jeudi 24 octobre 2019

Le génie des échecs Bobby Fischer: un juif qui détestait les juifs


Bobby Fischer est considéré par beaucoup comme le plus grand joueur d'échecs de tous les temps.   Qu’il soit aussi le joueur le plus célèbre, le plus important et le plus influent de tous les temps, n’est pas sujet à controverse. Il a captivé le monde avec son talent et son génie prodigieux.
Pour ses déclarations antijuives, et bien qu'il soit juif, le Lobby juif américain l'a ruiné, et il a passé la fin de sa vie errant d'un pays à un autre pour fuir l'inquisition juive américaine. D'autres juifs antisionistes vivent un calvaire comparable de nos jours. La liberté de parole s'arrête dès qu'elle déplait aux maîtres juifs qui gouvernent le monde. 
Regardez donc ce qui se passe avec Google, Facebook ou Twitter...dès que vous critiquez les juifs ou Israël, vous  êtes banni, sali, dégradé....

Le Championnat du monde d’échecs de 1972, dans lequel il battit Boris Spassky 12½ – 8½, fut considéré comme une bataille par procuration de la Guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique, qui était à l’époque source de la majorité des joueurs les plus formidables du monde.

Fischer n'avait que 28 ans à l'époque. Sa victoire sur Spassky et sur les Soviétiques, et l’ascension fulgurante l’a mené haut : Fischer était devenu à la fois le plus grand Grand-Maître et le plus jeune champion américain des échecs à l’âge de 15 ans. Il était une source de grande fierté pour l’Amérique et il était devenu son héros national.
En dépit de son héritage partiellement juif, Fischer détestait les Juifs. Il a vu ce qu’ils avaient fait et faisaient au monde, et n’avait ni honte ni peur de leur dire ouvertement leurs quatre vérités, quelles que soient les conséquences négatives que cela avait eues pour lui et pour son héritage. Il en subira d’ailleurs les conséquences, comme tous les juifs qui osent dénoncer les méfaits de ce peuple "élu" (tels Gilad Atzmon, Israël Adam Shamir, Ron Unz, Henry Makow, que les lecteurs de ce Blog connaissent, etc.)
Il y a eu des preuves récentes, ou des spéculations, selon lesquelles Bobby Fischer était en fait un Juif à part entière. Jusqu’à présent, il avait été largement rapporté dans le grand public que Fischer n’était juif que du côté de sa mère. Il était donc officiellement juif et pouvait demander, s'il le souhaitait, la citoyenneté israélienne.
Il est maintenant rapporté que Fischer était également juif du côté paternel. Cependant, Fischer lui-même nie être juif, sur un ton que l'on pourrait presque qualifier d'hystérique - comme si aucune allégation plus vile ne pouvait être portée contre lui.
Selon lui, être appelé Juif équivaut à une diffamation   et c’est un motif de porter plainte pour cela. Écrivant à l'Encyclopaedia Judaica en 1984, il déclare: «Je pense que vous me représentez  frauduleusement en tant que Juif. Sachant ce que je sais et fais du judaïsme, j'ai naturellement été bouleversé de constater que vous m'avez présenté à tort comme un juif. Je ne suis pas juif aujourd'hui, je n'ai jamais été juif et, d’ailleurs, je ne suis pas circoncis. » (Wikiquote).
Il devait ajouter plus tard dans une autre crise de colère aveugle: «Ils sont des sous-hommes. Ils sont l'écume de la Terre. Quand vous parlez de Juifs, vous grattez la lie au fond du baril de l’humanité. »( Entretien radio, 16 octobre 1999 [LD]
Vivant à Brooklyn, New York, dès l'âge de 6 ans, Fischer a vécu de nombreuses mauvaises expériences avec les Juifs tout au long de sa vie. Le monde des échecs a également été criblé avec eux. Selon Fischer, dans une interview avec le pornographe juif Ralph Ginzburg en 1961, il y avait «trop de Juifs aux échecs» et ils avaient «détruit la classe de ce jeu».
