Le parti islamofasciste Ennahdha a, selon son habitude, affrété des dizaines de cars, et a acheté "des manifestants" des fins fonds du pays, en leur offrant soit un bon d’achat de 80 dinars (24 Euros) auprès de ses magasins, soit 50 Dinars cash (15 Euros), pour chaque déplorable acceptant de manifester à Tunis. Rappelons que la chaîne de magasins Aziza est financée par le Qatar, le suzerain des Frérots dans le monde entier, du Maroc au fin fond de la Chine. Qui sont donc ces déplorables à la sauce tunisienne ? Ce sont des personnes qui, selon la définition de Bourguiba, sont "prêts à vendre leur propre mère pour une cigarette". Lors de cette manif "tout à fait spontanée", le Mamamouchi des islamistes, paradait en voiture décapotable, en tendant sa main pour que les lécheurs la lui baisent… Ghannouchi, le premier recruteur mondial d'islamo-terroristes, se prenait ainsi pour le roi d’Arabie ou pour l’émir du vilain petit Qatar, ces grands parangons de la démocratie. H. Genséric
Le parti islamiste a organisé un grand rassemblement à Tunis ce 27 février. Objectif : soutenir le gouvernement Mechichi dans son conflit contre le président Kaïs Saïed.
Si certains observateurs tentaient de trouver des signes d’apaisement entre le président de la République, Kaïs Saïed et celui de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Rached Ghannouchi, ils savent désormais qu’il n’est pas encore question d’une paix des braves. La marche de soutien au pouvoir organisée le 27 février 2021 par Ennahdha, premier parti au parlement, apparaît comme une nouvelle passe d’armes entre Carthage et le Bardo, qui tour à tour prennent le peuple à témoin.
Démonstration de force
Ceux qui comptaient sur le recul d’Ennahdha dans les sondages et doutaient de ses capacités à drainer des manifestants ont été largement démentis : selon les forces de l’ordre, au moins 25000 personnes — 60000 selon les organisateurs — ont parcouru l’avenue Mohammed V au centre de Tunis en scandant des slogans pro-gouvernementaux.
La marche de soutien au pouvoir organisée le 27 février par Ennahdha apparaît comme une nouvelle passe d’armes entre Carthage et le Bardo.
Selon des témoins, certains manifestants ont surtout été attirés par la promesse de 50 dinars, quand d’autres, venus de loin, ont profité de l’occasion et du transport gratis pour passer la journée à Tunis. Faisant fi de la pandémie, Ennahdha marque un point avec cette mobilisation qui tient de la démonstration de force. « C’est une manière d’exposer la capacité du mouvement à descendre dans les rues en grand nombre et à utiliser tous les moyens habituels pour cela » souligne l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Faouzi Abderrahmane.
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Le parti au pouvoir — majoritaire à l’ARP — lance un appel à manifester pour soutenir son propre projet et le système constitutionnel qu’il a lui-même mis en place. Pour le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi « elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement de la démocratie et des institutions légitimes de l’État conformément à la Constitution de 2014 ». « Ce sont les dictatures qui organisent des manifestations pour diffuser leur propagande » dénonce un ancien député qui constate que « l’opposition tunisienne est muette et peine à se réunir ».
La marche est aussi un double pied de nez. Représentant le pouvoir, elle défile devant l’ancien siège du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) fondé en 1988 par l’ex-président Zine El-Abidine Ben Ali. Trente-trois ans plus tard, Ennahdha prend sa revanche contre un parti qui l’a exclue. L’occasion de tacler le Parti destourien libre (PDL) et sa présidente Abir Moussi, issue du RCD et ennemie jurée des islamistes. C’est aussi une réponse, par manifestation interposée, aux mouvements de soutien à Kaïs Saïed.
