Un ancien officier russe dit
que son pays est en train d’élaborer une façon inédite d’attaquer les
États-Unis, à savoir faire exploser des armes nucléaires en pleine mer
pour déclencher un tsunami radioactif sur les côtes de l’océan
Atlantique, lequel viendrait « balayer » les États-Unis.
Cité par le quotidien britannique The Daily Telegraph,
cet ancien officier russe a déclaré que son pays avait disposé des
missiles dotés d’ogives nucléaires dans les profondeurs de l’océan
Atlantique, près de la côte est des États-Unis. La Russie pourrait
ainsi provoquer un méga tsunami capable de détruire complètement les
infrastructures et les villes américaines.
Interrogé par le journal d’information russe Komsomolskaïa Pravda sur
la présence militaire américaine aux frontières russes et la menace
qu’elle représente pour Moscou, cet officier retraité, qui répond au nom
de Viktor Baranets, a déclaré : « Les Américains peuvent installer
leurs chars, avions et forces spéciales aux portes de la Russie, car
nous installons, nous aussi, tranquillement tous nos missiles nucléaires
sur leurs côtes. »
À en croire cet ancien militaire russe, ces
missiles qui sont déployés dans les profondeurs de l’océan Atlantique
n’attendent qu’un ordre du commandement.
« L’explosion de ces
missiles créerait un tsunami dont les vagues gigantesques avaleraient
les grandes villes américaines telles que New York et Miami », prévient
l’ancien officier russe.
Une version alternative d’amorcer des
tsunamis géants nous vient d’Andréi Sakharov. Il s’agirait
de faire exploser une série de charges nucléaires sur des points bien
définis le long des failles transformantes atlantique et pacifique
(environ 3 à 4 pour chacune) à une profondeur de 1,5 à 2 kilomètres.
D’après les calculs de Sakharov et d’autres scientifiques, cela
produirait une vague qui s’élèverait à 400-500 mètres, ou plus, près des
côtes américaines. En s’écrasant sur le rivage, cette vague balaierait
tout jusqu’à une distance de 500 kilomètres à l’intérieur des terres. Si
les explosions avaient lieu plus profondément, là où l’écorce
terrestre, à la jointure des plaques, est la plus mince, alors l’écorce
elle-même pourrait fondre, et le magma arrivant au contact de l’eau
amplifierait et multiplierait l’intensité de l’explosion. La hauteur du
tsunami pourrait alors dépasser 1.500 mètres, et la zone totalement
détruite pourrait atteindre plus de 1.500 kilomètres à partir du rivage.
Le déploiement de la torpille stratégique Statut-6
Vous souvenez-vous de la mise en scène soigneusement fuitée en novembre de l'année 2015, lorsque par inadvertance les Russes ont montré une super torpille stratégique secrète en prime time ? Voici cette fameuse diapositive :
Ce qui est montré ici, est un véhicule sous-marin autonome qui
a des capacités avancées de navigation, mais qui peut également être
commandé à distance et piloté à partir d'un module de commande
spécialisé. Ce véhicule peut plonger jusqu'à 1 000 m à une vitesse
allant jusqu'à 185 km/h et il a une portée de 10 000 km. Il est délivré
par des sous-marins spécialement configurés.
Le système Status-6 peut être utilisé pour cibler des groupes de combat de porte-avions, des bases de la marine des États-Unis (en particulier les bases de SSBN [sous-marins balistiques, NdT]) et, dans sa configuration la plus effrayante, il peut être utilisé pour délivrer des bombes au cobalt à haute radioactivité, capables de contaminer de vastes étendues de territoire. Le système Status-6 serait une nouvelle version de la torpille T-15, qui aurait 24 m de long, 1.5 m de large, pour un poids de 40 tonnes, capable de transporter une ogive de 100 mégatonnes qui en ferait une arme nucléaire deux fois plus puissante que le plus puissant dispositif qui ait jamais explosé, la tsar-bombe soviétique (57 mégatonnes). Celle d'Hiroshima était seulement de 15 kilotonnes.
Gardez à l'esprit que la plupart des villes des USA et les centres industriels sont le long de la côte, ce qui les rend extrêmement vulnérables aux attaques de torpilles (que ce soit la bombe Tsunami de Sakharov ou le système Status-6). Et, tout comme dans le cas de l'Iskander-M ou de l'ICBM Sarmat, la profondeur et la vitesse de la torpille Statut-6 la rendrait pratiquement invulnérable à l'interception.
Le système Status-6 peut être utilisé pour cibler des groupes de combat de porte-avions, des bases de la marine des États-Unis (en particulier les bases de SSBN [sous-marins balistiques, NdT]) et, dans sa configuration la plus effrayante, il peut être utilisé pour délivrer des bombes au cobalt à haute radioactivité, capables de contaminer de vastes étendues de territoire. Le système Status-6 serait une nouvelle version de la torpille T-15, qui aurait 24 m de long, 1.5 m de large, pour un poids de 40 tonnes, capable de transporter une ogive de 100 mégatonnes qui en ferait une arme nucléaire deux fois plus puissante que le plus puissant dispositif qui ait jamais explosé, la tsar-bombe soviétique (57 mégatonnes). Celle d'Hiroshima était seulement de 15 kilotonnes.
Gardez à l'esprit que la plupart des villes des USA et les centres industriels sont le long de la côte, ce qui les rend extrêmement vulnérables aux attaques de torpilles (que ce soit la bombe Tsunami de Sakharov ou le système Status-6). Et, tout comme dans le cas de l'Iskander-M ou de l'ICBM Sarmat, la profondeur et la vitesse de la torpille Statut-6 la rendrait pratiquement invulnérable à l'interception.
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