Le ministre
iranien des A.E., Mohamad Javad Zarif vient d'atterrir à Damas, première visite
d'un responsable étatique dans un État ami en temps d'épidémie de Covid-19.
C'est dire qu'entre alliés, il y a un important sujet à discuter. La
Syrie et l'Iran sont-ils sur le point de planifier un coup définitif à la
présence militaire US à l'est de l'Euphrate à l'aide de l'Irak voisin? Visiblement oui.
A l'heure où ces lignes sont écrites, la Résistance irakienne, largement
présente à l'est de la Syrie à Deir ez-Zor où elle combat à la fois les USA et
leurs supplétifs daechiens, mène une puissante opération à l'ouest
irakien, à
al-Anbar où l'Amérique est en net repli.
Il s'agit
évidemment de consolider la sécurité non seulement sur les frontières avec la
Syrie mais encore
sur les frontières irakiennes avec la Jordanie et l'Arabie saoudite. Mais
ce n'est pas tout : cette route stratégique que les Etats de l'axe de la
Résistance à savoir la Syrie, l'Irak et l'Iran veulent être entièrement et
pleinement ouverte et qui transite via le point de passage Qaëm/Abou Kamal, de
l'Iran vers la Méditerranée, demande à gagner en "capacités de
transit", ce qui veut dire que l'Amérique devra quitter cet autre point de
passage frontalier qu'elle occupe "Al-Tanf" et où elle a établi, de
son propre chef un "périmètre" de 55 kilomètres où elle interdit la
présence syrienne!
Cet état de
chose devra changer, puisque l'Etat syrien veut se faire restituer les
territoires syriens et surtout en finir avec l'occupation étrangère. Deux
vagues de redditions survenues ces dix derniers jours au sein des mercenaires
daechistes des USA à al-Tanf en disent long sur l'état particulièrement fragile
des forces US à al-Tanf. Les terroristes de Magahwir al-Thura que les
forces spéciales US ont formés et instruits, depuis 2016 au camp de réfugiés
d'al Rukban se sont rendus à deux reprises avec armes et munition à l'armée
syrienne. Les médias dominent les décrivent comme étant des "drogués en
manque d'argent " et surtout " terrorisés à l'idée d'avoir à
rattraper la Covid-19 en nette propagation à Rukban", deux
éléments qui les auraient poussés à se rendre.
Samir
Ghannam al-Khidr, un des chefs du groupe terroriste Jaych Maghawir al-Thawra,
qui s'est rendu à l’armée syrienne, a d'ailleurs révélé le soutien
américain et le fait que la milice est formée spécialement pour attaquer des
"sites et les installations pétroliers de l'Etat syrien".
« Les
cellules dormantes de Daech sont encore actives dans le sud-est de la
Syrie ; depuis l’est de Homs jusqu’aux frontières avec l’Irak et dans le
sud de Deir ez-Zor près de l’Irak. Ils
représentent d’une part un danger pour les forces de l’armée syrienne et de
l’autre pour les installations vitales du pays. Et c'est aussi une menace
pour l'Irak voisin. Ils ont mené, il y a quelques jours, et avec
l’appui américain, des attaques contre des champs pétroliers de Chaar et de
Hayyan et contre la raffinerie de pétrole à Homs et les installations à Deir
ez-Zor », a rappelé l'expert syrien Ghassan Youssef, interrogé par Tasnim
News.
Selon le centre, deux groupes de 27
et de 20 individus armés se sont enfuis du camp d’al-Rukban pour se
rendre pour fuir la situation "catastrophique" d'al-Rukban, où
« quelques 12000 réfugiés manquent de médicaments et de
nourritures alors que tout est disponible pour les hommes armés ». La
source russe souligne aussi, toujours citant les "terroristes rendus"
que les formateurs US paie entre 400 à 500 dollars pour chaque terroriste
de Maghawir al-Thura, en échange de service rendus. Seulement la situation ne
semble pas trop aller à al-Tanf. L’Agence fédérale d’information russe
estime que ces ex-membres de la milice qui ont abandonné les Américains et
se sont rendus à l’armée syrienne sont les meilleures preuves de la méfiance
qui gagne du terrain à Homs et à Deir ez-Zor envers les Américains qui les
exploitent pour combattre le peuple syrien.
En effet,
les tribus de ces deux provinces n'ont jamais adhéré à la cause de l'occupation
US surtout que tout au long de la soi-disant lutte anti-Daech, les raids et les
attaques des Américains et de leurs mercenaires des Forces démocratiques ont
visé les populations au lieu des terroristes. Alors, l'heure H
va-t-elle sonner à al-Tanf? Entre les Hachd qui consolident rapidement
leurs positions à Abou Kamal, à al Mayadeen et une armée syrienne qui repousse
puissamment les assauts des cellules terroristes dans le désert de Homs et tout
ceci, sur fond d'attaques aux roquettes contre les convois militaires US, les
Américains auraient difficilement le choix de faire autrement que de se
retirer. Le 1 avril la Russie a violemment frappé Daech dans le désert de Homs.
La grande bataille de l'est de l'Euphrate ne vient que de commencer.
Guerre biologique US: nouvelles révélations!
Un récent
article du journal libanais Al-Akhbar alertait les lecteurs quant à une
possible apparition d’un labo de guerre biologique américaine sur les
frontières syro-libanaise, non seulement pour viser la Résistance, mais aussi
la Russie.