Voici la transcription d'une vidéo qui est probablement sa déclaration la plus poignante contre les Juifs. C’est ce qui ressort d’une interview accordée par Fischer au grand maître philippin Eugenio Torre, alors qu’il était emprisonné au Japon en tant que prisonnier politique en 2005.
«Notes sur le juif» de Bobby Fischer
Les Juifs sont antisociaux, destructeurs, intolérants, mesquins, trompeurs, etc. Ils souhaitent détruire, gouverner et tuer, voler qui quiconque qui les gêne. Pour les aider à obtenir ce qu'ils veulent, ils ont développé un style de vie pervers, anormal, destructeur et vilain.
Même s'ils vivent comme parasites des non-juifs, ils les détestent toujours et souhaitent les exterminer. Les Juifs détestent la nature et l’ordre naturel, parce que c’est pur et beau, mais aussi parce qu’il est plus grand et plus fort qu’ils ne le sont, et ils sentent qu’ils ne peuvent pas le contrôler totalement. La beauté et l’harmonie de la nature contrastent fortement avec leur misère et leur laideur, ce qui les rend encore plus détestables.
Les juifs sont des destructeurs. Ils sont antihumains. Le juif antihumain déteste et veut détruire tous les non-juifs. Il détruira également même d'autres Juifs moins destructeurs et moins pervers que lui, s'ils le gênent.
Apparemment, la méchanceté du Juif est basée génétiquement. Par la circoncision, le Juif manifeste sa haine envers la nature et l'ordre naturel. Par cet acte sanglant, cruel et insensé, il montre sa cruauté et son sadisme, et qu'il ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Les Juifs sont sûrement aussi derrière la tradition de la circoncision islamique, qui sert de couverture idéale et de distraction à leur propre méchanceté à cet égard.
Les Juifs sont vraiment antihumains et antinature. Les Juifs sont extrêmement égoïstes, intolérants et antisociaux, etc.   Ils sont pleins de haine, de cupidité, de malice. Naturellement, les non-Juifs, n’aiment pas être écrabouillés au bulldozer (comme les juifs font en Palestine), volées et assassinées par les Juifs(comme les juifs font en Palestine) et qu’ils résisteront tôt ou tard. C'est là que les mensonges et la tromperie des Juifs entrent en place.
Quelques citations de Bobby Fischer
- “Tout d'abord, nous devons comprendre ce qu'est le communisme. Je veux dire, pour moi, le communisme réel, le communisme soviétique, est fondamentalement un masque pour le bolchevisme, un masque pour le judaïsme. "(Conférence de presse du 1er septembre 1992)
- «Ce qui se passe, c'est que je suis persécuté nuit et jour par les Juifs, pour les avoir dénoncés pour ce qu’ils sont. Ils veulent me mettre en prison, ils me volent tout ce que j'ai, ils mentent continuellement à mon sujet. J'en ai assez de cette merde. La dernière chose qu'ils ont faite est que j'ai stocké des objets à Pasadena pendant 12 ans, que j'ai dépensé une fortune en frais de stockage, une fortune en coffres-forts… et que ces maudits Juifs d'Amérique ont tout saisi. ”(Entretien radiophonique, 13 janvier 1999)
- «Ils sont des bâtards menteurs. Les Juifs ont toujours été des bâtards tout au long de leur histoire. Ce sont de sales, dégoûtants, et vils criminels. (Entretien radiophonique, 10 mars 1999)
- «Mon intérêt principal en ce moment est d'exposer les Juifs aux yeux de tous. Mais c'est beaucoup plus gros que tout ce que je peux raconter. Ils ne sont pas juste en train de me persécuter. Ce n’est pas seulement ma lutte, je ne le fais pas pour moi-même… C’est une lutte entre la vie et la mort pour le monde entier. Ces damnés Juifs doivent être arrêtés! Ils sont une menace pour le monde entier. » (Entretien radiophonique, 10 mars 1999)
- «J'ai un caprice fou, Eugene. J'aime dire ce que je pense. Mais si vous travaillez pour les Juifs, vous ne pouvez plus dire ce que vous pensez. Vous ne pouvez pas dire que l'holocauste n'est jamais arrivé, par exemple. C'est un non absolu. Vous ne pouvez pas dire que la circoncision est un crime. Il y a tellement de choses que vous ne pouvez pas dire une fois que vous êtes sous le boisseau juif… Il y avait beaucoup de gens comme moi, mais petit à petit l'esprit juif semble tout conquérir. En parlant à Eugene Torre sur Bombo Radyo,Philippines, le 24 mai 1999)
- "Je préférerais être libre d'esprit et être enfermé dans une cellule de prison que d'être un lâche et de ne pas pouvoir dire ce que je veux." (Entretien radio, 24 mai 1999)
- «L’Amérique est totalement sous le contrôle des Juifs, vous savez. Je veux dire, regarde ce qu’ils font en Yougoslavie ... Le secrétaire d’État et le secrétaire à la Défense sont de sales juifs. » (Entretien radio, 24 mai 1999)
- "Les Juifs sont endurcis contre le Christ, contre la décence depuis des milliers d’années… Ils devront être annihilés, Eugene."
