« Terrorisme : les adeptes de la “taqiyya”. La ruse est
leur mot d’ordre. » Sous la signature
d’Olivier Toscer, ce texte est paru dans Le Nouvel Observateur du
28 février. Il mérite que l’on s’arrête sur ce grand moment de journalisme
d’investigation, que le « chapô » (texte introductif) résume
ainsi :
Ils
boivent de l’alcool, s’affichent avec des femmes et ne fréquentent pas les
mosquées. Adeptes de la dissimulation religieuse, ces fous d’Allah sont la
hantise des services secrets.
On sait d’emblée que l’on a affaire à un journaliste cultivé, « fin
connaisseur de l’islam », comme les médias aiment à l’écrire. Il
sait ce qu’est la taqiyya,
cette possibilité en islam de dissimuler ses croyances en cas de danger. Une
autre manière de dire que les Arabes (et les musulmans) sont
« fourbes ». Mille et un récits coloniaux insistent sur cette
« qualité » intrinsèque aux Arabes, qui avaient l’audace de refuser
la conversion au christianisme et qui n’étaient pas de « bonne foi »
quand on leur demandait de collaborer avec leurs occupants. On ne peut pas les
croire, disait la doxa coloniale.
Un exemple, parmi des milliers d’autres, celui de Mark Sykes, haut
fonctionnaire britannique, qui fut un des négociateurs des accords dits Sykes-Picot
(1916), qui partagèrent le Proche-Orient entre la France et le Royaume-Uni, au
mépris total de la volonté des peuples concernés. Il fut l’auteur d’un livre, The
Caliph’s Last Heritage, dont l’index, au terme, « caractère arabe » renvoyait aussi
à... « trahison ».
Cette analyse venait d’un spécialiste, puisque Sykes avait laissé croire à ses
supérieurs, de manière mensongère, qu’il maîtrisait l’arabe et le turc.
Revenons donc à l’article d’Olivier Toscer. Il commence ainsi :
Il
s’appelle Jamal Zougam. Il est marocain [1] et purge
aujourd’hui une peine de prison à vie pour sa participation aux attentats de
Madrid en 2004. Pendant onze ans, Zougam, immigré en Espagne, a géré
paisiblement une petite boutique de téléphones à Lavapiés, un quartier
populaire du centre de Madrid. Personne dans son entourage ne soupçonnait que
ce beau gosse à la réputation de tombeur entretenait depuis quatre ans des
liens très étroits avec le mouvement djihadiste. « Il aimait l’alcool,
les femmes, les discothèques et semblait parfaitement intégré dans la société
espagnole », relève un rapport d’analyse de la police américaine sur
le processus de radicalisation en Occident, rédigé en 2007. C’est pourtant
Zougam qui avait mis au point les détonateurs des bombes placées dans les gares
madrilènes, en mars 2004, tuant près de 200 personnes.
Le
dossier Zougam fait aujourd’hui figure de cas d’école étudié par tous les
services antiterroristes, notamment en France. « Il est l’exemple
parfait du terroriste passé maître dans l’art de la dissimulation, explique
un haut responsable français de la lutte antiterroriste. Dans la
sphère djihadiste, on appelle cette technique, la “taqiyya”. » De quoi
s’agit-il ? Au départ, le concept est purement religieux. « La
“taqiyya” a été articulée par des clercs chiites lorsque cette minorité de
l’islam était pourchassée par des sunnites à certaines époques de l’histoire,
explique le chercheur Mohamed-Ali Adraoui. Les savants se basaient souvent
sur “les Abeilles”, une sourate du Coran qui légitime la dissimulation de la
croyance. La “taqiyya” est une tactique consistant à faire mine d’abjurer sa
foi quand on y est obligé pour survivre. » Valider religieusement le
décalage entre l’apparence que l’on donne et ce que l’on a véritablement dans
le cœur ? Une aubaine pour les djihadistes. « Dans la tête d’un
terroriste, il y a l’idée que l’islam est attaqué, poursuit Mohamed-Ali
Adraoui. Son devoir est de se défendre, et tout est permis pour triompher, même s’il
faut pour ce faire ne respecter aucun des préceptes et rites de l’islam. »
Résumons en une phrase : un terroriste, pour
réussir son action, doit dissimuler. Voilà une découverte qui a demandé un grand travail de recherche !
Dans d’autres pays et à d’autres époques, il est bien connu que les
activistes armés avaient l’habitude d’annoncer publiquement leurs actions, de
proclamer où et quand ils allaient poser des bombes, et de professer en public
les thèses de leur organisation... Il n’y a évidemment que les musulmans « fourbes » pour
dissimuler leurs convictions.
Ainsi, les djihadistes auraient publié un
article titré « Qualités d’un assassin urbain », sorte
de vademecum pour apprentis terroristes occidentaux. L’auteur, au pseudonyme
évocateur de « Fils de l’assassinat », y exposait les rudiments de la
taqiyya : le bon terroriste se caractérise par « son habileté à se
fondre dans la société moderne [...], écrit-il. Il ressemble à un
citoyen ordinaire habillé comme tout le monde. Au lieu d’apparaître radical en
religion, il peut se couper ou se raser la barbe à un niveau acceptable dans la
société où il vit ». Et de donner quelques conseils précis sur le
comportement à avoir en société : « Parlez avec tout le monde.