Ghannouchi s’impose
La riposte d’Ennahdha passe par une rue qui lève haut le drapeau national, efface ses couleurs partisanes et reprend à son compte le fameux « le peuple veut » mis en avant par Kaïs Saïed, depuis sa campagne électorale, slogan supposé stimuler un rapport direct entre le président et la population. Rached Ghannouchi le décline sur tous les tons et en fait la matrice du discours qu’il tient pour clore la manifestation. Le président de l’ARP, que l’on disait usé, s’est mué en ténor. Une prouesse facilitée par un auditoire tout acquis qui acquiesçait par des « Allahou akbar » (« Dieu est le plus grand »).
« Ils vont échouer et l’histoire témoignera de leurs mensonges. Ils ne méritent même pas qu’on leur prête attention » réplique le président tunisien
Par ce tour de force, Ennahdha s’impose comme incontournable. Elle a montré ses bonnes dispositions et tout fait pour faire entendre raison au président de la République qui persiste à refuser tout dialogue avec le président de l’ARP et le Chef du gouvernement. En cause, un remaniement ministériel que Kaïs Saïed refuse en accusant de corruption certains des nouveaux ministres. Une fin de non-recevoir qui montre que le chef de l’Etat estime qu’il peut, à partir de ses prérogatives, bloquer le cours des choses.
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Une situation inextricable depuis six semaines, durant lesquelles Kaïs Saïed a eu l’occasion de se positionner au-dessus de la mêlée. « C’est difficile pour un homme qui méprise les institutions en s’inspirant du livre vert de Mouammar Kadhafi » commente un de ses détracteurs. Sans les désigner, le locataire de Carthage dit de ses adversaires que « leurs calculs ne nous concernent pas. Ils vont échouer et l’histoire témoignera de leurs mensonges. Ils ne méritent même pas qu’on leur prête attention ». Il lui faudra quand même, en tant que président de tous les Tunisiens, tenir compte de cet avis opposé au sien.
Source :
Tunisie : face à Kaïs Saïed, Ennahdha montre ses muscles
01 mars 2021 à 11h05 |Par Frida
Dahmani
Jeune
Afrique le 01 mars 2021 à 11h09
Urgent : un cas du variant anglais du virus détecté au parlement tunisien
Stupeur générale à Tunis après
l’annonce par l’institut Pasteur de la découverte d’un cas importé du nouveau
variant anglais du Covid-19 au Bardo et, plus précisément, à l’Assemblée des Représentants du Peuple. Réputé pour sa forte contagiosité (jusqu’à 70% de plus
que l’ancienne souche), ce nouveau variant aurait été transmis dans la plus
pure tradition britannique par l’intermédiaire d’un sujet suspect ayant
séjourné en Angleterre jusqu’en 2011.
Plantu et la "fashion ceinture" explosive |
Découverte sur le tard, cette contamination aurait touché une bonne centaine de parlementaires, des milliers de fonctionnaires et près d’un million de citoyens à travers le pays, tous portant des symptômes allant de la simple diarrhée verbale jusqu’à la sécrétion chronique de discours haineux avec une perte remarquée des sens du devoir et de la responsabilité.
Les autorités tunisiennes craignent que ce nouveau variant soit responsable de la dégradation des services de santé, de l’économie, de la qualité de vie, de la rationalité et même de l’unité territoriale du pays du fait des persistances de symptômes et du refus des personnes atteintes d’appliquer l’isolement, la distanciation sociale ou même de fermer leurs gueules ne serait-ce que pour un petit moment.
“Le ver est dans le fruit” comme dirait l’expression consacrée, ce qui nous pousse à croire qu’éradiquer cette affliction ne sera pas facile et que la Tunisie devra payer un lourd tribut humain pour voir ces cas réimportés disparaitre de nos contrées.
La Rédaction
Source : LerPesse
Le leader Bourguiba |
Le Combattant Bourguiba lors de son emprisonnement en France |
Les présidents Bourguiba et Kennedy |
En Tunisie ce n'est pas comme dans le sport, car c'est l'inverse avec Ennahdha qui paie ses supporters pour manifester à son spectacle. Le syndicat UGTT a aussi une lourde responsabilité dans la dégradation de la situation dans ce pays, qui vient d'obtenir la démission de la Directrice de Tunisair.
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