Entretien avec Eugene Torre, interview à la radio, le 24 mai 1999
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Le dernier combat de Bobby Fischer

« Il n’y a pas de grand esprit sans un coin de folie » (Sénèque, Grand Maître romain)
Inutile de revenir sur les compétences techniques échiquéennes de Bobby. Le surdoué a dominé les échecs américains puis mondiaux de la fin des années 50 jusqu’au début des années 70, où il deviendra champion du monde face au joueur soviétique Boris Spassky. Une victoire à la fois personnelle et politique puisque l’Amérique, pour une fois, damait le pion à la grande école russe. Mais tout cela est connu : tout a été dit sur Fischer, le meilleur comme le pire, le meilleur et le pire. Voilà pourquoi nous allons le présenter sous deux angles nouveaux : le Céline des échecs, et son dernier combat, celui qu’il ne pouvait pas gagner.
Bobby, après être devenu champion du monde en 1972, n’a pas arrêté de jouer aux échecs, comme on a pu le lire partout. Il a continué, entamant une partie plus grande, contre un méchant adversaire, selon lui supérieur à tout, qu’il a désigné comme « Les Juifs ». Et il a joué ses coups, en solitaire, mentalement, de manière invisible. Fils d’une mère juive (et d’un père absent), dans une sorte de reniement, Fischer a joué contre lui-même.
La question est délicate : son génie échiquéen l’a-t-il mené à une vérité supérieure, ou l’a-t-il fait sombrer dans une faille paranoïaque ?
Son ami neurologue : “Il n’arrêtait pas de répéter que les juifs étaient mauvais, que les États-Unis étaient mauvais, ou que le nucléaire était mauvais… Il en parlait de manière obsessionnelle, et compulsive”. 
Les surdoués de l’antisémitisme
Céline est ce génial écrivain français (ostracisé par les béni-oui-oui du politiquement correct) de l’entre-deux guerres qui a cloué l’intelligentsia au sol avec son Voyage. Certes, il écrira ensuite des romans plus ou moins autobiographiques, mais aucun n’aura l’envergure du Voyage, au retentissement mondial. Aujourd’hui, pourtant, on parle surtout de ses pamphlets, qui sont interdits à la vente chez nous, en France, pays de la liberté !. Le meilleur écrivain français est donc censuré sur décision d’un groupement communautaire qui n’a aucune légitimité.
