"La marine américaine
contrôle tous les océans. Nous sommes d’un ordre de grandeur plus puissant que
quiconque. Vouloir mettre en cause ce pouvoir peut se produire, mais pour
cela il faut des guerres, et cela prendra certainement des générations ". - George Friedman, fondateur et ancien chef de la
direction, Stratfor
Rien ne permet de mieux
comprendre combien M. Friedman se trompe sur la suprématie navale américaine
que les récentes attaques réussies contre l'USS Fitzgerald et l'USS John S. McCain. Et ne vous méprenez
pas, c'était une attaque furtive avec un grand objectif : montrer au monde entier que
chaque navire de guerre des États-Unis est maintenant une cible facile,
"un canard assis, a sitting duck". Pour le
moment, on ne sait pas qui est l'auteur des attaques, mais d'après la
technologie utilisée, il y a quatre possibilités : la Russie, la Chine, la
Corée du Nord. ou ...l’État Profond US qui cherche à provoquer la guerre mondiale .
Un rapport alarmant du ministère russe dela Défense (MoD) indique aujourd'hui (22/08/2017) que le Commandement du
Pacifique des États-Unis (PACOM) a publié une "directive de menace de
guerre" contre la flotte russe du Pacifique, en l’informant que des manœuvres
de combat anti-sous-marins ont commencé
dans la Mer du Japon, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les 22
sous-marins russes qui transitent dans cette région vers leurs ports d'attache à
Petropavlovsk-Kamchatsky et Vilyuchinsk.
Or, 48 heures
auparavant, le général des Marines Joseph
Dunford, président du Joint Chiefs of Staff, préparait
les missiles américains d’Alaska pour frapper la Corée du Nord.
En effet, le PACOM a publié cette «directive de menace de
guerre» à la flotte russe du Pacifique à peine 24 heures après que ses manœuvres
de guerre à grande échelle avec la Corée du Sud ont commencé, manœuvres connues
sous le nom de Ulchi-Freedom Guardian.
La Corée du Nord a réagi contre ces manœuvres en menaçant la Corée
du Sud et les USA de «représailles impitoyables». En réponse, les
trois principaux commandants militaires américains ont déclaré qu'ils allaient,
à leur tour, publier leur propre "message d'avertissement fort".
Cette montée des tensions se produit quelques jours après qu'un
autre navire de guerre américain a été attaqué et détruit dans l'océan
Pacifique. Il s’agit de l’USS John S.
McCain (DDG-56),
qui a «mystérieusement» heurté le
pétrolier libérien Alnic MC au large des côtes de Singapour dans le détroit de Malacca. Le
chef américain des opérations navales, l'amiral
John Richardson a d'abord affirmé qu’il n’y avait aucune
indication que cette collision était intentionnelle ou le résultat d'une
intrusion cybernétique ou le sabotage.
L'US Navy a par la suite ordonné «une pause opérationnelle» de TOUS ses navires dans le monde entier, pour tenter d'éviter de nouveaux accidents.
L'US Navy a par la suite ordonné «une pause opérationnelle» de TOUS ses navires dans le monde entier, pour tenter d'éviter de nouveaux accidents.
Le vice-amiral et commandant de
la 7ème Flotte de l’US Navy, Joseph Aucoin va être relevé de ses fonctions après cette collision meurtrière
ayant fait dix morts et cinq blessés.
Cependant, dans les 48 heures qui ont suivi l’attaque destructrice contre
l'USS John S. McCain, la marine américaine a annoncé que son navire de guerre
avait été "victime
d’une erreur de pilotage" et a perdu tout contrôle. Mais cette histoire
abracadabrantesque a été rapidement contrée par l'expert de la cybersécurité
internationalement respecté, Jeff Stutzman, de chez Wapack Labs (New Boston, New
Hampshire, service de cyber intelligence) qui a déclaré:
"Lorsque vous traversez le détroit de Malacca, vous ne pouvez pas me
dire qu'un destroyer de la Navy n'a pas une équipe de navigation compétente, avec
des surveillants complets sur chaque aile et des personnes supplémentaires au
radar. Il y a quelque chose de plus qu'une simple erreur humaine,…. "
USS John S. McCain gisant sur la côte de Singapour le 21 août 2017 |
D’autres faits confortent les assertions de Jeff Stutzman. En
effet, depuis le 31 janvier, quatre navires de guerre américains ont été neutralisés :
1.
l'USS John S.
