Le gouvernement syrien admet avoir tiré un missile surface-surface, qui a explosa à une courte distance de l'usine d'armes nucléaires de Dimona dans le désert du Néguev en Israël. Il est clair que les Syriens envoient ainsi un message clair à Israël : « nous pouvons viser directement Dimona et vous causer des dommages incommensurables ».
Voici un extrait de la déclaration syrienne cryptique et menaçante :"Le
missile Fajr "Dimona" (Iskandar?) n'est pas différent des autres
missiles que nous avons envoyés auparavant. Ce sont des missiles avec des objectifs très clairs, leur
but doit être compris, car ce sont des missiles avec des messages très précis, et ce
sont des messages qui ne sont pas liés à leur taille ou à leurs objectifs
destructeurs, dans la mesure où ils sont liés à la modification de l'équilibre des
forces du moment...
Le missile "Fajr Dimona " a été tiré par des esprits
sages et froids, qui l'ont déposé dans un environnement très délicat, dans une
zone très étudiée, que personne ne comprendra mieux que les
"Israéliens" !! .."
Tous les rapports des Grands Médias Menteurs, concernant ce tir de missiles, sont manifestement faux. Israël a ordonné à ses proxys actifs, à commencer par Google, d'effacer les preuves de la présente attaque et de celles qui l’ont précédée, ainsi que les preuves de l'échec total de leurs défenses aériennes. Vous ne trouverez que la version israélienne.
Journal israélien : Et si le missile syrien avait touché le réacteur de Dimona?
Un important journal israélien s'est interrogé sur ce qui aurait pu arriver si le missile syrien avait touché le réacteur nucléaire «Dimona», le matin du 22 avril à l'aube, dans la région du Néguev.
Le journal israélien "Jerusalem Post" a déclaré ce jeudi, que "la frappe du missile syrien à proximité de Dimona (réacteur nucléaire) illustre la gravité de cette bataille". "S'il (le missile) était tombé à l'intérieur du complexe du réacteur, les Israéliens se seraient réveillés à une réalité complètement différente", a ajouté le journal.
Il a indiqué que cet incident "résume toutes les préoccupations israéliennes".
De son côté, Avigdor Lieberman, ancien ministre de la Défense et leader du parti d'opposition «Israël Beitenou» (Israël notre maison), a déclaré que le résultat du tir de missile aurait pu être «complètement différent».
"Le scénario d'une ogive de 200 kilogrammes tirée vers Israël aurait pu se terminer d'une manière complètement différente", a-t-il affirmé.
Lieberman a utilisé le terme «attaque de missiles» pour attaquer politiquement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Il a écrit dans un tweet, ce jeudi, "Netanyahou s'est endormi en n’étant prêt qu’à s’occuper de ses affaires personnelles", faisant référence au procès pour corruption intenté par la justice israélienne au Premier ministre.
Lieberman a appelé la Knesset (Parlement) à sortir de l'état de «paralysie dans lequel elle se trouve, jusqu'à ce que la commission des affaires étrangères et de la défense se réunisse et examine l'état de préparation de la défense en cas d'escalade avec la Syrie ou l'Iran".
De son côté, la Société israélienne de radiodiffusion officielle a déclaré que les débris du missile avaient été retrouvés ce matin à proximité d'un village de la zone du Conseil régional de Ramat Negev dans le Néguev.
L’organe de presse a aussi ajouté : "Les autorités de l'armée enquêtent pour savoir si ces restes appartiennent au missile syrien qui est tombé dans la région d'Abu Qrenat, près de la ville de Dimona, la nuit dernière, après minuit, sans faire de victimes".
L’armée israélienne a déclaré que ses forces avaient tenté d'intercepter le missile en lançant un "obus intercepteur", sans confirmer le succès de l'interception. Et d’ajouter que "L’incident fait toujours l’objet d’une enquête".
Abdel Bari Atwan, le rédacteur en chef du journal en ligne Rai al-Youm,
a évoqué la frappe balistique contre l’installation nucléaire de Dimona
précisant que la patience « stratégique » de la Résistance était
arrivée à bout.
