Depuis la crise de l'Il-20, jamais la Russie n'avait réagi de
cette manière à une frappe israélienne contre la Syrie. Pour Moscou,
que l'attaque israélienne du 1er juillet intervienne cinq jours après la
visite du conseiller pour la sécurité du président Poutine à Qods, cela
ne peut signifier qu'un défi qu'Israël vient de lancer à Moscou. En ce
sens, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a réagi
aux récentes frappes d’Israël contre la Syrie avertissant que de telles
attaques "menacent la sécurité de la région".
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria
Zakharova a affirmé que les attaques du lundi 1er juillet contre la
Syrie représentaient une menace pour la sécurité de la région.
« Les récentes attaques aux missiles israéliennes contre Damas
mettent en péril la sécurité et la stabilité de la région », a-t-elle
réitéré. Et de poursuivre : « La poursuite de ces attaques israéliennes suscite la préoccupation de Moscou. »
Les avions de chasse israéliens ont frappé lundi à l’aube Homs et
Damas tuant au moins cinq civils syriens, dont deux enfants. La DCA
syrienne est parvenue à intercepter plusieurs missiles via la DCA
syrienne et ses S-200. La frappe israélienne a eu lieu quelques heures
après des images diffusées par les sources israéliennes mettant en scène
le déploiement de quatre batteries de missiles S-300 à Masyaf à Homs.
Les observateurs estiment que les frappes israéliennes visaient surtout à
prouver l'inefficacité des batteries de missiles antimissiles
S-300, une provocation qui n'est pas restée sans réponse de la part de
Moscou.
Mardi 2 juillet, une source militaire syrienne de haut rang a affirmé
que le système de défense aérienne syrienne S-300 est pleinement
opérationnel et que Damas est prêt à s'en servir pour faire face à toute
agression du régime israélien.
« La DCA syrienne a activé les systèmes de défense aérienne S-300
pour contrecarrer des cibles ennemies, mais l’ancien système de missile
sol-air S-200 avait intercepté les missiles israéliens sans avoir besoin
de recourir à l’usage des systèmes S-300 », a déclaré cette source
militaire citée par Sputnik. Plus tard dans la journée, le ministre
syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a mis en garde le régime
israélien contre la poursuite de ses attaques contre la Syrie. Il a
affirmé que Damas pourrait changer de stratégie et riposter aux
agressions israéliennes : « Israël ne doit pas être trop sûr de lui, car
Damas pourrait chambouler sa méthode de riposte. Et la Syrie remportera
en fin de compte la bataille contre Israël. »
La frappe du 1er juillet qu'a
menée Israël contre le sud de Damas et de Homs, a provoqué de nombreux
commentaires : certains ont affirmé y voir l'écho de la réunion du 26
juin des conseillers pour la sécurité de la Russie, des États-Unis à
Qods. Une réunion où Nicolaï Patroushev a très clairement dénoncé les
raids israéliens comme étant une "menace" pour la vie des militaires
russes. Le 3 juillet, la porte-parole de la Diplomatie russe est allée
dans ce même sens, condamnant ces frappes à titre de facteur de
déstabilisation et de tension.
Selon un analyste syrien, Israël attaque la Syrie depuis le Liban pour semer la zizanie entre les groupes de la Résistance. Quelques jours après les allégations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou ayant menacé de lancer des attaques contre la Syrie et les cibles du Hezbollah dans ce pays, les appareils du régime de Tel-Aviv ont lancé le lundi 1er juillet des frappes aux missiles contre les villages situés aux abords de Homs et de Damas. La DCA syrienne a intercepté et détruit bon nombre de ces missiles tirés depuis le plateau du Golan et de l’espace aérien libanais, missiles qui ont fait pour la première fois des victimes dans les rangs des civils. Un bilan de 15 morts et blessés dont des enfants est à déplorer, bilan qui discrédite les prétentions israéliennes comme quoi les cibles militaires syriennes auraient été visées.