McCain,
2.
le croiseur de
missiles guidés USS Antietam (CG-54) qui a échoué
mystérieusement au large des côtes du Japon,
3.
le croiseur de
missiles guidés USS Lake Champlain (CG-57) qui
est mystérieusement entré en
collision avec un navire de pêche sud-coréen
4.
et le destroyer
l’USS Fitzgerald (DDG-62)
de la classe Arleigh Burke-Class (comme son
navire sœur, USS John S. McCain, l'un des navires de guerre les plus avancés du
monde) qui a, tout aussi mystérieusement, heurté
un navire porte-conteneurs sur la côte japonaise le 17 juin 2017.
Soutenir que tous ces navires de guerre américains hautement
avancés ont soudainement eu de «mystérieux problèmes de direction» est
tout simplement incroyable, car rien de tel n’est jamais arrivé à une marine de
guerre de toute l'Histoire.
Ainsi, le Professeur Todd Humphreys, de l'Université du Texas, l'un des experts
mondiaux dans les systèmes de navigation par satellite a déclaré: "Statistiquement,
cela semble très suspect".
Il a été suivi par Salil Mehta, l'un des meilleurs
statisticiens d'Amérique, qui disait hier qu’il allait aussi examiner cette
question. Mais immédiatement après sa courte déclaration, il a
été incroyablement banni par Google, qui a procédé à la destruction immédiate
de tous ses documents de recherche stockés dans Internet et lui a coupé son
accès email.
Alors que le Ministère de la Défense russe exprime sa grande inquiétude
sur ce qui se passe avec ces navires de guerre américains qui entrent "mystérieusement
en collision" avec des navires civils dans l'océan Pacifique, l’Administration
Maritime américaine (MARAD) a émis, le
22 juin, un avertissement cryptique intitulé “2017-005A-GPS Interference-Black Sea” disant:
"Un incident maritime a été signalé dans la mer Noire à
proximité du poste 44-15.7N, 037-32.9E le 22 juin 2017 à 07h10 GMT. Cet
incident n'a pas été confirmé. La nature de l'incident est signalée comme une
interférence GPS. Faites preuve de prudence lors du transit dans cette zone.
D'autres mises à jour peuvent suivre. "
À la suite de cet avertissement de la MARAD, les journaux occidentaux de propagande et de "fausses nouvelles" ont commencé à publier
des histoires alléguant que la Russie pourrait être derrière sur ce qu'ils appellent
le premier
exemple connu de «piratage» GPS (GPS “spoofing” ou détournement de
direction), et qui a laissé, par ailleurs, quelque 20
navires transitant par la mer Noire perdus en mer. Certains de ces navires rapportent que, même
si leur équipement de navigation semblait fonctionner correctement, leur GPS
a montré que leur emplacement était à 20 milles à l'intérieur des terres,
près d'un aéroport !
De son côté, le ministère russe de la Défense a émis son propre
avertissement disant que l'USS Fitzgerald avait été délibérément attaqué après que des hackers
nord-coréens ont pris le contrôle d'un navire-conteneur et l'ont délibérément
dirigé sur ce navire de guerre américain.
En effet, comme l'USS Fitzgerald, l'USS John S. McCain a également
été attaqué par un navire civil dont les contrôles automatiques ont été piratés,
comme en témoignent les graphiques ci-dessous dans lesquels on voit comment le MV ACX Crystal a attaqué l’USS
Fitzgerald et comment l’Alnic MC a attaqué l'USS John S. McCain, avec des
manœuvres aussi bizarres que mystérieuses.
Le journal de bord de MV ACX Crystal attaquant l'USS Fitzgerald le 17 juin 2017 |
Le journal de bord d'Alnic MC attaquant l'USS John S. McCain le 21 août 2017. |
On ne sait pas encore si le PACOM utilise sa «directive
d'avertissement de guerre» pour commencer à attaquer les navires de guerre ou
les sous-marins russes de la flotte du Pacifique et allumer ainsi la troisième
guerre mondiale.
Par contre, nous savons que le peuple américain est maintenant
complètement conditionné pour croire que, sous le lit de chaque américain, se
planque soit un Russe, soit un Musulman, avec un couteau entre les dents.
Version AFP du
23/08/2017: Les accidents de navires de guerre américains réveillent le spectre
d’une cyber attaque
Des
navires de guerre américain ont été victimes d’une série d’incidents ces
derniers temps en Asie, dont une collision meurtrière cette semaine au large de
Singapour, ce qui oblige l’US Navy à se demander si elle pourrait être victime
de cyberattaques.
Certains
spécialistes jugent improbable que des personnes ou entités mal intentionnées
puissent orchestrer un tel accident, compte tenu des systèmes de sécurité
américains et de la logistique qu’il faudrait déployer pour faire converger
deux navires. Mais pour d’autres, il n’est pas satisfaisant d’imputer la série
noire à l’erreur humaine ou à la coïncidence.
