Mais c’est un bon indicateur d’un désespoir et d’un sérieux mal de cul (un euphémisme pour dire que c’est un mauvais perdant) quand un tel « expert » de la guerre, qui s’est fait botter le cul par des forces inférieures au Vietnam et qui a ensuite tué l’armée totalement incompétente de Saddam lors de la première guerre du Golfe, commence à parler de sujets qu’il ne connaît pas. Je parle du lieutenant-général Kellog qui, contrairement à sa déclaration sur « tout ce qu’il a appris sur la guerre », n’a jamais rien appris du tout.
Kellog sait que l’échelle, la portée et l’intensité de l’opération russe en 404 est quelque chose qu’il n’a jamais rencontré dans sa vie et, espérons-le, qu’il ne rencontrera jamais. Il est aussi, de toute évidence, totalement dépassé par la situation en ce qui concerne le C4ISR [Guerre électronique, NdT] moderne de la Russie, sans parler des autres capacités qui ont démontré l’impuissance totale des systèmes d’armes des États-Unis (et de l’OTAN) sur le champ de bataille, tels que les Javelins, les NLAW, les Stingers, les Bayraktars NB2 et bien d’autres, qui, soyons francs, sont une source d’embarras pour le complexe militaro-industriel américain et ceux qui les ont conçus et fournis. J’omettrai ici la question de la tactique, sans parler des vues au niveau opérationnel et stratégique exercées par des « experts » tels que Kellog, Keane ou Petraeus, qui ne sauraient pas ce qui leur arrive sur le champ de bataille moderne avec un quasi-pair, sans parler d’un pair.
Mais pour rafraîchir la mémoire de Kellog sur tout ce qu’il a « appris sur la guerre », il devrait simplement revoir ceci :
THE AFGHANISTAN PAPERS est le récit d’une enquête révolutionnaire sur la façon dont trois présidents successifs et leurs commandants militaires ont trompé le public, année après année, sur la plus longue guerre de l’histoire américaine, par le journaliste du Washington Post Craig Whitlock, trois fois finaliste du prix Pulitzer. Contrairement aux guerres du Vietnam et de l’Irak, l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001 a bénéficié d’un soutien public quasi unanime. Au début, les objectifs étaient simples et clairs : vaincre Al-Qaida et empêcher une répétition du 11 septembre. Pourtant, peu après que les États-Unis et leurs alliés ont chassé les talibans du pouvoir, la mission a dévié et les responsables américains ont perdu de vue leurs objectifs initiaux.
Et il doit gérer ses complexes non pas en crachant des mensonges évidents, mais en réexaminant son « ensemble de compétences », qui est principalement constitué en relations publiques. La seule compétence que Kellog a apprise sur la VRAIE guerre est la façon de mentir, ce qu’il fait avec un visage impassible dans ce segment de FOX, exposant ainsi un profond complexe d’infériorité stimulé par la défaite contre des ennemis inférieurs, pratiquement sans arrêt.
Donc, il ferait mieux de se résigner à ce bilan de guerre américain des 70 dernières années et de faire face à la vérité. Bien qu’il soit peut-être trop tard pour lui en raison de son âge, il a encore le temps (que Dieu bénisse son âme et je lui souhaite sincèrement de vivre longtemps et en bonne santé) de se mettre à jour sur la façon dont la Russie mène de vraies guerres et sur les raisons pour lesquelles elle a réussi à pacifier la Tchétchénie, à démolir en 72 heures l’armée géorgienne « formée par l’OTAN » et équipée, à vaincre de façon décisive ISIS et à sauver le gouvernement de Bachar Assad en Syrie, et à anéantir les forces nazies et VSU en 404. Tout cela au cours des 20 dernières années. Je sais, les comparaisons ne sont pas seulement justifiées mais elles sont irrésistibles et ça fait mal. Je ne vais pas commenter son « interprétation » complètement stupide du discours de Poutine. Il est évident que se mettre dans l’embarras et se faire passer pour des bouffons est le nouveau modus operandi de tous ces « experts » militaires des médias américains. La jalousie professionnelle est une drogue puissante.
Andrei Martyanov
Par Andrei Martyanov − Le 9 mai 2022 − Source Reminiscence of the future
Contributions et coûts
Ce n’est pas mon titre, c’est le titre du principal chapitre de conclusion de l’ouvrage classique de Glantz et House sur la Grande Guerre Patriotique : « When Titans Clashed : How The Red Army Stopped Hitler« . Ce livre, écrit par deux honorables officiers et chercheurs de l’armée américaine, est d’une telle puissance qu’il continue (depuis sa première édition en 1995) à servir d’eau bénite versée à grands coups de seaux sur le diable du « révisionnisme » occidental et de la réécriture de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Voici le point de vue très similaire de Larry Johnson sur le Jour de la Victoire.
La Russie célèbre toujours sa victoire sur l’Allemagne nazie. Le 9 mai est le jour où les Allemands se sont rendus aux alliés avec les Russes à la table des négociations. Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit toujours d’un événement sacré en Russie, alors que la grande majorité des Américains ne considèrent pas la fin de l’Allemagne nazie comme un événement digne d’être commémoré ? La réponse se trouve dans l’histoire. Si vous demandez à un Américain instruit qui a une certaine connaissance de l’histoire quelles sont les batailles les plus sanglantes auxquelles les troupes américaines ont participé, les trois premières sont la bataille de Gettysburg (c’est-à-dire la guerre civile américaine), la bataille des Ardennes et Iwo Jima. Mais je crois que 99 % de ces personnes ne savent pas combien d’entre elles sont réellement mortes au combat. Je pense que vous serez surpris par le nombre de morts :
- Bataille de Gettysburg – 3 155 soldats de l’Union et 3 903 Confédérés tués au combat.
