Vladimir Poutine: "Je
vous invite à publier la carte du monde dans votre journal et à marquer toutes
les bases militaires américaines, vous verrez la différence."
The Daily Beast, un média parfaitement sioniste, a sans doute
raison lorsqu'il déclare que "le président russe Vladimir
Poutine a une semaine chargée avec les dirigeants syriens, turcs et iraniens
pour construire ce qui est décrit comme une alliance anti-terroriste. Qui
manque dans cette coalition? Les États-Unis et les membres de cette autre
coalition que Washington a construite en 2014 pour combattre le soi-disant État
islamique. " [1]
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Poutine exclut spécifiquement les États-Unis de cette coalition
précisément parce qu'elle s'est alliée à des cellules terroristes en Syrie pour
déstabiliser le gouvernement Assad. La Russie a toutes
les données pour prouver ce point. En
fait, même les médias tels que le Guardian et Mother Jones ont
dit pratiquement la même chose. [2]
Michael
Michael T. Flynn, lui-même chef à la retraite de la Defense Intelligence
Agency du Pentagone, a déclaré de façon incontestable que les Etats-Unis
soutenaient réellement les terroristes affiliés à Al-Qaïda en Syrie.
L'article de Daily Beast continue ainsi: "Poutine
prépare à la fin du jeu ..."
Poutine a publiquement initié, il y a près d'un an, des pourparlers
de paix dans la capitale kazakh, Astana, sous le patronage de la Russie, la
Turquie et l'Iran. mais
n'a pas inclus les États-Unis " [3]
Arkady Dubnov, un analyste politique indépendant,
a déclaré: "La Russie démontre une fois de plus que c'est une
superpuissance et c'est son retour". [4] Bien sûr. La
Russie a les muscles militaires pour contrer le plan diabolique du Nouvel Ordre
Mondial en Syrie.
On peut dire que la Syrie, en tant qu’État, n'a pas détruite grâce à la puissante militaire de la Russie. Les généraux américains le savent. C'est
l'une des raisons pour lesquelles le général de marine américain Joseph
Dunfort est soudainement arrivé à la conclusion que la Russie et la Chine
sont deux des plus grandes menaces auxquelles les États-Unis aient jamais été
confrontés dans le monde. [5]
Dunfort sait que la Chine et la Russie sont des partenaires, et les deux
pays n'appuient pas l'approche agressive de l'administration Trump face à la
crise nord-coréenne. Ce
qui est plus intéressant, c'est que la Russie a de nouveau attrapé les États-Unis faisant « copains comme cochons » avec Daech en Syrie. Et
cette fois, la Russie a des photos pour le prouver.
Comme l'a souligné Gordon
Duff en septembre dernier, la Russie dispose de preuves par satellite
qui met définitivement l'Amérique dans de sales draps. L'Amérique est maintenant Daech,
et Daech est l'Amérique. Ce sont essentiellement deux
cercles concentriques. En
d'autres termes, l’État islamique n'aurait pas fait de percée en Syrie si les
autorités américaines n'avaient pas été en mesure de soutenir le groupe
terroriste. Duff a écrit à
juste titre:
"Les
nouvelles images publiées montrent clairement que les forces des opérations
spéciales américaines sont stationnées sur les avant-postes précédemment
établis par les militants de l'Etat islamique."
Le Ministère russe de la Défense a déclaré : « Malgré le
fait que les bastions américains se trouvent dans les zones de Daech, aucune
patrouille de surveillance n'a été organisée par les Américains. Cela pourrait
signifier que le personnel militaire américain "se sent absolument en
sécurité" dans la zone qui est détenue par les terroristes. »
De toute évidence, les États-Unis considèrent la Russie comme
dangereuse pour des raisons idéologiques et non pour des raisons légitimes. La
Russie continue à exposer les États-Unis comme le méchant et continue à révéler
que l'empereur est tout simplement nu, et que ni les officiels américains ni, la
machine de guerre Neocon ne sont heureux. [6]
Nous savons pourquoi ils ne sont pas heureux: c’est parce que le
régime israélien n'est pas content. C'est
l'une des raisons pour lesquelles Ayelet Shaked, ministre israélienne de
la Justice, "menace
la vie de Poutine!" [a].
C'est l'une des raisons pour lesquelles les
organes sionistes comme the Atlantic continuent
d'écrire des choses ridicules sur la Russie sans preuves sérieuses. [7]
Le gouvernement syrien, avec l'aide de la Russie et de l'Iran,
continue d'effacer Daech dans la région, et il a l'intention de finir le
travail. Évidemment
Israël, l'Arabie Saoudite devront maintenant trouver un autre pays à détruire. Comme Jim
W. Dean l'a récemment souligné :
"Le
prince héritier d'Arabie saoudite et les Israéliens complotent pour faire
du Liban la nouvelle cible de la balkanisation à la frontière sud de la Syrie,
tandis que les États-Unis réaffirment la présence de leurs forces militaires en
Syrie sans autorisation. Ils affirment que, malgré la défaite de Daech, ils
resteront dans la partie kurde de la Syrie
aussi longtemps que cela est jugé nécessaire. Les États-Unis ont renouvelé leurs paris en remplaçant l'armée perdante de l’État
islamique par l'armée kurde syrienne, qu'ils peuvent soutenir ouvertement avec
moins de revers, car il semble que peu de nations semblent s'y opposer ".
….by Jonas E. Alexis
Traduction : Hannibal GENSERIC
NOTES
- [1] Anna Memtsova, “Putin’s Pulling Together a Pro-Assad Alliance. Where Does That Leave the U.S.?,” Daily Beast, November 22, 2017.
- [2] Seumas Milne, “Now the truth emerges: how the US fuelled the rise of Isis in Syria and Iraq,” Guardian, June 3, 2015; Patrick Cockburn, “How the US Helped ISIS Grow Into a Monster,” Mother Jones, August 21, 2014; Julian Hattem, “Analysis: US support for ISIS ‘unprecedented,’” The Hill, December 1, 2015.
- [3] Memtsova, “Putin’s Pulling Together a Pro-Assad Alliance. Where Does That Leave the U.S.?,” Daily Beast, November 22, 2017.
- [4] Ibid.
- [5] Tom O’Connor, “China May Take Over North Korea, Russia as Greatest Threat to U.S., Top General Warns,” Newsweek, September 28, 2017.
- [6] See for example Noah Rothman, “The Consequences of Letting Russia Run Wild,” Commentary, September 26, 2017; “Don’t Trust the Russians,” Commentary, July 11, 2017.
- [7] David A. Graham, “Why Would Russia Try to Foment Protests in the U.S.?,” Atlantic, September 12, 2017.
[a] Ayelet Shaked avait déjà préconisé l’assassinat de masse de mères palestiniennes et de leurs enfants.
« Si Poutine veut survivre », il vaut mieux pour lui de faire ce qu’Israël lui dit.
Ce sont les mots d’Ayalet Shaked, la
ministre israélienne de la Justice, connue pour avoir préconisé
l’extermination des enfants palestiniens (qu’elle appelle les «petits
serpents») ainsi que les mères qui les portent.
La Russie, la Syrie et l’Iran gagnent.
Israël est le grand perdant. Pas étonnant que Shaked soit réduite à des
menaces de mort contre Vladimir Poutine.
Bonne chance pour tenter de concrétiser
ces menaces, Ayelet. Vous découvrirez bientôt que s’en prendre à Poutine
est beaucoup plus difficile que d’abattre des femmes et des enfants non
armés.