Si vous voulez une bonne représentation du mensonge paroxystique dans lequel la caste vous maintient pour vous donner l’illusion d’avoir raison en dépit de toutes les apparences les plus évidentes, il faut absolument lire le point de conjoncture publié par l’INSEE, qui démontre en quelques diagrammes que la guerre en Ukraine se déroule à vos dépens, et non à ceux des Etats-Unis ou de la Russie.
Ils nous avaient promis que la Russie s’effondrerait et que nous en viendrions à bout. Pour l’instant, c’est nous, les Occidentaux, qui buvons le bouillon. Manifestement, le PIB français au premier trimestre 2022 devrait être égal à 0, et la demande intérieure s’effondre.
Dans le même temps, les stocks augmentent, preuve que les marchandises ne s’écoulent plus.
Bon, ben, tout va bien alors. On va gagner la guerre en Ukraine, et on va terrasser Poutine.
Mars 2022 – Importations US record en provenance de… Russie
Alors que les USA imposent à leurs vassaux européens de réduire ou d’annuler toute importation en provenance de Russie, depuis son entrée en guerre contre l’Ukraine et dans le but de l’affaiblir économiquement, on ne peut qu’être surpris du fait que, en Mars 2022, après le premier mois de guerre et donc de sanctions, les importations US en provenance de Russie ont battu un record vieux de plus de 10 ans pour un mois de mars avec 2,75 milliards de dollars de marchandises importées.
Les importations US en provenance de Russie au premier trimestre 2022 ont battu un record historique depuis la fin de la 2ème Guerre mondiale avec pour 7,28 milliards de dollars de marchandises pour un premier trimestre.
La Russie ayant pour sa part, réduit considérablement, en mars 2022, les rares importations en provenance des USA, partenaire jugé peu fiable, le déficit commercial des USA avec la Russie a donc atteint un record absolu sur le premier mois de guerre à 2,65 milliards de dollars et sur l’ensemble du 1er trimestre 2022 à 6,29 milliards de dollars.
En conclusion provisoire, les USA semblent bien continuer à importer ce dont ils ont besoin de Russie, sans s’appliquer la moindre contrainte : « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ». Le commerce US avec la Russie continue, voire se développe, malgré la guerre en Ukraine.
C’est à se demander si, en imposant à son partenaire européen de multiplier les sanctions antirusses, notamment sur les importations de gaz et de pétrole, les USA ne cherchent pas à affaiblir l’UE, ou à la mettre en difficulté, pour qu’elle n’ait pas d’autre choix que de rester dans leur orbite.
Month | Exports | Imports | Balance |
---|---|---|---|
January 2022 | 396.8 | 1,959.4 | -1,562.5 |
February 2022 | 497.5 | 2,577.8 | -2,080.3 |
March 2022 | 101.1 | 2,746.3 | -2,645.2 |
TOTAL 2022 | 995.4 | 7,283.5 | -6,288.1 |
• Source : https://www.census.gov/
« On peut débattre de tout sauf des chiffres » … mais à chacun son interprétation, bien sûr.
Général Dominique Delawarde
Que nous disent les marchés ?
Le but du papier de cette semaine sera donc d’essayer de déchiffrer ce que nous disent les marchés, ce qui n’est pas très difficile.
- L’euro a une sale gueule.
- Les marchés des actions dans la zone euro n’ont pas le moral.
- La réponse est simple : Parce que le prix du pétrole est beaucoup monté …
Et je tiens à signaler que pour arriver à cette conclusion, je n’ai pas eu besoin de parler de la Russie, de l’Ukraine, des USA, ou que sais-je encore…
Une analyse toute simple des marchés m’a donné tous les renseignements dont j’avais besoin.
