La pandémie du coronavirus est une
opportunité considérable pour les gouvernements et les entreprises d’espionnage
d’étendre leur portée, y compris dans la vie privée des individus. Nous
évoquions dans notre article précédent la firme de Sécurité israélienne NSO. Le
ministre israélien de la Défense, Naftali Bennett, espère maintenant que
d’autres pays achèteront un système de repérage du coronavirus fabriqué par
cette entreprise d’espionnage impliquée dans l’assassinat du journaliste
saoudien Jamal Khashoggi …
Extraits : “Les autorités de santé
publique affirment qu’un tracking efficace sera essentiel pour mettre
fin à de longs confinements et mettre rapidement un stop à de nouveaux
rebonds du virus, au moins jusqu’à ce qu’un vaccin soit développé. Cela
signifie que les technologies de surveillance qui promettent
d’identifier rapidement quiconque est exposé au virus peuvent
certainement trouver un marché mondial. Le danger étant que ce genre de
surveillance intrusive devienne permanent. Le célèbre NSO Group est
l’une des entreprises qui cherche à tirer parti de cette opportunité.
C’est la société qui produit le logiciel
malveillant appelé Pegasus qui peut discrètement s’insérer dans le
téléphone portable d’une cible. Il peut ensuite être utilisé pour
renvoyer presque toutes les informations privées à ceux qui espionnent, y
compris les enregistrements, les captures d’écran, les mots de passe,
mails et textes. “
L’INDUSTRIE TECHNOLOGIQUE TANT VANTÉE D’ISRAËL A DES LIENS PROFOND AVEC L’APPAREIL MILITAIRE ET D’ESPIONNAGE DU PAYS
“L’industrie technologique tant vantée
d’Israël a des liens profond avec l’appareil militaire et d’espionnage
du pays, qui utilise les Palestiniens sous occupation armée comme
d’involontaires cobayes pour des systèmes qui sont maintenant mis en
vente pour d’autres pays. Et on découvre maintenant que les
gouvernements européens sont prêts à profiter de cette structure abusive
et oppressive, au prétexte de combattre la pandémie.
Pegasus du Groupe NSO, qui n’est vendu
qu’à des gouvernements, a été abusivement utilisé contre des
journalistes et des militants des droits de l’Homme dans des dizaines de
pays. Parmi les utilisateurs suspectés, il y a le Maroc, le Mexique,
les Émirats Arabes Unis, le Bahreïn et le Kazakhstan. Pegasus a
également été impliqué dans l’assassinat de Jamal Kashoggi, le
journaliste saoudien attiré dans le consulat de son pays en 2018 à
Istanbul et sauvagement assassiné et dépecé (…) Facebook intente
également un procès à NSO Group pour avoir compromis sa plate-forme de
messagerie WhatsApp afin d’aider des gouvernements à espionner environ
1.400 personnes. Aujourd’hui, les experts de la vie privée et pour les
droits humains s’inquiètent du fait que NSO Group soit à la pointe d’un
effort de surveillance du coronavirus sponsorisé par le gouvernement
israélien qui pourrait être adopté dans d’autres pays.
Le ministre israélien de la Défense,
Naftali Bennett, s’est vanté le mois dernier que son ministère et l’armée
israélienne aient travaillé avec NSO Group au développement d’un
système qui permette de donner aux Israéliens une évaluation de la
probabilité qu’ils avaient d’être infectés par le nouveau coronavirus.
D’après le journal financier israélien Globes, « ce système collectera
des informations sur les Israéliens, les mettra à jour en temps réel et
attribuera à chaque Israélien un ‘taux d’infection’ sur une échelle de
un à 10 ».
Vice.com a fait des recherches sur la technologie de NSO Group.
Le site décrit le système fabriqué par NSO Group, et un système semblable développé par l’entreprise italienne Cy4Gate, comme « essentiellement des outils de surveillance de masse qui aideraient les gouvernements et les autorités de santé à garder la trace des mouvements de chaque citoyen et à rester en contact avec eux ».
Dans ce but, selon Vice.com, NSO Group a « adapté l’interface utilisateur et l’outil analytique qu’il avait déjà développés pour pouvoir l’utiliser parallèlement à son puissant logiciel malveillant connu sous le nom de Pegasus, qui peut pirater les téléphones portables et en extraire des données comme les photos, les messages et les appels téléphoniques ».