- Bataille des Ardennes-19 276 tués.
- Bataille d’Iwo Jima – 6 821 morts.
La campagne la plus sanglante de toutes les guerres pour les États-Unis a été celle de Normandie, qui a commencé le 6 juin 1944 et s’est terminée le 25 août 1944, avec un total de 29 204 tués au combat. Levez la main si vous êtes surpris par le nombre relativement faible de morts. Je fais partie des personnes abasourdies. Je ne veux pas dire que ces chiffres sont dénués de sens. Si l’un de ceux qui sont morts dans ces batailles était un membre de votre famille, le coût ne peut être mesuré. Mais la réalité est que le nombre de militaires américains tués au combat pendant la guerre de Sécession, la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Viêt Nam combinées ne sont rien en comparaison des pertes subies par l’Union soviétique (c’est-à-dire la Russie) pendant la Seconde Guerre mondiale.
Larry se lance alors, à juste titre, dans des comparaisons. Et pourtant, Vladimir Poutine qui, comme nous le savons tous, est sur le point de succomber au cancer, à la maladie de Parkinson, à la démence, au VIH, au COVID-19 et à toutes les autres maladies qui existent, selon les ordures humaines alias les journalistes occidentaux des MSM, a déclaré dans son discours à la Parade et à la nation sur la Place Rouge hier :
Pendant ce temps, l’Occident semble être prêt à annuler ces valeurs millénaires. Une telle dégradation morale est à la base des falsifications cyniques de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, de l’escalade de la russophobie, de l’éloge des traîtres, de la dérision de la mémoire de leurs victimes et de la suppression du courage de ceux qui ont remporté la victoire dans la souffrance. Nous sommes conscients que les anciens combattants américains qui voulaient venir au défilé à Moscou se sont vus interdire de le faire. Mais je veux qu’ils sachent : Nous sommes fiers de vos exploits et de votre contribution à notre Victoire commune. Nous honorons tous les soldats des armées alliées – les Américains, les Anglais, les Français, les résistants, les braves soldats et partisans en Chine – tous ceux qui ont vaincu le nazisme et le militarisme.
Dommage que les élites occidentales n’aient aucun concept de classe et d’honneur. Mais là encore, les mauvais perdants qui connaissent le prix de tout et la valeur de rien sont tous comme ça.
Voici l’ambassadeur russe en Pologne, Sergei Andreev, lors du dépôt d’une gerbe au cimetière de l’Armée rouge à Varsovie.
Il a été aspergé de peinture rouge par les manifestants. Voici comment Fox a rapporté cela. Lisez les commentaires en dessous. Cela explique pourquoi la Russie ne parle plus à l’Occident. Mais ce n’est pas ce qui est remarquable dans toute cette affaire. Non. C’est le fait que le ministre polonais des affaires intérieures (ministre de l’intérieur) – en Europe, il s’agit des ministres de la police et de la sécurité intérieure – Mariusz Kaminski a justifié cette attaque.
« Le rassemblement des opposants à l’agression russe contre l’Ukraine, où le crime de génocide a lieu chaque jour, était légal », a ajouté le ministre de l’Intérieur Mariusz Kaminski. « Les émotions des femmes ukrainiennes participant à la manifestation, dont les maris se battent courageusement pour défendre leur patrie, sont compréhensibles. »
Eh bien, que puis-je dire. Répétez simplement ce que j’ai dit plus haut : ils ne savent pas ce qu’est la classe.
Dans le même ordre d’idées, Dmitri Rogozin a remis ce garçon Elon Musk à sa place lorsqu’il a répondu à ses fanfaronnades sur les satellites de Space X utilisés contre la Russie et aux « idées » de Musk sur le nazisme. Comme Rogozin l’a écrit dans son TG :
Le natif d’Afrique du Sud, dont la famille a accumulé son capital pendant les années d’Apartheid, veut m’expliquer, à moi, le fils d’un vétéran du front, le citoyen du pays qui a perdu 27 millions de personnes rien que pendant la guerre contre le fascisme, la signification du mot nazisme.
Comme je l’ai dit : la classe et l’honneur ne s’achètent pas, ils ne les vendent pas dans les écoles de l’Ivy League ou à Wall Street. Vous les avez ou vous ne les avez pas, les élites occidentales ne les ont pas.
Dans d’autres nouvelles, cependant, comme toujours, les MSM occidentaux ont reçu un énorme gâteau de merde sur leurs visages, encore une fois, puisque, comme on s’y attendait, aucune « mobilisation » n’a été annoncée par Poutine (ce n’est absolument pas nécessaire), tout le monde semble être en bon esprit et en bonne santé et, bien sûr, à part la perte complète de Popasnaya, le VSU a fui et abandonné Lisichansk et la Russie a organisé un bain de sang pour le VSU sur l’île aux Serpents. Pour démontrer à quel point les MSM américains sont des égouts, voici un extrait du 8 mai :
Le contingent habituel des forces de Rosvgardia sera absent, rapporte Forbes, car beaucoup d’entre elles combattent en Ukraine. Le nombre de véhicules de combat d’infanterie russes, ou Kurganets-25, participant au défilé a été réduit de 50 %, selon le média. Moins de chars seront exposés, selon le Moscow Times, probablement parce que les Ukrainiens en ont détruit des centaines.
De toute évidence, les crétins de Forbes ont manqué la parade de Rosgvardia. Mais là encore, que peut-on attendre des formes de vie inférieures.
Ils ne comprendront jamais.
Par Andrei Martyanov − Le 9 mai 2022 − Source Reminiscence of the future
L'Occident est devenu le fief du mensonge. Ce qui est grave ce fait induit en erreur sa population, ce qui a une incidence sur le mental des citoyens pour beaucoup lobotomisés.
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