« Pensant avoir épuisé les subtilités du jeu, l’Américain en mit au point une variante, le "Fischer Random Chess", dans laquelle la position de départ des pièces situées derrière les pions est sélectionnée au hasard par un logiciel, ce qui donne au total 960 possibilités. Selon Fischer, cette variante, en empêchant les préparations, devait permettre au talent pur de s’exprimer. » (Le Monde du 19 janvier 2008)
Fischer, après avoir battu Boris Spassky et ses aides de camp – un joueur russe ne pouvait pas se déplacer sans une armée de préparateurs, de techniciens et de secondants, qui spécialisés dans les ouvertures, qui dans les fins de partie… en ce sens Fischer était plus libre que Spassky – a mis un terme à sa carrière. Il n’a pas accepté le match contre Anatoly Karpov, le nouveau prodige russe, car selon lui, les conditions n’étaient pas réunies. Karpov est donc devenu champion du monde sur tapis vert, et cette victoire sans victoire le suivra toute sa vie. Malgré son immense talent, celui du serpent étouffeur, il restera celui qui a pris la place du Roi Fischer sans combattre. Anatoly ne deviendra réellement champion du monde qu’après avoir défait le grand Viktor Kortchnoï, le dissident des échecs russe dont la femme et les enfants étaient en « sécurité » en URSS pendant le match...
Heureusement pour les amateurs d’échecs, le combat de Karpov contre Kasparov, le futur grand champion sur près de deux décennies (1985-2000) – ce qui est énorme aux échecs, ça correspond à un sprinter qui domine sur quatre olympiades – redonnera un coup de fouet à cette discipline qui n’avait jamais crevé l’écran, sauf pendant la période Fischer : la victoire de ce dernier en Islande en 1972 a passionné le monde entier. Il y avait deux systèmes, deux hommes, deux philosophies. Le plus fort, ou le plus fou, gagna.
Ensuite, Fischer s’est enfermé dans sa tour d’ivoire, renonçant à jouer, renonçant aussi aux biens de ce monde (il laissa ses 200.000 dollars de gains à la secte qui l’hébergeait), et crachant son dégoût du monde. Peut-être que pour le pur esprit perché tout là-haut, ce monde était trop laid : trop de mensonge, de bassesse, de lourdeur. Peu à peu, Fischer reviendra dans les médias par le biais de ses déclarations antiaméricaines et antijuives. Il associait d’ailleurs l’Amérique à Israël. Selon lui, l’Amérique était devenue l’esclave d’Israël.
« Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu’a le peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre. »
Au pays du 1er amendement, où l’on peut dire à peu près tout ce qu’on veut, ses déclarations ne passeront pas inaperçues. Le 11 septembre 2001, les tours écroulées encore fumantes, Bobby est aux Philippines (un pays qui a subi une terrible guerre d’agression américaine en 1899-1902 qui laissera des centaines de milliers de morts philippins), par téléphone sur une radio locale :
« C’est une formidable nouvelle, il est temps que ces putains de juifs se fassent casser la tête. Il est temps d’en finir avec les États-Unis une bonne fois pour toutes. […] Je dis : mort aux États-Unis ! Que les États-Unis aillent se faire foutre ! Que les juifs aillent se faire foutre ! Les juifs sont des criminels. (...) Ce sont les pires menteurs et salauds ! On récolte ce qu’on a semé. Ils ont enfin ce qu’ils méritent. C’est un jour merveilleux. » Il devinait déjà ce que nous savons aujourd’hui et que nous avons détaillé dans ce blog : les juifs et leurs complices américains ont sacrifié 3000 vies d’innocents américains afin de lancer leur « guerre contre le terrorisme » qui n’est rien d’autre qu’une série de guerres contre des pays musulmans pour le bénéfice exclusif des juifs et d’Israël.
Des accusations qui feront tache dans une Amérique unie contre "le terrorisme" (apparemment) islamiste, alors les seuls Etats terroristes sont justement Israël et les Etats-Unis, avec des comparses européens ; GB et France. Mais les déboires de Bobby avec l’administration US ne datent pas de l’attentat de New York : c’est en 1992, lors du match revanche contre Spassky, joué sur une île du Monténégro (ex-Yougoslavie) et pour une jolie prime de 5 millions de dollars, que Bobby viole l’embargo économique décidé unilatéralement par les Américains. Un match qui lui vaudra 10 ans de prison s’il remet les pieds sur le sol national. Il ne les remettra plus. Il voguera de pays en pays, et finira sa vie en Islande le 17 janvier 2008 sur le lieu de son sacre, à Reykjavík.
