" Le mercredi 6 septembre, alors que l'armée israélienne a organisé le troisième jour de sa grande manœuvre militaire destinée à faire face au Hezbollah, l'armée syrienne secondée par deux bataillons de combattants "hezbollahis" a réussi à briser trois ans de siège de Daech imposé à Deir ez-Zor. Les avions de combat russes étaient, eux aussi, largement présents. Or l'exploit des combattants du Hezbollah qui vient de porter ses fruits à Deir ez-Zor devrait bien décevoir l'état-major de l'armée israélienne. Car les tactiques qui ont permis de briser le siège de la ville sont bien différentes de celles auxquelles s'exercent en ce moment des milliers de soldats israéliens engagés dans les manœuvres en cours sur le front nord ".
Debkafile poursuit: les sources auxquelles se réfère Debkafile ne
laissent aucun doute sur le fait que "de violentes frappes aériennes de
la Russie contre les positions de Daech ont largement facilité l'avancée
de l'armée syrienne et du Hezbollah vers l'est de Deir ez-Zor, là où
les soldats syriens sont encerclés dans un aéroport militaire. En
réalité, les chasseurs russes ne cessaient de bombarder les éléments de
Daech dès que ces derniers tentaient de se restructurer. Les missiles de
croisière russes, tirés depuis la Méditerranée, s'abattaient sur les
centres de commandement, les stations de télécommunication, les stocks
d'armes de Daech, lui ôtant la moindre possibilité de se reconstituer".
Dans la suite de l'article, Debkafile regrette presque "l'absence des missiles sol-air" dans les entrepôts d'armes de Daech "pour répondre aux frappes russes et il enchaîne", mais l'appui russe n'explique pas à lui seul le tout de la bataille à Deir ez-Zor. À vrai dire, Assad et son armée viennent de remporter une importante victoire qui a permis de refouler les terroristes de Daech à Abou Kamal, cette autre ville stratégique qui se trouve plus à l'est, sur les frontières syro-irakiennes".
Le site israélien ne l'indique pas, mais Abou Kamal est cette
localité où devaient être évacués les terroristes de Daech que le
Hezbollah a vaincus dans l'est du Liban, à savoir à Ersal, mais aussi
dans le sud de la Syrie, dans le Qalamoun. Néanmoins cette évacuation a
été bloquée par les Américains qui ont frappé un premier convoi des
terroristes la semaine dernière.
"Le Hezbollah a largement contribué à cette victoire et il est loin
d'en être à son premier coup : la semaine dernière, le Hezbollah a
réussi un autre assaut contre Daech et d'autres groupes armés,
retranchés dans les hauteurs du Qalamoun qui se situent sur les
frontières syro-libanaises. Là aussi, l'offensive a poussé des centaines
de daechistes à rendre les armes et à battre en retraite. L'armée
libanaise dit n'avoir reçu aucune aide du Hezbollah, mais tout le monde
le sait que sans l'appui des combattants du Hezbollah, l'armée libanaise
n'aurait pas pu vaincre Daech dans l'est du Liban".
À ce stade de son analyse, Debkafile fait un constat :" Israël assiste à l'émergence d'une nouvelle armée en Syrie, une armée née des combats menés nuit et jour aux côtés de l'armée syrienne. Cette nouvelle armée a pour nom "Hezbollah", version 2017. C'est une force aguerrie par six ans de guerre et dont la montée est favorisée par les coopérations russo-américaines en Syrie." L'article renvoie ensuite aux manœuvres militaires d'envergure que mène en ce moment l'armée israélienne sur les frontières avec le Liban et écrit : " Cet exercice qui prendra fin dans une semaine, est destiné à préparer notre armée à contrer toute attaque du Hezbollah contre le nord d'Israël. Mais ce scénario est-il réaliste ? Rien n'est moins sûr. Le Hezbollah pourrait changer de tactique, et ne plus vouloir attaquer le nord d'Israël. Aussi expérimenté qu'il soit, le Hezbollah pourrait par exemple ouvrir un nouveau front anti-israélien d'abord au Liban avant de pousser l'armée israélienne à intervenir en Syrie. Et ce serait là un piège digne du tonneau des Danaïdes, car en Syrie, l'armée israélienne n'a plus devant lui le Hezbollah seul, mais aussi l'armée syrienne et les paramilitaires irakiens dont la combativité n'est plus du tout à sous-estimer".
