mercredi 12 décembre 2018

Première mondiale : un vaccin pour les abeilles

Deux chercheurs finlandais ont découvert un moyen de vacciner les abeilles, dépourvues d’anticorps, contre une maladie bactérienne ravageuse. Une trouvaille dont pourraient bénéficier d'autres espèces, autres que les insectes, et qui pourrait remplacer les antibiotiques dans les élevages de poules et de poissons.
Résultat de recherche d'images pour "abeille"Comme les humains, les abeilles bénéficieront peut-être de campagnes de vaccination dans un avenir proche. Dalial Freitak et Heli Salmela, chercheurs à l’université de Helsinki, viennent d’annoncer le premier vaccin au monde pour un insecte, à savoir le PrimeBEE. Ce dernier est destiné à combattre la loque américaine (American foulbrood ou AFB en anglais), une maladie du couvain de l’abeille mellifère. Causée par la bactérie Paenibacillus larvae, elle entraîne la mort certaine de toute la colonie infectée. Les jeunes larves sont infectées lorsqu’elles sont nourries avec des aliments contaminés par les spores produites par la bactérie. Ces dernières se multiplient dans le tissu de la larve jusqu’à ce qu’elle meurt et que son cadavre se décompose en une masse brunâtre, collante et très contagieuse. La maladie cause ainsi des pertes considérables aux apiculteurs à travers le monde. En Europe, ces derniers ne peuvent pas utiliser d’antibiotiques pour prévenir l’infection, car il y a une tolérance zéro pour les résidus d’antibiotiques dans le miel. Aux États-Unis, où ils sont autorisés, la bactérie a développé une résistance au traitement. Seul remède efficace trouvé à ce jour : détruire les ruches contaminées par le feu pour éviter une dissémination.
Pas «d’effet mémoire» dans le système immunitaire de l’abeille
Personne n’avait pourtant jusqu’ici pensé à développer un vaccin contre la maladie. Et pour cause : contrairement aux mammifères, les insectes ne fabriquent pas d’anticorps. Ces derniers sont pourtant au centre du principe de vaccination, qui consiste à introduire une souche atténuée ou modifiée d’un microbe afin que les lymphocytes apprennent à le reconnaître. Ils pourront ainsi déclencher la fabrication d’anticorps lorsqu’ils seront à nouveau en contact. Cet « effet mémoire » n’existe a priori pas chez l’abeille.



En se nourrissant de pollen contaminé par la bactérie, la reine va engendrer des larves naturellement immunisées. © Thomas Hawk, Flickr
Un vaccin délivré via une sucrerie
Dalial Freitak a alors eu l’idée de passer par un mécanisme complètement différent : la nourriture. Le chercheur s’est aperçu que des populations de mouches nourries avec des aliments contenant certaines bactéries engendraient une descendance de mouches plus résistantes à ces bactéries. Chez les abeilles, ce sont les butineuses qui rapportent le pollen à la reine pour créer de la gelée royale. Lorsque celle-ci contient des spores de Paenibacillus larvae, la reine va les digérer et les stocker dans son tissu gras. Des morceaux de bactéries vont alors se lier à une protéine appelée vitellogénine qui sert à la fabrication des oeufs. Ce qu’ont découvert Dalial Freitak et Heli Salmela, est que cette fameuse vitellogénine porte la réponse immunitaire : lorsque les larves naissent, elles sont vaccinées contre la maladie. La vaccination consiste donc tout simplement à donner une « sucrerie » contenant des morceaux de bactéries à la reine afin que celle-ci engendre une descendance résistante.
Une alternative aux antibiotiques à faible coût ?
Un brevet a été déposé en janvier 2018 et l’université a reçu des fonds de Business Finland pour lancer la commercialisation. Les chercheurs espèrent à présent étendre cette technique à d’autres infections, comme la loque européenne et les champignons. « À terme, nous pensons être capables de vacciner contre n’importe quel microbe », assure ainsi Dalial Freitak. Mais surtout, cette invention ouvre la voie à une possible révolution dans la vaccination : ce mécanisme concerne potentiellement toutes les espèces qui pondent des oeufs contenant de la vitellogénine, comme les insectes, les poissons, les reptiles, les batraciens et les oiseaux. De quoi, peut-être, constituer une alternative peu couteuse et naturelle aux antibiotiques pour les élevages de poulets et l’aquaculture.
Céline Deluzarche

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Hannibal,

    Je suis suspicieuse envers cette information. Je suis allée lire la Bio de l'auteur: une jeune journaliste formatée par l'Institut Français de Presse. Le fait qu'elle écrive "Comme les humains, les abeilles bénéficieront peut-être de campagnes de vaccination dans un avenir proche" montre que ses recherches se cantonnent à la science & la médecine officielles. Bénéficier !? Les Humains ne "bénéficient" pas des vaccinations. Les vaccinations les handicapent et/ou les tuent. (voir notamment le récent film VAXXED https://vimeo.com/203540788 et des décennies de littérature scientifique contre les vaccins ) .
    Les Abeilles meurent à cause des pesticides et autres poisons répandus dans leur environnement - dont les fleurs qu'elles butinent. Et puis il y a les ondes électro-magnétiques pulsées des technologies sans fil (antenne-relais, wifi..) qui les désorientent dans le meilleur des cas, où les grillent carrément, comme les arbres et les végétaux aux alentours ( next-up.org , robindestoits.org , alert.ch .. et bien d'autres).
    Les Abeilles ne sont pas malades si leur environnement est sain et qu'on leur redonne une partie du miel qu'on leur vole. Vacciner les Abeilles, c'est comme vacciner le Humains. Cela consiste à les empoisonner d'abord, puis à "trouver un vaccin" supposé les protéger. Et c'est ainsi que le code génétique du Vivant est peu à peu modifié - et pas pour le meilleur, croyez-moi.
    ( A propos, j'ai longtemps fabriqué de l'Orgonite, une technologie qui neutralise l'aspect nocif des ondes. Elle protège notamment les Abeilles quand des pièces sont enterrées près des ruches. Aller sur " www.femme-medecine.ch + orgonisation du territoire " et cherchez « Gifting à La Hague », vous pourrez constater les effets de l'Orgonite au-dessus du Centre de retraitements des déchets nucléaires (photos). Explorez si vous avez le temps. Il y a une brochure « L'Orgonite, ancienne & nouvelle technologie et ses multiples applications » qui explique les débuts de ce mouvement. Mon site est officiellement fermé. J'ai du remettre les articles en ligne pour les habitués, mais je ne m'en occupe plus. Des pages ont disparu et des liens ne sont plus valables. Il reste cependant suffisamment à lire. Ne cherchez pas sur wikipedia. Ils ont supprimé ce que moi ou d'autres ont posté sur l'Orgonite. Il existe plein de sites et de vidéos de fabrication, dans plusieurs langues. C'est passionnant et cela résoud beaucoup de problèmes – comme entre autres la sécheresse dans les pays du Sud.. ).
    Ces scientifiques finlandais sont certainement sincères (quand on aime les Abeilles, on ne peut qu'être Humain) mais ils vont dans le sens de la "science sans conscience n'est que ruine de l'âme", d'Einstein. La Création est parfaite et le Vivant n'a pas besoin de vaccins pour s'épanouir et prospérer, imprégné de l'énergie du Divin Créateur. Oui, il a juste besoin qu'on le laisse tranquille..
    Ce que nos cruels prédateurs se gardent bien de faire.
    -*-

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour et merci de votre contribution intéressante. Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites. Cependant, lz site qui a publié cet article FUTURA PLANETE, est sérieux.

      Supprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.