Le destroyer USS John S. McCain est entré en collision avec un pétrolier lundi
alors qu’il faisait route vers Singapour pour une halte de routine.
Dix marins ont été portés disparus et
cinq ont été blessés avant que l’US Navy n’annonce mardi que les
dépouilles de certains avaient été retrouvées par les plongeurs.
Le chef
des opérations de la marine américaine, l’amiral John Ridcharson, n’a pas exclu
lundi qu’un facteur extérieur ou une cyberattaque puissent expliquer
l’accident, tout en soulignant qu’il ne voulait pas préjuger des résultats de
l’enquête.
“Nous envisageons toutes les possibilités”, a-t-il déclaré.
“Comme nous l’avons fait avec le Fitzgerald”.
Deux mois auparavant, le 17 juin, sept marins avaient péri dans un
accident entre le destroyer USS Fitzgerald et un porte-conteneurs au large du
Japon. [Voir : Attaque
destructrice contre le croiseur américain "'USS Fitzgerald":
représailles russes ou Faux Drapeau ??].
Deux
autres incidents, davantage passés inaperçus, sont survenus cette année dans le
Pacifique. En janvier, l’USS Antietam s’est échoué près de sa base japonaise et
en mai l’USS Lake Champlain est entré en collision avec un navire de pêche
sud-coréen. Il n’y a pas eu de victimes.
Aucune piste écartée
L’amiral
Scott Swift, commandant de la flotte Pacifique, s’est refusé à exclure un acte
de sabotage s’agissant de l’accident de lundi, soulignant que toutes les
hypothèses étaient à l’étude.
“Nous
n’écartons aucune piste”, a-t-il dit, comme on l’interrogeait sur la
possibilité d’une cyberattaque.
Les
analystes sont partagés à ce sujet. Certains estiment que les équipages
pourraient tout simplement être surmenés à cause de la myriade de tâches qu’ils
mènent dans la région. Ils soulignent aussi que la navigation est délicate dans
ces mers sillonnées par les navires marchands.
D’autres
jugent que quelque chose de plus sinistre pourrait être à l’œuvre.
Itar Glick, chef de l’entreprise de cybersécurité
Votiro, établie en Israël, estime possible que les systèmes GPS des bâtiments
américains aient été sabotés en vue de provoquer des erreurs de calcul dans les
positions.
“Je
crois que des pirates pourraient tenter de le faire. Et s’ils sont soutenus par
un État, ils pourraient disposer des ressources nécessaires pour organiser ce
type d’attaque”, dit-il à l’AFP.
M.
Glick, qui indique avoir travaillé pour les renseignements israéliens, juge que
la Chine et la Corée du
Nord seraient alors les coupables les plus vraisemblables.
Les
tensions entre Pyongyang et Washington sont à des sommets alors que la Corée du
Nord avance à grand pas dans ses programmes nucléaire et balistique.
Le Nord
a été soupçonné dans une série de cyberattaques récentes, y compris le piratage
de Sony Pictures en 2014 et le vol de millions de dollars à la banque centrale
du Bangladesh.
Brouillage
Les États-Unis
ont maintes fois accusé Pékin de cyberattaques contre des entreprises
américaines, en particulier à des fins d’espionnage industriel. La Chine se dit
elle-même victime de telles opérations.
M. Glick évoque un incident apparent de
brouillage GPS à grande échelle survenu en juin en mer Noire, durant lequel les
systèmes d’une vingtaine de navires ont été perturbés.
Jeffery
Stutzman, directeur des opérations de renseignement de la société américaine de
cybersécurité Wapack Labs, explique à l’AFP qu’il pense “entièrement possible” qu’une cyberattaque ait
provoqué la dernière collision.
“Je
serais très étonné s’il s’agissait d’un cas d’erreur humaine, pour la quatrième
fois consécutive”.
Toutefois,
d’autres doutent d’un tel scenario.
D’après
Zachary Fryer-Biggs, du consultant Jane’s by IHS Markit, même si une anomalie
survenait sur le système GPS d’un navire, d’autres mécanismes de sécurité sont
là normalement pour prendre le relais, comme les tours de garde.
“La
collision ne peut survenir qu’en cas d’échec de plusieurs autres mécanismes”.
Daniel
Paul Goetz, de la société américaine Lantium, renchérit, expliquant qu’il
serait compliqué de provoquer un accident car cela supposerait de connaître la
localisation et la vitesse exactes des deux vaisseaux en cause.
M. Goetz
met aussi en exergue la sophistication des équipements américains. “L’armée US
se sert d’un système GPS hautement sécurisé, hautement codé. Les risques de
voir quelqu’un s’emparer du contrôle d’un bâtiment de guerre sont proches de
zéro”.
VOIR AUSSI :
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Hannibal GENSERIC