Lentement
mais sûrement, aidés par les forces spéciales américaines et les frappes de la
coalition internationale, les combattants des Forces démocratiques syriennes
(FDS – essentiellement constituées d’unités kurdes du YPG) s’approchent de
Raqqah, la capitale de l’État islamique (EI) proclamé à Mossoul (Irak) en juin
2014 par le calife Ibrahim (alias Abou Bakr al-Baghdadi, de son vrai nom Shimon Elliot [1]).
Les FDS ne
sont plus qu’à trois kilomètres des faubourgs de Raqqah, qu’elles ont déjà
encerclée à l’ouest, au nord, et à l’est ; déjà au contact des premières
lignes fortifiées de l’État islamique.
La bataille
finale ne saurait donc tarder à s’engager, et les premiers signes en sont
l’exode massif de la population, dont près de 200.000 personnes auraient déjà
fui la ville, que ce soit vers les zones encore contrôlées par l’EI, plus au
sud, ou vers le nord, conquises par les Kurdes. Sur leur chemin, ces cohortes
de malheureux doivent traverser les combats, les check-points et les champs de
mines.
Alors que la
bataille serait imminente, la guerre psychologique a déjà commencé. Les Russes
ont accusé les Forces démocratiques syriennes d’avoir conclu un accord avec
l’État islamique pour que les djihadistes retirent leurs combattants d’une
ville assiégée par les Kurdes, Mansoura. Il est vrai que les soldats évacués
pourraient ainsi rejoindre les fronts de Deir ez-Zor ou de Palmyre et renforcer
les lignes de l’EI face à l’armée syrienne soutenue par Moscou.
L’armée
syrienne, elle, avance rapidement par le nord-ouest, et vient de reprendre à
l’EI la dernière ville que les djihadistes contrôlaient dans le gouvernorat
d’Alep : Maskanah. La poursuite de leur avance pourrait avoir pour
objectif de rejoindre Raqqah par le sud, et d’empêcher ainsi la fuite de
contingents importants de l’EI.
Plus au sud,
dans la ville de Deir ez-Zor, deux enclaves tenues par l’armée syrienne
résistent aux assauts djihadistes répétés depuis plus de 3 ans. La progression
de l’armée syrienne vers Deir ez-Zor, depuis le nord (Raqqah) et l’ouest
(Palmyre), s’apparente donc à une course contre la montre, tant la chute des
enclaves pourraient être dramatique pour les quelques 100.000 civils qui y sont
assiégés.
Mais la
bataille de Raqqah sera longue et sanglante, si on en juge les précédents
sièges de Manbij, Al-Bab, ou encore la bataille de Mossoul, en Irak, où les
combats ont toujours lieu après plusieurs mois de combats.
Raqqah est
une ville où l’État islamique a eu le temps d’établir plusieurs niveaux de
fortification, et où, surtout, les combattants islamistes, déterminés comme ils
le montrent à Mossoul, sont prêts à se sacrifier pour leur califat, dont on
peut se demander toutefois ce qu’il restera après la chute de sa capitale.
L’armée syrienne est entrée depuis le sud-ouest dans la province de Raqqa
Après avoir libéré des régions dans le
sud-est de la province d’Alep, l’armée syrienne est entrée pour la
première fois dans la province de Raqqa.
L’armée syrienne continue toujours de réaliser des avancées dans le sud-est de la province d’Alep, a rapporté Fars News.Lors de ces opérations, l’armée syrienne a libéré les villages de Kharaba Mohsin, de Kharaba al-Sabaa, de Kharaba Hassan, d’al-Salihiya et d’al-Tarqawi au sud de Maskana, dans la banlieue d’Alep.
Avec la libération de ces villages, l’armée syrienne et ses alliés sont entrés dans la ville de Raqqa située dans la province du même nom, a rapporté le centre d’information al-Alam al-Harbi.
Selon toute attente, les opérations de l’armée syrienne se poursuivront le long de l’Euphrate, le fleuve qui borde la ville de Raqqa.
Simultanément, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont entamé la dernière étape de leur opération baptisée « Colère de l’Euphrate » pour libérer Raqqa.
Les forces kurdes appuyées par les avions de combat de la coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis ont l’intention de prendre le contrôle de Raqqa.
Actuellement, cette ville est assiégée depuis le nord, l’est et l’ouest par les FDS.
Spectaculaire avancée de l’armée face aux terroristes
Les terroristes basés dans la région sont bloqués par leurs ressources limitées avant d'être coupées de leur ravitaillement.
Les forces de l’armée syrienne ont également réussi à tuer près de 50 terroristes de Daech dans cette province.
Mardi et suite aux opérations de l’armée syrienne épaulée par les forces populaires, dans les régions orientales de Deir ez-Zor, les terroristes de Daech ont été contraints à reculer laissant derrière eux de gros dégâts et un nombre considérable de morts.
Lors des opérations d’hier mardi à Deir ez Zor, les chasseurs de l’armée syrienne ont réussi à éliminer des dizaines de terroristes et à détruire encore des dizaines de véhicules et de pièces d’artillerie.
Les forces syriennes ont réussi à entrer dans la région de Hawch al-Salehiya toujours à Ghouta orientale et couper aux terroristes de Jaych al-Islam les voies de ravitaillement.
Les forces de l’armée syrienne ont également réussi à tuer près de 50 terroristes de Daech dans cette province.
Mardi et suite aux opérations de l’armée syrienne épaulée par les forces populaires, dans les régions orientales de Deir ez-Zor, les terroristes de Daech ont été contraints à reculer laissant derrière eux de gros dégâts et un nombre considérable de morts.
Lors des opérations d’hier mardi à Deir ez Zor, les chasseurs de l’armée syrienne ont réussi à éliminer des dizaines de terroristes et à détruire encore des dizaines de véhicules et de pièces d’artillerie.
Les forces syriennes ont réussi à entrer dans la région de Hawch al-Salehiya toujours à Ghouta orientale et couper aux terroristes de Jaych al-Islam les voies de ravitaillement.