Plus vous êtes silencieux, plus vous apparaissez dangereux. »
Évidemment, le journaliste ne pouvait pas ne pas évoquer Merah :
Connu
pour ses liens avec la mouvance djihadiste du Sud-Ouest, Merah cherche à sortir
des radars. Mis à part quelques altercations violentes et la conduite d’une
moto sans permis, le jeune homme évite de se faire remarquer.
Là aussi, la différence est frappante avec, par exemple, les militants
d’Action directe qui, au contraire, cherchaient à se
faire repérer...
Et la conclusion est à la hauteur de l’article :
Retranché
dans son appartement quelques heures avant d’être abattu les armes à la main,
Merah lâchera au négociateur de la DCRI : « C’est pas l’argent le
nerf de la guerre, c’est la ruse ! »
Là aussi, vous avez un comportement vraiment musulman. Écrit il y a
quelques milliers d’années et attribué à Sun Tzu, L’Art de la guerre
définissait déjà la ruse comme un ingrédient essentiel de toute stratégie.
Nul doute que Sun Tzu était déjà un musulman adepte de la taqiyya.
Alain Gresh, 2 mars 2013
[1] On retrouve toujours
les mêmes âneries en Occident , surtout chez les journalistes se disant
« spécialisés » monde arabe et Islam : Ils confondent
(intentionnellement ?) Arabe, Musulman, et désignent par "arabe"
n'importe qui leur semble basané et baragouinant un sabir de banlieue .
Rappelons donc à ces "spécialistes" :
a) Les
Nord-Africains ne sont pas des Arabes. Les seuls Arabes
habitent la péninsule arabique et le Croissant fertile (Irak, Syrie). Voir
b) Les
Musulmans, en très grande majorité (plus de 80%) ne sont pas Arabes
(Indonésie, Malaisie, Bangladesh, forte minorité en Inde, Pakistan, Iran, Asie
Centrale, etc...Afrique du Nord (Égypte, Libye, Maghreb, Sahel).
Hannibal GENSÉRIC
Certes la fourberie est un vice humain. Mais seul l'islam en fait une règle, et une règle de circonstance (qui vous avertira de ces circonstances?). Quand le livre considéré saint de l'islam en fait une règle, il est légitime de se méfier davantage des adeptes de cette religion que des autres. Que les "Zioncon's" et autres fr.macs. utilisent l'islam (cfr. aussi le principe des versets abrogés) pour recruter des musulmans et en faire des instruments de leur délires, rien ne change à la doxa mahométane qu'ils n'eurent qu'à saisir pour l'instrumentaliser. Réflexion et rigueur svp.
RépondreSupprimerVous dites : Certes la fourberie est un vice humain. Mais seul l'islam en fait une règle
SupprimerFaux.
1) Le judaïsme en fait une obligation.
Par exemple, dans la prière rituelle de Kol Nidré, déclamée solennellement trois fois le jour précédant Yom Kippour: «Que tous les vœux, les interdits personnels et collectifs, les serments et choses équivalentes que nous aurions formulés et contractés, toutes les promesses et tous les engagements que nous aurions faits et pris devant Dieu, à compter de la date de ce Yom Kippour-ci et jusqu’au Yom Kippour à venir, nous les rétractons ci-devant, qu’ils soient nuls et non avenus, puisque nous ne sommes pas assurés de les tenir. Nos vœux ne sont plus des vœux, nos engagements ne sont plus des engagements, nos serments ne sont plus des serments."
2) Je ne vous apprends rien sur les fourberies des prêtres catholiques, de grands auteurs français en ont beaucoup parlé. Les accusations de pédophilie quasi quotidienne devraient vous en convaincre.
Vous dites : Quand le livre considéré saint de l'islam en fait une règle,
Faux. Le Coran ne cite nulle part la taqîya. Par contre il autorise le fait de dissimuler ou à nier sa foi sous la contrainte afin d'éviter la persécution. Il n’est nullement dit qu’il fallait être fourbe en toute circonstance.
Sous l’Inquisition catholique, il valait mieux dissimuler sa croyance que de finir sur le bûcher. Sous les bolcheviks, c’était le goulag. Et ainsi de suite. Rappelez-vous de « tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » Qu’auriez-vous fait pour survivre ?
Revue : LE SEL DE LA TERRE Couvent de la Haye-aux-Bonshommes - 49240 AVRILLE
RépondreSupprimerDemandez leur numéro sur les 10 grands inquisiteurs tués par les protestants notamment. Ils voyageaient avec des mules, sans armes, sans escorte ....Je rechercherchera sur le blog wwww.torah-injil-jesus.com les conférences données à ce sujet !
voici le lien
RépondreSupprimerhttps://www.torah-injil-jesus.com/pages/inquisition-croisades.html