Le journal
israélien Maariv évoque dans une récente édition que le Covid-19 a fait
du "front intérieur israélien" ce qu'aucune autre guerre n'aurait pu
faire, fût celle contre le Hezbollah: "Les scénario les plus
catastrophiques de face-à-face avec le Hezbollah ou le Hamas ne pourraient
avoir un effet instantané aussi grave en Israël que ce qui se passe
actuellement... Des milliers de soldats sont confinés, des centaines
d'autres rappelés pour porter secours à un secteur de santé en crise, sur
fond d'annulation des exercices militaires d'envergure souvent conjoints,
lesquels étaient destinés à remettre à niveau les capacités de l'armée
israélienne sans cesse menacée de l’extérieur", rapporte le journal.
"L’épidémie de Covid-19 risque de durer pendant les six
prochains mois, quitte à pousser le chef d'état-major israélien à
revoir son plan de restructuration pluriannuel de l'armée, et d'en
supprimer les pans entiers, ne serait-ce que pour dégager l'argent nécessaire
pour faire face à l'épidémie dans un Israël qui en est toujours à
rechercher un gouvernement et où les ministères fonctionnent comme des îlots séparées... Et
dire que pendant ce temps, nos ennemis en Syrie et au Liban continuent à
aller de l'avant sans que l'épidémie ne les affecte outre mesure", lit-on dans Maariv.
L'article
fait ensuite allusion à la Syrie, qui en dépit de dix ans de guerre, fait
partie des pays les moins infectés par la pandémie:
"Des mesures de prévention drastiques prises par Assad auraient
bien préservées les forces armées syriennes et leurs alliés du Covid-19.
Et les militaires russes présents en Syrie, non plus, n'ont pas été
affectés. Le Covid-19 aura-t-il raison de la stratégie syrienne d’Israël ?
Finira-t-il par donner à la Syrie et à l'Iran une longueur d'avance non
rattrapable ? Plusieurs centaines de frappes israéliennes contre les positions
iraniennes en Syrie n'ont fait qu'étendre et consolider la présence de
l'Iran qui, du sud au nord, de l'est à l'ouest, appuie puissamment Assad
et la Russie.
La situation se détériore très rapidement pour Israël sur le
Front nord où des informations font état d'une totale fusion entre l'armée
syrienne et le Hezbollah de sorte qu'il n'est plus possible de
trouver un quelconque épicentre au mouvement libanais désormais
omniprésent dans une zone très vaste entre le sud syrien et le sud
libanais. C'est un champ de tir potentiel contre le nord d’Israël dans
la perspective d'une confrontation à venir", dit le journal.
L'article
reprend ensuite une récente analyse de DEBKfile, site proche des milieux
des renseignements de l'armée israélien, qui aborde sans toutefois fournir de
preuve, ce qu'il qualifie de "reconfiguration des forces
pro-iraniennes" à la lumière d'une épidémie de coronavirus qui "a
totalement cloué au sol l'armée israélienne".
A l'heure où
l'armée israélienne dépense autant d'argent qu'en 2014 lors de la guerre contre
Gaza pour s'acheter des kits et des équipements sanitaires, le Hezbollah
consolide comme jamais ses positions à Alep, événement qui semble avoir partie
liée avec le rôle efficace qu'il a joué à Idlib, aux côtés de l'armée syrienne
et la Russie alors que ces derniers faisaient face à l'armée turque appuyée par
l'OTAN. La reprise en quelques heures de Saraqib par l'unité Rizwan
du Hezbollah a pesé de tout son poids. D'ailleurs, c'est depuis
la libération d'Idlib qu'il existe une forme de partenariat entre la Russie et
le Hezbollah.
Et l'article
d'ajouter: "Dès 2017, on a vu le Hezbollah organiser un défilé militaire
alors que ses combattants s'affichaient à bord des colonnes de blindés, des
transports de troupes M-113, des chars T-72 équipés de blindage actifs, des
canons d’artillerie ou encore des missiles sol-mer russes Kornet. Et
c'est dans ce contexte qu'on parle désormais d'un Hezbollah solidement
ancré à Alep et à qui l'Iran aurait fourni même des batteries de missiles
antimissiles Bavar 373, d'une portée de 250 kilomètres et tout ceci
avec la bénédiction de la Russie.