Le site décrit le système fabriqué par NSO Group, et un système semblable développé par l’entreprise italienne Cy4Gate, comme « essentiellement des outils de surveillance de masse qui aideraient les gouvernements et les autorités de santé à garder la trace des mouvements de chaque citoyen et à rester en contact avec eux ».
Dans ce but, selon Vice.com, NSO Group a « adapté l’interface utilisateur et l’outil analytique qu’il avait déjà développés pour pouvoir l’utiliser parallèlement à son puissant logiciel malveillant connu sous le nom de Pegasus, qui peut pirater les téléphones portables et en extraire des données comme les photos, les messages et les appels téléphoniques ».
Ce nouveau système, appelé Fleming, «
permet aux analystes de dépister où vont les gens, qui ils rencontrent,
combien de temps, et où ». Les individus sont censés se voir attribuer
un numéro d’identification secret pour protéger leur vie privée, mais
une source de NSO Group a affirmé à Vice.com que le gouvernement peut
enlever l’anonymat « lorsque nécessaire ».
EN RÉALITÉ, C’EST DU PIRATAGE EN TEMPS RÉEL.
« Il s’agit d’une tentative extrêmement
cynique de la part d’une célèbre entreprise de logiciels espions pour se
lancer dans la surveillance de masse », a affirmé John Scott-Railton,
chercheur à Citizen Lab de l’université de Toronto, à Vice. Citizen Lab a
joué un rôle juridique essentiel en dévoilant comment le logiciel
malveillant de NSO Group a été détourné de son usage à travers le monde.
« Chaque citoyen dans le monde veut revenir à la normale dès que
possible. La ruée vers l’or de la technologie de surveillance pourrait
facilement signifier qu’il y a une attente normale de vie privée à
laquelle il nous sera très difficile de revenir », a ajouté
Scott-Railton.
Comme le fait remarquer Vice, les
détenteurs de mobiles dans des pays comme l’Italie, l’Allemagne,
l’Autriche, l’Espagne, la France, la Belgique et le Royaume Uni «
partagent déjà l’emplacement de leurs courses avec leurs gouvernements
respectifs dans un effort pour dépister l’expansion du virus ». Alors
qu’il n’y a aucun rapport fait par ces gouvernements qui utilisent les
systèmes du NSO Group, il existe des signes troublants selon lesquels
l’Union Européenne et ses membres cherchent à adopter la technologie de
surveillance de masse sous couvert de lutte contre le COVID-19. Lundi,
l’ambassade des Pays Bas à Te-Aviv a déclaré dans un tweet qu’elle «
cherchait des sociétés hollandaises qui voudraient s’associer à un
partenaire israélien afin de soumissionner pour une offre unique de
solutions numériques intelligentes au Corona par le ministère de la
Santé des Pays Bas.
BENNETT, LE MINISTRE ISRAÉLIEN DE LA
DÉFENSE, A CLAIREMENT AFFIRMÉ QU’IL VOULAIT EXPORTER LE SYSTÈME DE
SURVEILLANCE DU CORONAVIRUS
D’après Giaufret, l’UE a affecté environ
150 millions de dollars de son programme scientifique Horizon 2020 « au
financement d’équipes scientifiques à travers l’Europe ainsi que dans
des pays partenaires, dont Israël, pour aider à trouver rapidement un
vaccin contre le COVID-19 ». Il ajoute que le but de cet effort, « c’est
d’améliorer les diagnostics, les préparatifs, la gestion clinique et
les traitements ». Ces activités sont suffisamment vastes pour y inclure
les efforts de financement de la surveillance, surtout quand Horizon
2020 a déjà servi ces dernières années à financer Elbit Systems, entre
autres sociétés de l’industrie guerrière d’Israël. Elbit, qui fait
actuellement sa promotion en tant que fournisseur de technologie pour
combattre la pandémie.
Bennett, le ministre israélien de la
Défense, a clairement affirmé qu’il voulait exporter le système de
surveillance du coronavirus de NSO Group. Et Sky News a rapporté au
début du mois que NSO Group a « contacté quantité de pays occidentaux
pour leur envoyer son logiciel de dépistage du coronavirus ».