Debkafile conseille vivement à l'armée israélienne de "revoir" les
exercices qu'elle mène en ce moment : "Au nord d'Israël, le Hezbollah
devra combattre, seul contre l'armée israélienne au risque de se faire
encercler tandis qu'en Syrie, c'est Israël qui risque de se faire piéger
surtout si la Russie apporte son appui à ses alliés iraniens et
libanais".
Les avions militaires US évacuent 20 commandants de Daech de Deir ez-Zor
Sputnik rapporte qu’au mois
d’août, des hélicoptères de l’aviation américaine ont mené une opération
de sauvetage et réussi le transfert de Deir ez-Zor d’une vingtaine de
commandants de Daech.
L’information a fait écho dans la foulé des opérations couronnées de
succès de l’armée régulière syrienne, selon laquelle nombre de
commandants de Daech présent sur le terrain ont pu, sous la surveillance
des forces spéciales américaines, être rapidement transférés à des
endroits plus sûrs pour que par la suite leurs expériences soient
utilisées à d’autres fins.
Selon cette source, dans leur première tentative, les autorités
américaines ont réussi par l’envoi d’un hélicoptère de la force aérienne
américaine à sauver deux chefs de file de Daech d’origine européenne
avec les membres de leur famille : l’évacuation a eu lieu quelque part
au nord-ouest de Deir ez-Zor.
Selon les chiffres fournis, les hélicoptères américains ont deux
jours après répété cette opération, à cette seule différence que cette
fois le nombre de commandants et de rebelles armés sauvés avait augmenté à
20 et que les engins s’étaient posés quelque part dans le sud-est de la
ville, avant de partir vers le nord de la Syrie.
Source : Press.tv
Pourquoi les USA ont évacué les chefs de Daech de Deir
Ezzor
Bien que
Washington nie l’évacuation des commandants de Daech de Deir ez-Zor par les
hélicoptères américains, la probabilité qu’elle a eu lieu est presque 100%, a
estimé le sénateur russe Frantz Klintsevitch. Selon lui, ce geste américain
s’explique par le fait que «les États-Unis voient toujours le but de leur
existence dans la confrontation avec la Russie».
Malgré les dénégations
de la partie américaine, l’évacuation a certainement eu lieu, estime le premier
vice-président du comité pour la défense du Conseil de Fédération (chambre
haute du parlement russe), Frantz Klintsevitch.
«Peu
importe de quelle façon l’on tente, au sein du siège de la coalition dite
antiterroriste, de réfuter les rapports sur l’évacuation de plus de 20
commandants de la région de Deir ez-Zor, toute la vaste expérience des actions
américaines, y compris en Afghanistan, nous convainc que tout cela a eu lieu
avec une probabilité de presque 100%. Ayant vécu cette guerre, je peux dire que
nous avons directement ressenti la participation directe des Américains du côté
des Moudjahidine», a écrit
M. Klintsevitch sur sa page Facebook.
«Bien
sûr, Deir ez-Zor n’est pas Raqqa. Il ne sera pas possible d’évacuer des
centaines de djihadistes de là. Mais il y a plus que ça, il ne s’agit pas
seulement du nombre de combattants. Il semble que les États-Unis voient
toujours le but de leur existence dans la confrontation avec la Russie, et,
pour employer un euphémisme, ce n’est pas encourageant», a conclu le
sénateur.
Une source
diplomatique et militaire a confié jeudi à Sputnik que le 26 août dernier un
hélicoptère militaire américain avait évacué deux chefs de guerre de Daech
«d’origine européenne» et les membres de leurs familles de la localité
d’al-Treif située au nord-ouest de Deir ez-Zor.
En mai
dernier, l’aviation américaine a déjà évacué des chefs de guerre et des
mercenaires étrangers d’origine européenne qui combattaient dans la région de
Deir ez-Zor. En juin et juillet, des opérations d’évacuation de terroristes se
sont déroulées dans la province de Raqqa.
