissement d’un état de droit mondial, condition pour lui de la démocratie
et des droits de l’Homme (tu parles!), il pense en postulat que l’économie
régulée par une institution de surveillance financière mondiale peut être une
solution à la crise. Cette institution financière serait une première étape
vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale dont l’Union
Européenne peut devenir un laboratoire. Tout est dit. Emmanuel Macron a bien
compris la leçon puisqu’il propose dans son programme en 2017 la création
d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et
d’un budget européen.
C’est grâce
à cette commission que Macron va développer ses réseaux. Il va notamment y
rencontrer Serge Weinberg, homme d’affaire proche de Fabius. Weinberg est non
seulement banquier, mais il est aussi membre de la “Trilatérale” dont les
objectifs ont inspiré Attali.
Cette
organisation privée a été créée en 1973 à l’initiative des principaux
dirigeants du groupe Bliderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels
David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de
promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe
occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du
monde, pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un
groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au
moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.
En 2008,
Jacques Attali et Serge Weinberg présente Macron à François Henrot ami intime
de Wienberg. Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque
d’affaires Rothschild.
Macron est
recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est
membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.
Destinée à
favoriser les liens entre la France et les États Unis, la French American
Fondation est née en 1976, durant des heures d’antagonisme entre les deux
nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux États Unis entre le président
Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est
centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les
personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés
respectives. Ils sont né en 1981, avec pour parrain l’influent économiste
libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par
des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en
France, un autre temps équivalent aux États Unis, toujours dans des villes
différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young
Leaders français sont (liste non exhaustive): Juppé, Pécresse, Kosciusko
Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine,
Najat Vallaut – Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand,
Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et
du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde).
Coté
américain : Bill et Hillary Clinton….Macron sera promu, lui, en 2012.
L’ascension et l’apothéose.
Macron est
mûr pour être propulsé dans les hautes sphères de la République. En 2012, sous
l’impulsion de Jouyet, il devient secrétaire général adjoint de la présidence
de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.
Hermand,
Jouyet, Attali, Weinberg, Henrot, ces cinq personnages, chantres des objectifs
de la NED et de la Trilatérale, membres de think tanks inféodés à la stratégie
américaine ont fait Macron. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter
à la candidature de la Présidence de la République.
Beau
parcours, non?
Le 16 avril
2014 Jean-Pierre Jouyet deviendra Secrétaire Générale de l’Élysée ce qui
achèvera la prise de pouvoir de la NED au cœur de la République.
C’est un
véritable coup d’État! Soft, certes, mais un coup d’État!
MACRON a-t-il été ciblé par la CIA?
Assange nous
a appris qu’en 2012, la CIA a demandé à la NSA de suivre de près la campagne
présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligne
que Macron est cité dans une e-mail d’Hillary Clinton, alors Secrétaire d’État,
datant de 2012 où le personnage est décrit avec beaucoup de précision,
mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions”
chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection
Générale des finances et (pouvant) aussi devenir haut fonctionnaire au
ministère de l’Économie”.
« Pouvant
aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie» est ce que la
chose a été bien traduite ? Ne serait ce pas plutôt « pouvant aussi devenir
ministre de l’Économie » ?
Pourquoi
cette précision ?
Chose
troublante, en 2012, Macron avait été pressenti par Hollande pour en faire son
Ministre du Budget dans le premier gouvernement, mais il n’avait pas retenu ce
choix parce que Macron n’avait pas de mandat électif (étonnant quand on sait
qu’il en fera son Ministre de l’Économie deux ans plus tard)…
Comment
Hillary Clinton pouvait être au courant de ce choix éventuel?
Au moment de
la rédaction du mail, il est écrit que Macron est “banquier en fusions
acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections
présidentielles et législatives. Macron faisait partie du groupe dit de “La
Rotonde” chargé d’alimenter le programme de Hollande, rassemblant des
techniciens et les économistes Elie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani Ferry
ceux là même qui ont pondu le programme économique de Macron en 2017. Hollande
ne peut pas avoir parlé de ses choix de postes ministériels en public. Car, il
est classique d’attendre les résultats des législatives pour composer
le futur gouvernement. Et au moment de l’envoie de l’e-mail, elles ne
pouvaient pas avoir eu lieu.
Il fallait
donc être sacrément au fait de ce qui se passait à haut niveau pour oser ce
détail. Qui informe avec autant de précision Hillary Clinton? La CIA via les
interceptions de la NSA ou quelqu’un d’autre?