Le patronat allemand est alarmiste et fataliste
“L’approvisionnement énergétique de l’Allemagne est en danger, les chaînes d’approvisionnement se brisent, nous avons une inflation élevée”. C’est le constat sans appel que dresse Manfred Knof, président de la Commerzbank dans son discours prononcé lors de l’assemblée générale virtuelle du 11 mai. La Commerzbank, qui gère environ un tiers du commerce extérieur allemand, doit s’adapter à cette situation, a-t-il expliqué . “C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec nos entreprises clientes sur les questions difficiles du moment, comme la manière de faire face à la hausse des prix des matières premières et aux goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement”, a déclaré M. Knof. “Mais nous ne devons pas non plus nous faire d’illusions : Le nombre de faillites sur nos marchés va probablement augmenter et, avec lui, les provisions pour risques des banques.
De partout arrivent des signaux très inquiétants pour l’économie allemande. La Bundesbank a averti fin avril que dans un “scénario de crise grave, le PIB réel de l’année en cours chuterait de près de 2 % par rapport à 2021”, et que le “taux d’inflation serait nettement plus élevé pendant une période plus longue” à la suite d’un embargo. Les prévisions pour 2023 et 2024 sont encore plus terribles (voir graphique ci-dessus)
La confiance dans l’économie allemande a rapidement diminué, la production industrielle ayant baissé plus que prévu en mars. Pour la zone euro, l’inflation a atteint un niveau record de 7,5 % pour ce mois.
Un embargo sur les importations d’hydrocarbures en provenance de Russie générerait un choc économique qui pourrait rapidement anéantir l’économie allemande. Stefan Hartung, PDG du géant allemand de l’ingénierie et de la technologie Bosch, a déclaré vendredi à CNBC qu’une “grosse récession se prépare.”
On est cependant frappé de voir comme le patronat allemand s’abstient de mettre en cause la politique qui crée cette amorce de récession. Les dirigeants économiques allemands font revenir à l’esprit le célèbre sarcasme de Lénine qui soulignait que les ouvriers allemands en grève faisaient la queue bien sagement pour acheter leur billet de train avant de se rendre à une manifestation.
Les divers tableaux INSEE montrent clairement des indicateurs négatifs. Déjà l'Europe, n'est toujours pas remise de la crise de 2008, contrairement aux Etats-Unis. Comme ce n'était pas suffisant, la gestion en France du Covid avec le confinement, sans parler des piqûres, aggrave la crise économique. Pour achever le pays il ne manquait que les sanctions contre la Russie. Bientôt le réveil des moutons? là est la question!
RépondreSupprimerNe comptez sur aucun réveil! Ce peuple est en état de commotion et de sidération. Mouton il est, mouton il restera....Il nous faudra boire le calice empoisonné jusqu'à la lie...
SupprimerDans ces analyses d'ailleurs très remarquables , il n'y a jamais personne (Généraux, experts financiers, etc.) qui ait le courage de mettre le doigt sur la plaie, c'est-à-dire sur le judaïsme d'où proviennent les désastres qui ont frappé l'Occident pendant surtout les deux - trois derniers siècles et qui, dans la plus grande discrétion et une meconnaissance presque totale des non juifs, tire les ficelles de ces manœuvres visant à la destruction des Goym. Il n'y a jamais personne qui nomme et enquete sur qu' ils sont, d'où ils viennent, ce qu'ils font depuis des siècles et quelles sont leurs intentions pour l'avenir de l'humanité, si bien que tout le monde sait que les Rothschild controllent la Fed, la Bce et presque toutes les banque centrales du monde. Les "experts" préfèrent etaler leur expertise et se taire sur ce point crucial, mais de cette façon non seulement rien n'est résolu ou amelioré, mais on favorise les plans d'une dynastie juive qui est la première et principale source du fleuve de larmes et de sang dans la plus grande partie non juif, qui coule à travers le monde depuis des siècles.
RépondreSupprimerJe crains que cet effondrement économique de l'UE ne soit précisément le but de ces " sanctions" , pour camoufler la mise en oeuvre des mesures de leur grand reset derrière la guerre en Ukraine. En montant d'un cran, on peut aussi dire que les 2 guerres mondiales n"ont pas eu d'autres buts. L'état du monde à l'issue de chacunes de ces catastrophes etait précisément L'état voulu par ceux qui ont orchestré ces conflits. Le Donbass est le corridor de Danzig de la 3ème GM.
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