VOIR AUSSI :
Et les Russes ? Ils tuent d’importants chefs de Daech, dont son « ministre de la guerre »
L’armée russe a affirmé vendredi avoir tué plusieurs responsables de la milice wahhabite terroriste Daech (Etat islamique-EI) lors de l’offensive de Deir Ezzor, dont l’ancien chef des forces spéciales tadjikes présenté comme le « ministre de la Guerre » des jihadistes takfiristes ainsi que "l'émir" de cette ville stratégique.
Selon le ministère russe de la Défense, ces deux chefs de guerre, dont les têtes avaient été mises à prix par Washington, sont morts à la suite d’une frappe de l’aviation russe mardi, le jour où l’armée syrienne a brisé le siège de Deir Ezzor (est), chef lieu de la dernière province de Syrie encore aux mains des daé-chiens.
Cette frappe a été décidée sur la base d’un renseignement obtenu par le renseignement russe selon lequel ces commandants daé-chiens devaient tenir une réunion près de Deir Ezzor pour évoquer l’avancée de l’armée syrienne dans la région, a précisé le ministère dans un communiqué publié sur Facebook.
« Environ 40 combattants de l’EI ont été tués » par cette frappe dont « quatre chefs influents », a-t-il indiqué, disant s’appuyer sur des « informations confirmées ».
Parmi eux se trouvent « l’émir de Deir Ezzor, Abou Mohammed al-Chemali » ainsi que « le +ministre de la Guerre+ de l’EI Goulmourod Halimov (qui) était présent à cette rencontre et a été mortellement blessé », selon la même source.
Ex-commandant des forces spéciales de la police du Tadjikistan, le colonel Goulmourod Halimov avait disparu en avril 2015 et avait annoncé le mois suivant avoir rejoint l’EI en Syrie.
Quant à Abou Mohammed al-Chemali, il s’agit du nom de guerre de Tarek al-Jarba, un jihadiste d’origine saoudienne chargé de faire passer des combattants étrangers en Syrie.
L’armée russe a affirmé vendredi avoir tué plusieurs responsables de la milice wahhabite terroriste Daech (Etat islamique-EI) lors de l’offensive de Deir Ezzor, dont l’ancien chef des forces spéciales tadjikes présenté comme le « ministre de la Guerre » des jihadistes takfiristes ainsi que "l'émir" de cette ville stratégique.
Selon le ministère russe de la Défense, ces deux chefs de guerre, dont les têtes avaient été mises à prix par Washington, sont morts à la suite d’une frappe de l’aviation russe mardi, le jour où l’armée syrienne a brisé le siège de Deir Ezzor (est), chef lieu de la dernière province de Syrie encore aux mains des daé-chiens.
Cette frappe a été décidée sur la base d’un renseignement obtenu par le renseignement russe selon lequel ces commandants daé-chiens devaient tenir une réunion près de Deir Ezzor pour évoquer l’avancée de l’armée syrienne dans la région, a précisé le ministère dans un communiqué publié sur Facebook.
« Environ 40 combattants de l’EI ont été tués » par cette frappe dont « quatre chefs influents », a-t-il indiqué, disant s’appuyer sur des « informations confirmées ».
Parmi eux se trouvent « l’émir de Deir Ezzor, Abou Mohammed al-Chemali » ainsi que « le +ministre de la Guerre+ de l’EI Goulmourod Halimov (qui) était présent à cette rencontre et a été mortellement blessé », selon la même source.
Ex-commandant des forces spéciales de la police du Tadjikistan, le colonel Goulmourod Halimov avait disparu en avril 2015 et avait annoncé le mois suivant avoir rejoint l’EI en Syrie.
Quant à Abou Mohammed al-Chemali, il s’agit du nom de guerre de Tarek al-Jarba, un jihadiste d’origine saoudienne chargé de faire passer des combattants étrangers en Syrie.
Source: Avec AFP
https://french.almanar.com.lb/559810
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Hannibal GENSERIC