Tout porte à croire que le mouvement libanais accélère
son déploiement à travers toute la Syrie et en prolongation avec sa présence
dans le sud du Liban. Et pour notre grand malheur, on apprend que l'Irak aussi
vient d'inclure ce schéma. Les alliés irakiens du Hezbollah libanais ont réussi au
bout de seulement 26 frappes aux roquettes à pousser les États-Unis hors d’une
zone d'influence sur les frontières syro-irakiennes. "
Cette
semaine, des forces
américaines ont quitté leur base à Qaëm, localité dans l'ouest de l'Irak près du passage en Syrie
d'où leurs raids aériens et aux drones n'ont pas pu chasser Kataëb
Hezbollah. L'US
CentCom a décidé d'abandonner ses petites bases en Irak et
de rassembler toutes ses troupes dans de plus grandes installations, par souci
de protection contre les attaques de roquettes des milices pro-iraniennes.
La présence
américaine étant disparue de Qaëm, le point de passage est ouvert à
l'Iran et à ses alliés pour faire une nouvelle percée en Syrie-est. Et d'ailleurs les premières attaques anti-US à al-Tanf ont
eu lieu début mars... Et pendant ce temps, en Israël, on se
dispute pour avoir une rallonge budgétaire en vue de fournir des kits de test du
Covid-19 à l'armée !"
Le Mossad importe 100.000 kits de test au coronavirus incomplets
Le service
de renseignement israélien a importé ce mercredi 19 mars 100.000 kits de test
au coronavirus dans les territoires occupés depuis l'étranger. Mais selon le
vice-directeur général du ministère de la Santé, Itamar Grotto, la livraison
du Mossad n'était pas exactement ce dont le ministère de la Santé avait
besoin, a rapporté le journal israélien Jerusalem Post.
Le
journaliste israélien Barak Ravid a écrit dans un message sur son compte
twitter : « Histoire étonnante: le service de renseignement, le
Mossad, a acheté 100.000 kits de tests au coronavirus de deux pays qui n'ont
aucune relation diplomatique avec Israël. Lorsque les kits sont arrivés en
Israël ce soir, les responsables du ministère de la Santé ont découvert que ce
n'était pas le bon type de kits de tests. Je ne plaisante pas. »
Les
dispositifs auraient été livrés avec un composant manquant, un liquide breveté
dans lequel les bâtonnets de tests doivent être immergés avant de servir au
dépistage. Les kits sont donc inutilisables, a indiqué le vice-directeur
général du ministère de la Santé, Itamar Grotto.
Il a fait
savoir que le Premier ministre Benyamin Netanyahu était en train de prendre des
dispositions pour obtenir le précieux composant aussi rapidement que possible.
Le rapport a
révélé le scandale le même jour que le ministère de la Santé s'est engagé à
augmenter le nombre de tests effectués quotidiennement en Israël à au moins 3.000
et bientôt à 5.000.
Le nombre de
cas de contamination en Israël a bondi samedi matin et atteint le bilan de 883,
selon une annonce du ministère de la Santé qui a indiqué que 178 nouvelles
personnes avaient été diagnostiquées.
Selon cette
source, trois patients sont dans un état critique, 12 autres dans un état
grave.
Vendredi
soir, Israël a enregistré un premier décès dû au coronavirus depuis le début de
la pandémie. Tous les lieux de loisirs, les écoles et les universités ont été
fermés ces derniers jours. Israël a aussi interdit mardi les déplacements «
non-essentiels ».
Source :
Presstv
Ptetr le virus vient du ciel et pas d'avions d'OTAN au-dessus de la Russie et Syrie pas de 5G , pas de virus?
RépondreSupprimerJe pense en effet que les épandages nous arrosent aussi de pathogènes...
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