Le journal Al-Akhbar
écrit : « Il y a environ un mois, entre le 10 et le 15 mars, une
délégation de la société américaine Parsons Corporation, dont les
activités sont étroitement liées aux projets du département à la Défense
américain, s’est rendue au Liban. Parsons Corporation est une société
américaine d’ingénierie de défense, de renseignement, de sécurité axée sur la
technologie dont le siège social est situé à Centerville, en Virginie. Parsons
Corporation a été impliqué dans le transfert et la production des armes
chimiques par les groupes terroristes en Syrie et a été un outil de l’occupation
américaine en Irak. »
Or la
société en question déjà active sous la supervision du Pentagone en Géorgie a
été accusée par Moscou, il y a près de deux ans, pour ses études génétiques et biologiques contre la
Russie. En effet, la société avait obtenu un contrat d’une valeur de 9,
2 millions de dollars pour travailler à la frontière entre la Géorgie et la
Russie, le gouvernement russe l’ayant accusé de travailler pour effectuer des
tests biologiques dangereux et collecter des « informations génétiques »
sur la population russe. [1]
Le ministère
russe des Affaires étrangères vient de dénoncer d’ailleurs ce 18 avril la
présence biologique croissante des États-Unis au-delà de leurs frontières, non
seulement en Géorgie, mais aussi dans les autres anciennes républiques
soviétiques.[VOIR : Les armes biologiques du Pentagone ou comment
les USA veulent NOUS exterminer]
Mais que ce
laboratoire étende sa présence de la Géorgie au Liban, et ce, alors même que le
Liban et la Syrie font face à la Covid-19, cela ne peut être anodin. En effet,
dit Al-Akhbar, indépendamment des accusations russes contre Parsons
Corporation, « la présence de cette société américaine à la frontière
libano-syrienne est très ambiguë, d’autant plus que le journal Al-Akhbar
avait précédemment évoqué le rôle de Parsons dans la mise en place d’un système
radar à Chypre pour servir les forces américaines. » La Covid-19 est sous
contrôle en Syrie où l’État a déjà mis sur place de draconiennes mesures. Mais
rien ne dit que Parsons ne va pas tenter de créer d’autres vecteurs biologiques
pour les diffuser dans le Moyen-Orient, devant une Russie de plus en plus
puissante. Ce serait un moyen pour défaire l’alliance Résistance-Russie qui a
mis au pas l’Empire.
Idlib/Deir ez-Zor: Conseil de guerre
Syrie/Iran...
Le ministre
iranien des Affaires étrangères se rend ce lundi 20 avril à Damas où il
rencontrera le président syrien Bachar Assad ainsi que son homologue Walid
Mouallem afin de discuter des relations irano-syriennes, des dernières
évolutions de la région et la situation actuelle en Syrie.
Pourquoi
cette visite est importante ?
Hassan Hani
Zadeh, analyste des questions de l’Asie de l’Ouest, a déclaré, lors d’un
entretien exclusif avec l’agence de presse iranienne Fars, que le déplacement
de Mohammad Javad Zarif en Syrie, notamment dans cette conjoncture délicate,
revêtait une importance toute particulière. « Après
neuf ans de conflits avec les groupes terroristes qui ont entraîné la
libération de larges parties du territoire syrien des mains de Daech, du Front
al-Nosra, de Jaych al-Islam et d’Al-Qaïda, la Syrie se dirige vers la stabilité
politique et c’est là où sa coopération avec l’Iran s’annonce importante », explique Hassan Hani Zadeh.
Il
continue : « Puisque la Syrie fait partie intégrante de l’axe de la
Résistance, sa stabilité et sécurité compte beaucoup pour l’Iran ».
« D’autre part,
la présence des forces de l’armée turque à Idlib et celle des soldats
américains dans l’est de l’Euphrate préoccupent l’Iran, le gouvernement
syrien et la
Russie qui sont actuellement engagés dans des discussions destinées à
apaiser les tensions et à mettre en place de nouvelles zones sécurisées. Ce que
l’Iran souhaite est qu’on ôte tout prétexte à la Turquie pour déployer ses
forces en Syrie en assurant la sécurité de ses frontières. D’où la grande
importance de la visite de M. Zarif en Syrie et de ses entretiens avec les
autorités de Damas, une visite qui pourrait apaiser cette crise de neuf ans », a expliqué l’analyste
iranien.
La Turquie a
récemment expédié un autre convoi militaire au nord d’Idlib afin de faire du
Nord syrien une base militaire turque.
Une grande
partie de la province syrienne d’Idlib est actuellement occupée par les
terroristes à la solde d’Ankara.
Source :
Presstv
NOTES
[1]
Dans Les armes biologiques du Pentagone ou comment
les USA veulent NOUS exterminer , nous avions écrite :
Projet militaire américain de 9,2 millions de
dollars à la frontière entre la Russie et la Géorgie
DTRA a un
accès complet à la frontière entre la Russie et la Géorgie, accordé dans le
cadre d’un programme militaire appelé « Projet de sécurité de la frontière
terrestre de la Géorgie ». Les activités liées au projet ont été confiées
à une société privée américaine – Parsons
Government Services International. DTRA a déjà passé des contrats avec Parsons pour des
projets de sécurité frontalière similaires au Liban, en
Jordanie, en Libye et en Syrie. Parsons a obtenu un contrat de 9,2 millions de
dollars dans le cadre du projet de sécurité à la frontière entre la Russie et
la Géorgie.
En 2017, des
citoyens tchétchènes ont remarqué un drone pulvérisateur près de la frontière
russe avec la Géorgie.
Hannibal GENSERIC
Manipuler des virus n'est rien d'autre qu'un crime contre l'humanité voir un crime de guerre envers des civils. Un tir d'artillerie est contrôlable répandre des poisons chimiques non. Les fous doivent demeurer dans un asile pas dans un laboratoire.
RépondreSupprimerc est un pauvre virus qui se soigne comme une pneumonie avec des antibiotiques a 5 euros
RépondreSupprimerpar contre si vous le soignez pas en effet ça peut etre plus compliqué
comme une grippe, s vous la soignez pas c est plus dur