Les policiers britanniques ont mis la main sur une « petite bouteille » contenant du Novitchok, l'agent innervant qui a empoisonné un couple de Britanniques à Amesbury, dans le sud-est de l'Angleterre.
Le flacon a été retrouvé au domicile de l'une des victimes, Charlie
Rowley, et les tests effectués au laboratoire militaire de Porton Down
ont confirmé qu'il contenait du Novitchok, a indiqué Scotland Yard dans
un communiqué publié vendredi 13 juillet. « De plus amples tests vont
être menés pour essayer d'établir si cela vient du même lot qui a
contaminé Sergueï et Ioulia Skripal en mars, ce qui reste une piste
d'enquête pour la police », a ajouté Scotland Yard.
Les autorités britanniques ont invité des experts de l'Organisation
pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à venir la semaine
prochaine faire des prélèvements qui seront analysés dans les
laboratoires qu'ils auront désignés, a annoncé le ministère des Affaires
étrangères dans un communiqué.
Charlie Rowley
et Dawn Sturgess avaient été hospitalisés le 30 juin après avoir été
empoisonnés au Novitchok. Dawn Sturgess, une mère de trois enfants âgée
de 44 ans, est décédée à l'hôpital dimanche soir. Son autopsie est prévue mardi.
Son compagnon, Charlie Rowley, 45 ans, « n'est plus dans un état
critique », a annoncé mercredi l'hôpital de Salisbury. Il a repris
connaissance et reste dans un état « grave, mais stable », a indiqué
la police vendredi.
Leur
contamination était survenue quatre mois après l'empoisonnement au Novitchok de
l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury, une ville
située à une dizaine de kilomètres seulement d'Amesbury, où les ambulances
avaient pris en charge le couple de Britanniques. Les enquêteurs essayent
d'établir « d'où vient la bouteille et comment elle est arrivée au
domicile de Charlie ».
« Développement important et positif »
C'est un
« développement important et positif », a salué le chef de
l'antiterrorisme, Neil Basu, sans donner plus de détails sur l'objet retrouvé.
« Toutefois, nous ne pouvons garantir qu'il ne reste plus de substance
[dans la nature, NDLR] et des cordons policiers vont rester en place pour une
période considérable », a-t-il prévenu. Le risque pour le public reste
« faible », mais, par mesure de précaution, les autorités demandent à
la population de ne pas ramasser d'objets inconnus « comme des seringues,
des aiguilles, des cosmétiques ou des objets similaires faits de métal, de
plastique ou de verre ».
Charlie Rowley
« est réveillé ». « Il parle de manière sensée, mais il est
comme un squelette en ce moment », a déclaré son frère Mattew Rowley,
mercredi à la chaîne de télévision britannique ITV. Hospitalisés dans un état
critique, Ioulia et Sergueï Skripal avaient pu sortir de l'hôpital après plusieurs semaines de soins lourds. Leur
empoisonnement avait été attribué par Londres à Moscou, qui avait nié toute
implication. L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre le
Kremlin et les Occidentaux, et une vague d'expulsions croisées de diplomates.
Moscou: l’agent toxique Novitchok n’a jamais été produit en Russie
Le gaz
neurotoxique A-234 avec lequel ont été probablement empoisonnés l’ex-espion
russe Sergueï Skripal et sa fille n’a jamais été produit en Russie, a déclaré
le directeur du département de non-prolifération et de contrôle des armements
du ministère russe des Affaires étrangères, Vladimir Ermakov.
Intervenant
devant les ambassadeurs des pays-membres de l’Organisation du traité de
sécurité collective (OTSC), Vladimir Ermakov a réaffirmé vendredi que
la Russie n’était impliquée d’aucune manière dans l’affaire de
l’empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury.
«Les allégations, constamment colportées par
Londres dans divers forums internationaux et dans les médias, ont été
rejetées. Il est confirmé que la Russie n'est aucunement impliquée et,
en principe, ne peut rien avoir à voir avec l'incident de Salisbury. Le
gaz neurotoxique, baptisé par l’Occident Novitchok, n'a jamais été produit en Fédération de Russie», indique le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Conclusion
Encore une fois, les Occidentaux se sont ridiculisés : partant d'un grossier mensonge concocté par le gouvernement britannique, ils se sont empressé (sauf l'Autriche) à accuser, sans aucune preuve, la Russie et ont décrété de nouvelles "sanctions" en chassant des diplomates russes. Maintenant qu'il se confirme de plus en plus que cette affaire Novitchok est un faux drapeau, que vont faire les Euronouilles et leur fantasque et dangereux patron Trump ? Probablement rien, car comme le disait Hannah Arendt : " La véracité n'a jamais figuré au nombre des vertus
politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement
justifié dans les affaires politiques."
Hannibal GENSERIC
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