En vertu d’un accord supervisé par la Russie, des terroristes
islamistes ont été évacués de la partie syrienne du plateau du Golan, au sud-ouest de la Syrie, vers la province encore sous la férule des terroristes, Idlib, dans l’extrême
Nord du pays.
Simultanément à cette évacuation, Israël a évacué les
membres des très controversés « Casques Blancs » (une organisation proche d’Al-Qaïda)
présents près de Qouneitra, soutenus par
les pays occidentaux et les pays arabes compradores (Arabie, Émirats, Qatar, Jordanie, etc.), vers des localités israéliennes.
Tandis que les troupes syriennes et les unités de la
police militaire russe se chargeaient de superviser le déménagement des terroristes
islamistes syriens du Golan vers la lointaine province septentrionale d’Idlib
et que les Israéliens récupèrent leurs mercenaires sionislamistes à la dérive,
deux pays de la coalition menée par Washington en Syrie s’amusent à mener des
raids aériens dans la province orientale de Deir Ezzor, histoire de signifier à
Damas que l’encerclement des bases où sont déployés des forces spéciales de
l’OTAN a des limites, même en plein désert perdu, ou près de l’Euphrate.
La guerre en Syrie est pratiquement terminée.
Cependant le grand jeu stratégique au Levant est loin de l’être.
La province septentrionale d’Idlib est devenue aux
grès des aléas de cette guerre le réceptacle de tous les groupes terroristes
islamistes et mercenaires chassés des quatre coins de la Syrie. Une
cohabitation forcée qui ne résiste pas aux clivages régionaux, confessionnels
ou claniques des différentes factions. Des frictions ont déjà provoqué des
luttes fratricides au sein d’une rébellion plus hétéroclite que jamais. Plus à
l’est et toujours sur le même axe, c’est-à-dire la même latitude, se trouvent
des forces spéciales de l’OTAN et celles de la Turquie, un membre à part
entière de cette alliance militaire datant des débuts de la guerre froide, mais
jouant apparemment sa propre partition, laquelle ne coïncide nullement avec les
plans atlantistes.
A l’Est et plus précisément près de l’Euphrate, aux
confins des frontières avec l’Irak, se joue une étrange mise en scène quasiment
surréaliste : les forces spéciales américaines, plantées au milieu des Rojava,
une force kurde supplétive-alibi, genre harkis, font face à des groupes
loyalistes syriens soutenus par des conseillers iraniens et des irréguliers
russes. Le tout dans un décor digne des plus belles scènes de la guerre des
étoiles (scènes désertiques filmées en Tunisie méridionale à l’époque).
Seul problème : aucun belligérant n’a les capacités
d’avancer le moindre pion. Le jeu en Syrie orientale semble totalement bloqué.
Il ne reste donc qu’à déstabiliser l’Irak et plus précisément les régions ayant
fournis le plus de combattants à l’Axe de la Résistance. Une tâche relativement
aisée dans un Irak détruit par l’Amérique dans lequel les services de bases
souffrent d’un dysfonctionnement structurel. Dans le meilleur des mondes
imaginés par les stratèges atlantistes, une déstabilisation de l’Irak
méridional à majorité chiite, pourrait embraser l’Iran où les populations
semblent usées par une politique économique ayant atteint ses limites extrêmes.
Un pari fou mais toujours possible.
Mais la question fondamentale demeure le Golan. Ce plateau stratégique est au cœur de la guerre au Levant. Les troupes
syriennes se déploient à nouveau dans la partie sous contrôle syrien du Golan pour
la première fois depuis des années et cela provoque des sueurs froides à
Tel-Aviv où l’on ne compte plus les renforts militaires envoyés vers le
Nord-Est pour renforcer les positions militaires israéliennes au Golan occupé.
L’affaiblissement de la Syrie n’a pas abouti à un
quelconque résultat. Au contraire, les Syriens sont de retour sur le plateau,
une manière de narguer les Israéliens dont le soutien stratégique et tactique à
la guerre de démembrement de la Syrie, s’inscrit dans la guerre constante que
livre Israël à ses voisins depuis sa création en 1948.
Source : https://strategika51.wordpress.com/
Le
royaume chrétien de Jérusalem, créé par les Croisés en Palestine en 1099
a duré moins de deux siècles (disparu en
1291). Celui d’Israël ne vivra pas un siècle.
Pour
certains, Israël disparaîtra dans une vingtaine d’années :
Selon la CIA: Israël disparaîtra d'ici 20 ans
La France confie aux Russes la distribution de son aide humanitaire
C’est aux autorités
russes que la France confie désormais l’acheminement de son aide humanitaire en
Syrie.
Emmanuel Macron n’a
apparemment pas eu un simple entretien de courtoisie avec Vladimir Poutine, le
15 juillet au Kremlin, quelques heures avant la victoire française à la coupe
du monde de football. Les deux présidents se sont en effet accordés sur la
première mise en œuvre d’un plan d’action commune en Syrie, envisagé dès leur
sommet du 24 mai dernier à Saint-Pétersbourg. Un communiqué
franco-russe, diffusé par l’Elysée le 20 juillet, a officialisé ce tournant majeur
de la politique française en Syrie, maladroitement justifié par des
considérations « humanitaires ».
Le communiqué du 20
juillet précise que « la
France et la Russie mettront en œuvre dans les prochains jours un projet
humanitaire conjoint pour répondre aux besoins des populations civiles qui
demeurent très importants dans la Ghouta orientale ». Dès le
21 juillet, c’est cette fois le ministère
russe de la Défense qui confirme qu’un de ses gros porteurs a acheminé 44
tonnes d’aide française depuis l’aéroport de Châteauroux jusqu’à la base
russe de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie.
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