Mais la
question cardinale est de savoir pourquoi ce message porte sur Macron, alors
que c’est un quasi inconnu à cette époque? La CIA a-t-elle ciblé Macron ? Car
enfin, cet e-mail n’est pas adressé à n’importe qui, mais à Hillary Clinton
alors Secrétaire d’État d’Obama. Pourquoi une personnalité de ce niveau,
s’intéresse-t-elle à un soutier du staff de Hollande?
En 2015, les
documents obtenus par WikiLeaks et publiés par Libération et Médiapart révèlent
que la NSA a, au moins de 2006 à mai 2012 (pourquoi mai 2012?) espionné Chirac,
Sarkozy et Hollande. Ces documents étaient destinés à la CIA. Mais la NSA a
affirmé que ces écoutes n’avaient jamais touché les chefs d’État mais leur
entourage.
Macron
a-t-il était placé sur écoute quand il était secrétaire général adjoint de
l’Élysée? Et si oui, les États Unis cherchaient ils à conforter leur choix du
futur candidat à la Présidence?
Y-a-t-il eu
collusion entre les États Unis et certains milieux libéraux
politico-économiques français quant à la candidature possible de Macron?
A la vue de
son parcours, la réponse est oui!
Une preuve?
L’implosion
en cours du PS pour favoriser une alliance droite gauche afin de contrer les
« populismes », l’alliance avec Bayrou (après un salto arrière
spectaculaire et suspect) et un programme néo libéral, progressiste et
européiste soutenu par les milieux politico- financiers. Toute cette stratégie
reposent sur les piliers idéologiques de la NED et de la Trilatérale.
On comprend
mieux l’inquiétude des russes qui se retrouvent avec un scénario à
l’Ukrainienne dans l’un des deux plus importants pays d’Europe.
Un président
français choisi directement par les américains? De Gaulle va se retourner dans
sa tombe.\
C’est
peut-être ce scénario que nous révélera Assange dans les prochaines semaines.
Nota Bene : Ceux qui sont intéressés par cette publication trouveront une nombreuse documentation sur la toile. Mais attention aux sites complotistes ou confusionnistes ! Privilégiez les recherches universitaires! Voici les références des travaux qui ont permis d’écrire cet article :
- Bulgarie Contre la dérive populiste, des « think tanks de gauche » La Vie des Idées numéro de mai/juin 2007 La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon.
- A propos de la NED, voir Ghilhot Nicolas, « Les professionnels de la démocratie : logiques savantes et logiques militantes dans le nouvel internationalisme américain », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 139, Septembre 2001, pp. 53-65.
- A propos de Jacques Attali son livre Demain, qui gouvernera le monde ?, Fayard, 2011.
- A propos de Jean-Pierre Jouyet article dans Le nouvel Économiste – n°1385 – Du 26 avril au 2 mai 2007 –
- A propos de tous les protagonistes y compris Macron divers articles de presse recoupés
- A propos de WikiLeaks, Libération et Médiapart/ 2017
- A propos de la Trilatérale http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677https://www.fichier-pdf.fr/2017/04/02/macron-cible-par-la-cia-networkpointzero-1/
Source
:http://stopmensonges.com/macron-est-il-un-agent-de-la-cia/?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=SM+news+letter
Emmanuel Macron, candidat à la guerre en Syrie
Emmanuel Macron, candidat à la guerre en Syrie
« Emmanuel
MACRON candidat à la présidentielle française a tenu les propos
suivants à la Chambre de Commerce d’Amiens ce mercredi :
« J’ai
été très clair sur le sujet depuis le début. Je condamne avec la plus
grande fermeté l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar
el-Assad. Cela contrevient d’une part au Droit International et d’autre
part aux accords de 2013. Et donc si je suis élu président de la
République, je prendrai les dispositions en lien avec la coalition
et, si possible sous mandat de l’ONU mais même sans mandat de l’ONU pour neutraliser ses capacités chimiques du régime de Bachar el-Assad ».
Propos
extrêmement graves et choquants de la part d’un futur président de la
République. Comment peut-on accuser sans preuves et agir sans mandat
onusien ? »
N.B.1.
Macron ne se rend même pas compte qu’il se contredit lui-même, en une
phrase ou presque : condamnant Assad, au nom du droit international,
pour sa prétendue attaque au gaz sarin, mais envisageant de se passer du
droit international (de l’ONU) pour agresser militairement la Syrie !
N.B.
2. Même incohérence lorsqu’il accuse Marine Le Pen, dans une envolée
hystérique, de conduire les Français à la guerre (cf. ci-dessous). Alors
même que c’est la dictature mondialiste et ses représentants (comme
lui) qui nous mènent à la guerre et au chaos. OD
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