La Syrie et l’Irak intensifient leur coopération
transfrontalière. Lundi, un responsable irakien a révélé à l'agence de presse
Sputnik News que Bagdad se préparait à rouvrir
le poste-frontière d'Al-Qa’im avec la Syrie.
Cet accord entre Bagdad et Damas rétablira le premier
point de passage frontalier officiel entre la République arabe syrienne et l'Irak
depuis la défaite de l'État islamique (ISIS / ISIL / IS / Daesh).
Cependant, la réouverture du poste frontière
d’Al-Qa’im est non seulement une bonne nouvelle pour les gouvernements syrien
et irakien, mais aussi une victoire majeure pour l’Iran, qui envisage de
construire un chemin de fer reliant Téhéran à Beyrouth. Ce n’est un secret pour
personne que l’Iran considère la ville frontalière d’Albukamal comme un élément
essentiel de son futur pont terrestre qui relie l’Irak à la Syrie.
La réouverture du poste-frontière donnera également
aux gouvernements irakien, iranien et syrien la possibilité de recommencer à
utiliser l’autoroute internationale. L'autoroute internationale est fermée
depuis la création de l'État islamique (ISIS /Daesh). À long terme, l'autoroute
internationale pourrait aider l'Iran à se soustraire au blocus imposé par
l'Occident à ses exportations de pétrole en Syrie.
En outre, maintenant que l'État islamique est vaincu,
il est très probable que l'Iran utilise cette zone comme une bouée de sauvetage
infrastructurelle, ce qui lui donnerait également une alternative au golfe
Persique. Les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés (les monarchies du
Golfe) ont causé beaucoup de problèmes au transport de pétrole iranien, en
particulier ces derniers temps.
Au début du mois, l’armée britannique a saisi
illégalement un pétrolier iranien «Grace 1», ce qui a obligé Téhéran à avertir
les Britanniques qu’ils réagiraient de la même manière si leur pétrolier
n’était pas libéré immédiatement. La gravité de la situation pour les Iraniens
a été démontrée par la saisie d'un pétrolier britannique «Steno Impero» peu de
temps après. La saisie a été capturée sur vidéo.
LE MESSAGE DES HACHD AL-CHAABI AU PENTAGONE
Combattants des Unités de mobilisation populaire. ©Pars Today |
Les Unités de mobilisation
populaire (Hachd al-Chaabi) réagissent à l’inquiétude exprimée par les
États-Unis quant à des attaques éventuelles des forces de Hachd
al-Chaabi contre les intérêts américains en Irak.
Source : Presstv
Source : Presstv
Un haut commandant des Hachd al-Chaabi,
Moïn al-Kazemi a déclaré que le maintien de la présence militaire des
États-Unis en Irak est politiquement impossible, d’autant plus que
l’opinion publique irakienne y est opposée.
« Aujourd’hui, la situation de l’Irak
est redevenue stable après la guerre contre le terrorisme, et les Hachd
al-Chaabi ont joué un rôle déterminant dans la libération des
territoires occupés par les terroristes », a-t-il ajouté.
Évoquant le plan de Washington pour
transformer l’Irak en une base pour déstabiliser les pays voisins, Moïn
al-Kazemi a déclaré que la poursuite de la présence militaire des
Américains était contraire à la Constitution irakienne et à l’avis des
grands dignitaires religieux du pays.
Il a ajouté que le comportement des
Américains pourrait susciter des réactions imprévisibles pour eux à
l’intérieur de l’Irak et que pour assurer la sécurité des militaires
américains, « il vaudrait mieux mettre un terme à leur présence en
Irak », avant de souligner que l’inquiétude des Américains concernant
des dommages éventuels en Irak est une « inquiétude réelle », d’autant
plus que tout dégât ou perte que subiraient les militaires américains en
Irak pourrait avoir des conséquences négatives sur la réélection du
président Donald Trump en 2020.
L’ancien ambassadeur des États-Unis en
Irak, Douglas Silliman, a déclaré récemment que Washington s’inquiétait
vivement que les militaires américains en Irak soient la
cible d’attaques des groupes de la Résistance irakienne.
Par ailleurs, l’Union des oulémas de la
province de Diyala (est) met en garde contre les agissements suspects
des États-Unis à Baqouba, chef-lieu de cette province.
« Nous disposons d’informations selon
lesquelles les États-Unis exercent des pressions, en secret, sur les
autorités politiques, afin de pouvoir créer un consulat à Baqouba », a
déclaré le président de cette union, Jabbar al-Mamouri, au site
d’information Bagdad al-Youm.
« Certaines autorités politiques
semblent défendre l’idée de la création d’un consulat américain à
Baqouba, sans se soucier du fait que ce consulat américain deviendrait
un centre d’agitations et de conspirations dans la province de Diyala »,
a-t-il averti en soulignant que les habitants de Diyala s’opposeraient à
ce plan s’il était annoncé publiquement.
Hannibal Genséric
Que les Américains restent à leur place et fiche la Paix aux Pays capables de s assumer au lieu de créer des conflits, alors que la Paix est le seul moyen pour l Humanité de se stabiliser!!
RépondreSupprimerVoeux pieux? Un fonctionnement parasitaire n'a aucune capacité à changer par lui-même !
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