Interviewé par le site web libanais, Al-Ahed l'écrivain et analyste
syrien Khaled Sarhan estime que
cette frappe visait à la fois l'axe de
la Résistance et la Russie. « En publiant juste avant des photos mettant
en scène les quatre batteries de missiles S-300 à Masyaf, le régime
israélien qui souffre de l'échec de la réunion de Qods a voulu humilier
la Russie et se venger de la fin de non recevoir opposé par celle-ci aux
plans US/Israël. C'est d'ailleurs après l'échec de ce sommet que
plusieurs incidents se sont succèdes visant tous les intérêts de la
Russie. Les Etats-Unis et Israël se sont engagés dans un effort
d'agression anti russe sans précédent qui pourrait même avoir des liens
avec ce qui est arrivé au sous-marin AS-12 « Losharik », ce sous-marin
nucléaire qui a pris feu et à bord duquel 14 membres de l'équipage dont
des officiers supérieurs ont péri. »
Coté Résistance, les frappes aux missiles israéliennes ont laissé des
morts civils, une première depuis 2013 où un centre de recherche de
Jumriyah à l'ouest de Damas a été visé. Rappelons que les chasseurs
israéliens ont lancé leurs raids depuis le ciel du Liban qu'ils
utilisent comme une parapluie contre le territoire syrien. C'est au
Liban que l'axe US/Israël craint le plus un engagement politique et
énergétique de la Russie. Un récent voyage du ministre libanais de la
Défense en Russie a d'ailleurs été annulé sous pression des Américains,
ajoute l'expert :
« Au cours de son attaque du 1er juillet, Israël n'a pas osé touché Masyaf mais il a tout fait pour provoquer le Hezbollah qu'il soupçonne d'avoir en sa possession des missiles de haute précision, les mêmes missiles dont l'existence a été confirmée par le secrétaire général de ce Mouvement, Sayyed Hassan Nasrallah lors d’interview accordée récemment au site web libanais Al-Mayadeen. Ceci dit, Israël n'a toujours pas osé pénétrer dans le ciel syrien qui est désormais hermétiquement fermé à Israël. La portée des S-200 syrien s'est nettement amélioré. Et on se demande si oui ou non les récents échanges de délégations syro-nord-coréennes y a été pour quelque chose. Un missile syrien a atteint Chypre, ce qui renforce l'hypothèse de l'arrivée de nouveaux missiles antimissiles dans les arsenaux syriens. Certaines sources évoquent la destruction d'un F-16 israélien dans le ciel de la Méditerrané, en commentant les débris de l'objet volant qui s'est abîmé le 1er juillet à Chypre. On se rappelle en effet qu’en février 2018 un F-16 israélien a été détruit par le système anti-missile S-200 syrien. »
« Israël cherche à pousser la Syrie à quitter l'axe de la Résistance mais c'est une vision parfaitement erronée puisque les liens entre la Syrie et la Résistance sont viscéraux et de caractère existentiels. Alors vous me demandez quand cesseront les frappes israéliennes? On peut dire que les attaques de l’aviation israélienne sont liées aux opérations de l'armée syrienne. Cela signifie que les attaques ne s'arrêteront pas tant que le nord d'Alep, l'est de l'Euphrate, al-Tanf, Manbij, le camp des réfugiés de Rukban, des zones adjacentes ne seront pas nettoyés et restitués à l'État syrien. »
Source : Press.tv
Les dessous des récentes attaques israéliennes contre la Syrie
Selon un analyste syrien, Israël attaque la Syrie depuis le Liban pour semer la zizanie entre les groupes de la Résistance. Quelques jours après les allégations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou ayant menacé de lancer des attaques contre la Syrie et les cibles du Hezbollah dans ce pays, les appareils du régime de Tel-Aviv ont lancé le lundi 1er juillet des frappes aux missiles contre les villages situés aux abords de Homs et de Damas. La DCA syrienne a intercepté et détruit bon nombre de ces missiles tirés depuis le plateau du Golan et de l’espace aérien libanais, missiles qui ont fait pour la première fois des victimes dans les rangs des civils. Un bilan de 15 morts et blessés dont des enfants est à déplorer, bilan qui discrédite les prétentions israéliennes comme quoi les cibles militaires syriennes auraient été visées.
« Au cours de son attaque du 1er juillet, Israël n'a pas osé touché Masyaf mais il a tout fait pour provoquer le Hezbollah qu'il soupçonne d'avoir en sa possession des missiles de haute précision, les mêmes missiles dont l'existence a été confirmée par le secrétaire général de ce Mouvement, Sayyed Hassan Nasrallah lors d’interview accordée récemment au site web libanais Al-Mayadeen. Ceci dit, Israël n'a toujours pas osé pénétrer dans le ciel syrien qui est désormais hermétiquement fermé à Israël. La portée des S-200 syrien s'est nettement amélioré. Et on se demande si oui ou non les récents échanges de délégations syro-nord-coréennes y a été pour quelque chose. Un missile syrien a atteint Chypre, ce qui renforce l'hypothèse de l'arrivée de nouveaux missiles antimissiles dans les arsenaux syriens. Certaines sources évoquent la destruction d'un F-16 israélien dans le ciel de la Méditerrané, en commentant les débris de l'objet volant qui s'est abîmé le 1er juillet à Chypre. On se rappelle en effet qu’en février 2018 un F-16 israélien a été détruit par le système anti-missile S-200 syrien. »
« Israël cherche à pousser la Syrie à quitter l'axe de la Résistance mais c'est une vision parfaitement erronée puisque les liens entre la Syrie et la Résistance sont viscéraux et de caractère existentiels. Alors vous me demandez quand cesseront les frappes israéliennes? On peut dire que les attaques de l’aviation israélienne sont liées aux opérations de l'armée syrienne. Cela signifie que les attaques ne s'arrêteront pas tant que le nord d'Alep, l'est de l'Euphrate, al-Tanf, Manbij, le camp des réfugiés de Rukban, des zones adjacentes ne seront pas nettoyés et restitués à l'État syrien. »
Hannibal GENSERIC
Les attaques israéliennes cesseront le jour où la défense russo-syrienne atteindrait et détruirait une partie de Tell-Aviv. Qui vit par le feu périt par le feu! On se demande toujours pourquoi il n'ya pas encore eu de réponse hautement dissuasive de la part des Syriens!?
RépondreSupprimerApparemment, les S-300 ne sont pas encore en activité, c'est pour cela qu'Israël fait tout pour les détruire, sans succès. Les Russes perturbent leurs communications, donc leurs missiles n'atteignent pas de cible militaire d'importance, et finissent sur les civils.
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