« Le tir de missile contre Dimona annonce le début d’un changement
des règles du conflit. Cette tentative annonce l’effondrement de toutes
les anciennes équations », a-t-il écrit dans un tweet. Il semble que la
patience stratégique de la Résistance soit terminée. Le Dôme de fer
s’est avéré inefficace. Ceux qui ont vu la fuite des colons effrayés
vers les abris comprennent ce que nous disons. La Résistance répond et
le temps de restituer notre dignité est arrivé. »
Explosion à l'usine Tomer, un ciblage EMP ou une bombe à neutron?
Southfront écrit : « Cette puissante explosion qui a tonné sur la plus grande usine de missiles d'Israël, dont les impacts ont pu être observées à une distance de plusieurs dizaines de kilomètres, ne pourrait avoir été causée par un test prévu d'armes israéliennes, car l'armée israélienne n'a pas d'armes, à l'exception des armes nucléaires, qui soient capables de provoquer une telle explosion. Évidemment tous les doigts sont pointés vers l'Iran qui a juré de venger son site d'enrichissement de Natanz, saboté à deux reprises par Israël. S'il est vrai aucune preuve ne plaide en faveur de cette hypothèse, il n'en reste pas moins que cette usine à missiles, appelée Tomer, a tous les critères pour faire une cible favorite de l'Iran. »
En effet, Tomer Company est affiliée au ministère de la Guerre d’Israël, dont le domaine d'activité est les technologies de pointe avec un accent mis sur la propulsion de missiles, la propulsion de combustibles solides, certains des équipements les plus importants nécessaires d’Israël, y compris la propulsion de missiles du système de Défense aérien « Arrow » et la fusée « Shavit » qui lance la plupart des satellites dont la satellite-espion Ofeq.
La fusée Shavit a lancé la dernière fois en juillet 2020 le satellite d'espionnage Ofeq 16, dont l'une de ses principales missions est de surveiller et d'espionner les pays comme l’Iran et la Syrie. Cependant, le satellite a également erré dans l'espace après avoir été lancé pendant longtemps et Israël a fini par en prendre à peine le contrôle.
En général, Tomer peut être considéré comme le cœur de l'industrie de défense d’Israël, qui produit de nombreuses technologies avancées de la machine de guerre israélienne. Une erreur de test est-elle possible à Tomer? Les responsables et les médias israéliens annoncent que l'explosion est survenue par une erreur dans le test de l'un des missiles d'un satellite, mais les images et vidéos publiées prouvent que l’intensité de l'explosion est bien plus importante que celle de l'explosion d'un moteur satellite.
En effet, lors des essais de propulsion spatiale, et en raison de la sensibilité des équipements et de l'existence de normes spatiales, un niveau élevé de sécurité est généralement envisagé à l'effet de contenir la propagation d’un accident ou un incident éventuel, et ce, à l'aide d'un équipement spécial de lutte contre l'incendie. Or ceci n'a pas été le cas de la récente explosion à l'usine de Tomer, où tout ce qui est visible ce sont le grand volume d'explosions, de fumées et de flammes. Est-ce ainsi qu'Israël entretien le cœur battant de son industrie de la ""Défense""?
Un autre point à noter : les systèmes de fusée de Tomer sont testés en dehors du complexe de l'usine. Des tests sur le satellite Shavit sont effectués sur la base aérienne de Palmachim, ou des tests du système de défense Arrow, qui se font en Alaska, à des milliers de kilomètres d'Israël, ce dernier n'étant à vrai dire qu'une partie du complexe militaro-industriel des USA.
Le troisième fait inédit est le ciblage du Quartier général du Mossad
par une attaque à l’explosif.
Cet incident est lourdement censuré et n’a officiellement jamais existé. La série d’explosions entendues à Tel-Aviv a un lien direct avec cet incident relevant de la guerre de l’ombre.
Tous ces incidents n’ont conduit à aucune escalade. Pour le moment. Au contraire, la plupart des médias minimisent au maximum ces incidents et les réduisent à de simples accidents : accident technique à Tomer ; un missile Sol-Air syrien errant qu’une trajectoire aussi hasardeuse avait poussé un peu loin. Même l’échec des trois étages de la défense spatiale et balistique israélienne dont le fameux système « Dôme de Fer » et la « Fronde de David » est justifié par l’utilisation d’autres moyens trop secrets pour que l’on puisse l’étaler au public selon les Israéliens. Une sorte d’effet placebo pour calmer une opinion un peu plus qu’inquiète après ce coup de Trafalgar déguisé.
Hannibal Genséric
Vite, un peu de vaccin !
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