Il lit Mein Kampf et Le Protocole des sages de Sion. Le grand maître américain Larry Evans se souvient l’avoir accompagné pour voir un documentaire sur Hitler : “Lorsque nous sommes sortis du cinéma, Bobby dit qu’il admirait Hitler. Je lui demandai pourquoi et il me répondit : ’Parce qu’il a imposé sa volonté au monde’.” » (Le Monde du 18 septembre 2004)
Pourquoi ce parallèle entre Céline et Fischer ?
Le talent supérieur, le retrait du monde, l’exclusion puis la déchéance nationale, l’odeur de soufre, la tendance paranoïaque, bref, ce couplage incompréhensible pour le commun des mortels entre génie et   « l’antisémitisme » déclaré, c’est la marque de fabrique de ces champions, chacun dans sa spécialité. Car il n’est pas encore prouvé que l’antisémitisme soit une forme de folie ou une maladie. On peut aussi le voir comme un niveau de lucidité. L’incroyable niveau échiquéen atteint par Fischer correspond-il à un niveau de lucidité sociale et politique supérieur ?
Sacrifice de roi
Caractériel au dernier degré, doué de peu d’empathie pour ses contemporains, Bobby est aussi fort aux échecs qu’il est inapte relationnellement. Détestait-il plus les juifs que les « autres » ? Pas sûr. Tout en étant juif, il accablait les juifs de nombreux maux. Il les rendait responsables d’une persécution à son encontre et des maux de l’Amérique, ce grand pays sous dépendance d’un petit État à l’extérieur et d’une organisation richissime et tyrannique à l’intérieur :
Si dans cette interview on retire les exagérations sous le coup de la colère (il réagissait à une agression des autorités américaines), les propos de Fischer n’ont rien de paranoïaque : les Américains eux-mêmes reconnaissent la puissance du lobby juif dans leur pays et une majorité l’accepte, par confort intellectuel ou parce que les intérêts des deux pays semblent coïncider. Mais peut-être les fait-on coïncider... Fischer est donc ce qu’on appelle un complotiste avant la lettre.
Il n’est pas forcément antisémite, il souligne juste la puissance juive dans son propre pays, et s’y oppose. Ses formulations ne sont pas celles d’un professionnel de la politique, de l’économie ou des médias, mais le fond est identique. Au sens du CRIF, qui établit les normes en la matière, Fischer est antisémite. Si l’on s’intéresse à la politique profonde, Fischer est lucide mais sujet à des emportements et des imprécisions.
Cette interview a lieu juste après la confiscation de tous ses biens sur le sol américain, dans sa maison de Californie en février 1999. Le gouvernement américain ne lui rendra jamais les livres dédicacés de Castro – un bon joueur d’échecs – ou de Marcos, le président philippin qui lui ouvrira toujours sa porte (il lui offrira un pont d’or en 1975 pour le voir rejouer). Les Philippines soutiendront toujours Fischer, par antiaméricanisme ou par amour des échecs, ou les deux. Fischer séjournena même à Baguio City, la ville du premier grand champion asiatique Eugenio Torre. Le Philippin Florencio Campomanès, un ancien champion d’échecs national, sera de 1983 à 1995 le président de la FIDE (Fédération internationale des échecs), la fédération internationale. D’échecs, pas d’antisémitisme.
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Bobby joue en 1973 une partie contre Imelda Marcos
Aujourd’hui, en 2018, l’antisémitisme est un crime de la pensée.
En France l’antisémitisme – difficile à prouver tant les accusateurs sont à la fois juge et partie – est passible de prison. L’antisionisme n’est pas loin de valoir la même peine. Les propos de Fischer sont donc considérés comme antisémites, et non comme une opinion ou un jugement politique. Or chacun sait que derrière la colère, il y a une réalité dans le constat. L’exagération ou l’emphase, que l’on connaît aussi chez Céline, ne peuvent effacer complètement le fond du propos. Ces deux êtres d’exception ont peut-être dit trop brutalement, sans les ménagements ou les euphémismes d’usage, une réalité que chacun sait dans le monde politico-médiatique. Et l’on ne parle même pas de la « rue » et des bistrots, qui foisonnent de propos considérés comme nuls et non avenus pour des raisons de « populisme ».