TESTÉ SUR LES PALESTINIENS
La maltraitance israélienne sur les
Palestiniens, y compris sur ses propres citoyens, pendant la pandémie a
poursuivi le même schéma de racisme, de violence et de négligence qui
sont fondateurs de cet État. Les travailleurs palestiniens de
Cisjordanie occupée n'ont pas d’autre choix que de travailler pour des
employeurs israéliens s’ils veulent nourrir leurs familles. Quand ils
sont en Israël, ils sont exposés au virus qu’ils risquent alors de
rapporter dans leurs propres communautés.
Mais l’indifférence systématique
d’Israël pour la santé et la sécurité des Palestiniens ne l’a pas
empêché de les obliger à être des sujets d’expérience pour ses
technologies de contrôle et de surveillance. « Les Palestiniens qui
cherchent à vérifier si leurs permis de séjour en Israël sont encore
valides ont reçu l’instruction par Israël de charger une application qui
permet à l’armée d’accéder à leurs téléphones portables », a rapporté
la semaine dernière le journal de Tel-Aviv Haaretz. « L’application
permettrait à l’armée de pister la localisation du portable des
Palestiniens, ainsi que d’accéder aux avis qu’ils reçoivent, aux
fichiers qu’il chargent et sauvegardent, et à la caméra de l’appareil. »
Haaretz n’explique pas comment un accès
aussi indiscret a quoi que ce soit à voir avec le combat contre le
virus, et il ne dit pas non plus qui a fabriqué cette application
particulière. Mais les médias israéliens ont confirmé que la branche de
guerre informatique de l’armée israélienne, Unité 8200, est impliquée
dans le projet de dépistage du coronavirus de NSO Group. En 2014, des
vétérans de l’Unité 8200 ont révélé que « la population palestinienne
sous régime militaire est entièrement exposée à l’espionnage et à la
surveillance du renseignement israélien ». Les agents israéliens ont
avoué que les informations qu’ils ont aidé à collecter et à stocker «
nuisent à des gens innocents ». « On s’en sert pour des persécutions
politiques et pour créer des divisions à l’intérieur de la société
palestinienne en recrutant des collaborateurs et en montant des parties
de la société palestinienne contre elle même », ont-il ajouté.
MAINTENANT, LE RESTE DU MONDE PEUT SUBIR LE TRAITEMENT INFLIGE AUX PALESTINIENS
« Ce qui se passe en Palestine ne reste
pas en Palestine », note le groupe de recherche Who Profits sur un
nouveau site internet consacré à la surveillance de la façon dont la
crise du COVID-19 se développe dans le contexte de l’occupation
israélienne. « Une raison essentielle pour laquelle Israël cherche
perpétuellement à diversifier son arsenal de répression est qu’il peut
ensuite le transformer en profit économique et en gains politiques. »
La pandémie du coronavirus est
l’opportunité parfaite pour Israël de mettre son espionnage sur le
marché de cette façon. Et tout indique que l’Union Européenne – en
conformité avec son record sans faille de complicité – est prête à aider
Israël à répandre sa surveillance partout dans le monde.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
Source : The Electronic Intifada
Source : The Electronic Intifada
* Lire aussi sur la firme NSO Luc Michel sur :
Israël comme modèle de surveillance ?
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.160420a.htm
Israël comme modèle de surveillance ?
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.160420a.htm
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# LUC-MICHEL-TV
La chaîne du Géopoliticien Luc
MICHEL :
RAPPEL
C= Certificate
O= Of
V=Vaccination
ID=Identification
1=
A (Première lettre de l’alphabet)
9=
I (Neuvième lettre de l’alphabet)
Certificat de Vaccination et
d’Identification grâce à l’Intelligence Artificielle
Il y a 7,5 millions de juifs aux USA, soit 2% de la population. AUX USA, un juif a : 1900 fois plus de chances qu'un non juif de faire partie de la Cour Suprême, 700 fois plus de chances qu'un non juif de devenir milliardaire, 500 fois plus de chances qu'un non juif d'accéder aux Universités prestigieuses.... C'est ce qu'on appelle l'égalité des chances en Occident. Le fait de le constater s'appelle de l'antisémitisme |
Hannibal GENSERIC
On va aussi crever de faim (voir Joseph dans l'Exode) :
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