Les spectaculaires incendies de forêts qui ont ravagé
des dizaines de milliers d’hectares de végétation et qui ont provoqué
l’horreur et la destruction dans plus de trente régions des deux pays, ne
cessent de poser des interrogations. Leur origine criminelle ne fait pas de doute. La découverte de carcasses de drones sur les lieux incendiés relancent les enquêtes sur une piste israélo-islamiste. Ce n'est pas la première fois que les Frères Musulmans opèrent en tant que proxy de l'ennemi israélien . H.Genséric
Il est évident que la piste criminelle a été largement évoquée dés le
déclenchement de la tragédie, en raison de la simultanéité des feux, de
leur ampleur, de leur propagation rapide, voire même à des vitesses
incroyables, mais aussi de leur caractère imprévisible sur certains
massifs. La localisation même des départs de ces feux permettait de
constater que l’incendie est tout proche des villages ou localités, là
ou se concentre des centaines et des milliers de familles, surtout
lorsqu’on connait la configuration géographique des régions ciblées,
très accidentées et souvent enclavées.
Pour les enquêteurs, il n’y a pas de doute. Ces incendies portent une
signature criminelle. Les indices ne manquent pas. Des preuves ont été
accumulées lors des investigations préliminaires et des arrestations ont
été opérées par les services de sécurité.
Seulement, une nouvelle piste s’ouvre depuis deux ou trois jours pour
les enquêteurs, mais aussi chez certains observateurs spécialisés. C’est
ainsi, qu’on vient de découvrir récemment en Tunisie des débris d’un
drone, d’origine inconnue, dans une forêt ravagée par un incendie. La
configuration de cet appareil montre qu’il est conçu pour une opération
malveillante.
Le pays voisin connait depuis plusieurs jours une série de feux de forêts, aussi gigantesques qu’énigmatiques dans les gouvernorats de Bizerte et de Jendouba, au nord du pays, occasionnant des dégâts importants sur des centaines d’hectares de pins d’Alep, de noisetiers et d’acacias. Au début, on avait attribué l’origine de ces incendies à la hausse significative des températures qui frôlent les 50 degrés, selon les bulletins des services locaux de la météorologie. Jusqu’à la récente découverte des pièces de ce drone inconnu.
Selon des sites étrangers, depuis quelques années, Israël a développé la technologie d’un type précis de drone, capable de devenir un lance-flammes, ou un lance grenades. Ce drone armé s’appelle le Tikad-17, il a été conçu au départ par une entreprise américaine, Duke Robotics en 2017. L’armée israélienne a rapidement fait des commandes et a procédé à des transformations technologiques sur cet appareil de dernière génération.
Pour l’état-major de l’armée sioniste, la devise est clair : No boots on the ground ( Pas de bottes au sol), c’est à dire entreprendre des guerres ou des raids offensifs à moindre frais et sans engagements ou risques de pertes dans le vie de ses soldats. Ce drone est un octocoptère, doté de huit pales distinctes, capable de transporter et d’actionner une arme à feu ou un lance grenade. Il est même équipé dune caméra frontale.
Reste que les informations techniques sur cette machine sont rares.
On ne sait pas exactement s’il s’agit d’une simple plateforme téléguidée
aérienne ou si elle est dotée de réelles capacités à effectuer des
actions de manière automatisée (suivre une cible, revenir à son point de
départ en cas de rupture des communications, patrouiller…).
Or, dans certaines situations, ce drone pourrait jouer au kamikaze,
c’est à dire effectuer son raid en tirant ou en déclenchant des flammes,
et s’exploser en vol, car dans il serait dans l’impossibilité de
revenir à sa base de lancement. Son autonomie de vol étant très limitée
en raison d’une lourde charge explosive. Pour certains sites, comme le
site DefenseOne.com, la machine présenterait pour le moment un défaut
majeur, c’est cette autonomie très réduite ou courte ( cinq minutes
minimum et le double maximum).
Les israéliens ont largement expérimenté ces drones au Sud Liban,
dans la bande de Ghaza, mais aussi dans la guerre actuelle qui se
déroule en Syrie. Ils offrent une vision globale du champ de bataille
pour repérer des ennemis embusqués derrière un bâtiment ou pour donner
des coordonnées plus précises aux frappes d’artillerie.
Les conflits du Moyen-Orient ont même vu la transformation du Tikad en
engins de guerre improvisés, capables de larguer des charges explosives.
Des témoins à Tizi Ouzou et à Bejaia ont affirmé avoir vu déclencher dans la nuit, “à partir de rien”, des incendies spectaculaires, comme si un “laser” avait frappé la broussaille ou des bosquets. “Comme si on a tiré des flammes rapides sur une cible”, souligne un vieux journaliste qui réside non loin d’un foyer.
Pour les observateurs, si cette hypothèse d’une agression sur nos forêts à partir d’un drone bien équipé est prouvée, l’affaire prendrait une toute autre dimension et confirmerait une fois de plus, non seulement la complicité d’une organisation terroriste intérieure, mais aussi la malveillance de pays étrangers.