Ainsi, la folie supposée de Fischer dépend-elle d’une définition de l’antisémitisme et de la véracité de l’origine de ses propos. Si cette définition change, si son acception devient plus large (actuellement l’antisémitisme est un délit corrélé au crime des crimes, la Shoah), et si certaines réalités dérangeantes mais démontrables sont admises (l’influence considérable d’une minorité communautaire dans certaines "démocraties"), alors Fischer devient un immense joueur d’échecs qui a été l’auteur de déclarations sur les États-Unis et Israël qu’on peut retrouver, avec plus de tact et de précision, dans la bouche d’un Castro hier, d’un Duterte ou d’un Erdogan aujourd’hui.
« Le roi est toujours seul, personne ne l’aide. Il porte une responsabilité considérable et c’est la tragédie de tous les souverains » (Boris Spassky)
Alors, quel est ce « dernier combat » ? Ce n’est pas un combat contre la folie, avec l’esprit qui jouerait contre lui-même et qui perd forcément (schizophrénie), mais un combat contre le pouvoir sioniste. Un combat ingagnable sur le papier mais contre un adversaire à sa hauteur, une partie que Bobby a pourtant engagée après sa victoire au championnat du monde. Si l’on fait l’hypothèse que le « pouvoir juif » susnommé est une folie, alors Bobby a lutté de toutes ses forces – y laissant sa peau et une partie de son esprit, en tous les cas sa couronne de roi des échecs – contre la puissance sioniste. Et là, tout devient évident. Comme ses coups, qui semblaient d’une simplicité effarante à ce niveau.
« La supériorité avec laquelle il a joué dans l’interzonal [un grand tournoi mondial en 1970, NDLR] est à peine croyable. Il y a une sorte de vitalité phénoménale dans son jeu. Les autres grands maîtres paraissent en ressentir un complexe d’infériorité. Il faut voir avec quelle facilité il nous a battus, Gligoric et moi, à croire que nous avions été hypnotisés. »
C’est la particularité de Bobby, sa marque de fabrique, son empreinte éternelle : un enfant pourrait presque comprendre ses coups de pion, poussés contre la défense adverse. Des coups d’une limpidité et d’une efficacité absolue. Mais pour aboutir à cette sublime simplicité, que beaucoup de champions admirent, il a fallu nettoyer son esprit de toutes les scories possibles, de tous les grands dissolvants de cette ambition supérieure. Se débarrasser de tous les mensonges, de toutes les lourdeurs, de toutes les prudences.
On ne peut pas avoir d’un côté l’esprit clair, et de l’autre l’esprit obscur. On ne peut pas couper Bobby (ou Céline) en deux, avec d’un côté le joueur d’échecs génial et de l’autre le salaud intégral : l’un ne va pas sans l’autre. Il y a forcément une liaison logique entre ceux deux parties, qui ne sont parties que parce qu’on n’en saisit pas la relation.
Source Publié le : mercredi 11 avril 2018

3 commentaires:

  1. Merci. Jen savais rien...ne en 1972. Edifiant du justesse... et tellement triste

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  2. – Marie-Julie Jahenny : « Les juifs, ce groupe perfide qui, maintenant, conduit les choses de la terre avec une décision et une iniquité qui n’a pas de nom. Ils périront misérablement sous les coups de ma colère ou sous l’envoi de nouvelles maladies. Je leur réserve de voir, de leurs yeux, l’astre que je ferai sortir du fond de l’exil, sous un épouvantable orage de feu et sous les signes de ma colère ».
    « Avant la 1er crise, l’Angleterre, la Perse (Devenue Iran en 1935), Jérusalem auront subi de grands maux. Pour la terre de Jérusalem : une lutte sanglante y sera déclarée ».

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