Un double attentat suicide a
visé les forces de l’ordre protégeant l’ambassade américaine à Tunis. Un
policier a été tué et cinq autres ont été blessés, ainsi qu’une
passante. C'était
le début mars et le False flag signé US suivait un objectif bien précis
: s'offrir une belle place sous le soleil de l'armée tunisienne! Sur
fond d'une guerre libyenne qui s'intensifie de jour en jour et qui sert
d'alibi à un déploiement de troupes et d'armements de l'OTAN, DCA,
drones, AWACS compris, le ministre tunisien de la Défense, Imed
Hazgui, s’est entretenu le vendredi 03 avril au siège du ministère
avec l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie, le juif Donald Blome.
Le communiqué émis à l'issue de l'entretien et repris par les médias dit : " Selon
un communiqué du ministère de la défense, la rencontre était une
occasion pour échanger autour de la « coopération militaire » entre la
Tunisie et les États-Unis d’Amérique et les moyens de la renforcer". Le
ministre dit aussi que les États-Unis "figurent parmi les principaux
partenaires de la Tunisie dans le domaine militaire, ce qui a permis,
a-t-il dit, de hisser la coopération bilatérale dans ce domaine à un
niveau supérieur".
De son côté, l’ambassadeur américain parle de "l’engagement de
l’administration américaine à soutenir la Tunisie" et à "appuyer les
capacités opérationnelles de son institution militaire".
A quoi riment
ces propos?
En 2011, les USA d'Obama et la France de Sarkozy ont fait
imploser la Libye et déclenché une guerre civile en Syrie, surfant l'un
et l'autre sur des liens qu'ils entretenaient avec à la fois Kadhafi et
Assad. En 2020, soit dix ans plus tard, une nouvelle guerre est
enclenchée en Libye et les
Américains cherchent à "renforcer" l'armée de l'un de ses voisins, en
l’occurrence la Tunisie. Le plan US consistant évidemment comme dans le
cas libyen de l'époque de Kadhafi, à s'infiltrer dans les rangs de
l'armée tunisienne et à en découvrir les failles et à les mettre à
profit avec pour objectif de s'ancrer solidement en Afrique du Nord.
Un récent article du Think Tank US l’institue Carnegie, renforce
d'ailleurs cette hypothèse : daté du 25 mars, l'article relève
" l’escalade et les retombées du conflit en Libye sur la Tunisie" d'un
ton curieusement alarmant, avant de prétendre à l'existence "des
problèmes de sécurité croissants pour la Tunisie" et enfin de conclure
qu'il y a des lacunes " aux niveaux tactique, opérationnel et
stratégique des capacités de défense tunisienne" que seuls les
États-Unis seraient à même de colmater .
Et cette armée devrait devenir
quoi?
" La transformation de l'armée tunisienne a été régulière ...
d'une force conventionnelle "dépassée", "négligée" .. elle est passée à
une force militaire plus "légère" plus "réactive" capable de missions
diversifiées". Les USA ont-ils l'intention de faire de l'armée
tunisienne une "armée subalterne et aux ordres"? La dernière phrase de
l'article, citant un officier américain est peu rassurante :" les
Tunisiens travaillent sur des équations différentielles tandis que
d'autres partenaires africains font de l'arithmétique" ! Et il y a une
seule partie qui pourrait tirer profit de cette "conversion" : Israël
est la seule partie qui se frotte la main à chaque fois qu'un pays arabe
et musulman s'affaiblit...Mais
il y a plus : une armée aux ordres agirait plus facilement contre le
pouvoir de son État et les exemples en sont nombreux..
Source : Presstv
l'Algerie est dans le programe de ces salopards usa
RépondreSupprimerpatience et vous serez aux premiers loges
https://www.unz.com/gatzmon/god-and-the-coronavirus/
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