La collusion maroco-israélienne est présente dans nos esprits avec l’affaire d’espionnage Pegasus, l’accord de coopération et d’encadrement militaire entre les deux entités et leur normalisation. Récemment, depuis Rabat, un haut responsable de l’Etat d’Israël a officiellement cité l’Algérie, en la menaçant indirectement, avec la présence d’un délégué du MAK ( mouvement séparatiste kabyle). Selon lui, Tel Aviv est gêné par le rapprochement d’Alger avec Téhéran, et perturbé par son refus farouche de son statut d’observateur à l’Union Africaine.
Pour rappel, l’armée du Makhzen a fait appel à ses alliés sionistes dans sa guerre contre les Sahraouis. L’usage des drones israéliens a été dense ces derniers mois, depuis la violation du couvre-feu en novembre 2020. Dernier exemple, le chef de la gendarmerie sahraouie, Dah Bendir, a été ciblé par un drone israélien. Il a été éliminé par un drone Harfang, une version francisée par Airbus Defense and Space du drone israélien Héron.
Selon un site marocain, le Desk.ma, l’assassinat a été rendu possible grâce à une opération combinée menée par ce drone Harfang de conception israélienne, qui a pointé la cible au télémètre Laser avant de permettre à un chasseur d’exécuter sa frappe.
Voyez Hannibal : https://m.facebook.com/tamazghamondetv/videos/analyse-les-feux-en-kabylie-des-feux-allum%C3%A9s-par-des-moyens-techniques-sophistiq/1509610616050937/
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerA vue de nez, ces braises côtières disséminées au travers de l'Afrique du nord, je dirais que ça sent très fort l'action du prometteur immobilier avide de "guin" et "sanguain" (ou le contraire, vous aurez compris où se situe le hein !!).
En ce qui concerne la Tunisie, ce n'est pas nouveau, ils ont toujours fait cela, brûler à la fin de l'été, construire durant l'hiver et louer l'été d'après.
L'humain est ce qu'il est à savoir, de la merde en branche si vous me passez l'expression.
Fort heureusement quelques un constituent l'arbre de l'humanité inébranlable qui contre vents et marées et autre déluge, porte ces branches, des branches "déféque tueuses".
Les feux de foret ont eu lieu en Tunisie, Algerie et au Maroc. ils ont bien eu lieu dans plusieurs pays europeens, en Russie et aux Etats-Unis. Dire que les Israeliens et les Marocains sont derriere les feux de foret en Algerie est une accusation gratuite qui cree des tensions entre 2 peuples freres que sont les Algeriens et les Marocains.
RépondreSupprimerLamamra , ministre des A.E. de l'Algérie :
RépondreSupprimer: rompre les relations diplomatiques ne signifie pas affecter les citoyens des deux pays
: les services consulaires continueront à faire leur travail administratif
: L ' entrée en Israël en tant qu'observateur de l'Union africaine n'est pas nécessaire sur le continent
: Tous les pays arabes d'Afrique du Nord s'opposent à l'adhésion d'Israël en tant qu'observateur sauf le Maroc
: Le Maroc a ratifié les accords les moins structurés pour l'espace marocain
: Le Maroc a progressivement poussé l'Union marocaine pour la mort lente
: Les dirigeants du Maroc sont responsables d'introduire les relations algériennes marocaines dans un tunnel bouché
: l'Algérie rejette la logique de l'imposition du fait réel
: les dirigeants marocains vivent en imposant la thèse de l'auto-gouvernance au Sahara occidental à la communauté internationale
: les dirigeants et les représentants du Royaume manifestent de s'attacher aux efforts des Nations Unies
: L ' ONU reste déterminée à chercher une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à décider de son destin
Les enquêteurs Algériens découvrent de nouvelles preuves chaque jour, et on nous dit qu'israel n'y est pour rien. Qui a normalisé avec le maroc, qui tente désespérément de rejoindre l'U.Africaine. qui agresse quotidiennement la Syrie, qui menace l'Iran, qui tue les enfants palestiniens. Mai 2022 extinction de l'entité sioniste, on verra bien.
RépondreSupprimerVoici une vidéo qui circule sur Facebook : Les départ de feu sont nets.
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/yannick.van.doorne/videos/195856632604228
Hannibal Genséric. Vous reprenez ces balivernes comme postulat vrai et loisible? Des accusations infondées depuis la reconnaissance US de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. En passant par une ingérence dans la reprise des relations officielles Maroc-Israël, alors que ce même régime se tait de la normalisation des Émirats, du Bahreïn du Soudan et avant cela de l'Égypte et de la Jordanie. Sans rappeler que les palestiniens eux même ont normalisé depuis Oslo 1993. Le régime militaire algérien a tout fait pour embrouiller les relations du Maroc avec l'Espagne et l'UE . Et une fois la crise Marocco- espagnole dépassée, il s'acharne et se charge contre son voisin marocain. Posez -vous la question où ce régime, a-il mené son propre pays à tout niveau. Déficit en denrées alimentaires, en eau potable, en oxygène pour les malades Covid, et la liste est longue. La manne pétrolière est presque aux gouffres. Et 60 ans perdues dans le soutien de mercenaires, il ne lui reste qu'exporter ses multiples crises contre son voisin marocain.
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