jeudi 27 octobre 2022

Quelques réflexions sur la thèse de la « bombe sale » et le rôle de la haine

Premièrement, une telle bombe est-elle possible ?

La réponse est oui, absolument. Il y a suffisamment de combustible nucléaire civil usé (non destiné à la fabrication d’armes) pour obtenir suffisamment de matières radioactives. Beaucoup plus important encore, il y a beaucoup de « savoir-faire » parmi les scientifiques et les ingénieurs ukrainiens. En outre, l’apport de matériaux radioactifs ou de spécialistes est une chose que l’hégémonie anglo-sioniste pourrait faire. Ai-je mentionné les nombreux politiciens ukrainiens qui rêvent devant les caméras de bombarder la Russie et de tuer autant de russes que possible ?

Petit rappel : une « bombe sale » ne déclenche pas une détonation nucléaire mais utilise un explosif conventionnel pour répandre des matériaux radioactifs.

Quelle doit être la taille d’une telle bombe ? Plus elle est grosse, mieux c’est, car plus elle est grosse, plus les matériaux se répandent. Mais cela pose également un problème, car cela signifie qu’il faut livrer une grande charge utile à l’endroit où l’on veut qu’elle explose. Je vois ici trois options de base :

  • Faire exploser la bombe sale derrière les lignes russes
  • Faire exploser la bombe sale près de la ligne de contact
  • Faire exploser la bombe sale dans le territoire occupé par l’Ukraine.

Chacune de ces options présente de sérieux inconvénients.

Dans le premier cas, comment acheminer, par exemple, un camion similaire à celui qui a explosé sur le pont de Crimée, jusqu’à un endroit proche de Kherson ou ailleurs ? Poutine a adopté une série de décrets qui donnent désormais aux organes de sécurité russes une base juridique solide pour mener des opérations de sécurité de grande envergure et prendre de nombreuses mesures qu’ils ne pouvaient pas prendre auparavant. Serait-ce donc possible ? Peut-être oui, mais pas facile.

Si l’on fait exploser la bombe quelque part près de la ligne de contact ou le long de celle-ci, le véhicule de livraison (camion, véhicules blindés de transport de troupes, etc.) risque d’être détecté par le système C4ISR russe et de sauter. Bien sûr, les États-Unis et l’OTAN accuseraient la Russie, mais cela soulève la question de savoir pourquoi la Russie utiliserait une bombe sale, étant donné que 1) les Russes disposent de nombreuses armes nucléaires tactiques ordinaires et 2) une telle attaque n’aurait aucun sens sur le plan militaire. De plus, une attaque près du front pourrait entraîner un accident semblable à celui du MH-17, où la scène du crime serait sous contrôle russe et non, comme on l’espère, ukrainien.

Ce qui laisse la troisième option. Faire exploser cette bombe nucléaire dans une ville ou un village occupé par les Ukronazis et déclarer que cela fait partie d’un « nettoyage ethnique de la fière nation ukrainienne par les hordes Rooski« , puis adopter un mantra à la Srebrenica et chanter « génocide ! génocide ! génocide ! » jusqu’à ce que la haine de la Russie atteigne l’intensité nécessaire.

Bien entendu, on peut se demander pourquoi, si les Russes voulaient génocider les Ukrainiens, ils utiliseraient un engin plutôt inefficace (la principale « qualité » d’une bombe sale est la panique qu’elle provoque) alors qu’ils ont tout ce qu’il faut pour anéantir non seulement l’Ukraine, mais aussi l’Occident tout entier ?

Mais alors, le public cible d’une telle bombe sale serait les « mange merde » (pour paraphraser Orwell) de l’Occident qui ont « avalé » le 11 septembre, le MH17, Skripal, la Ghouta, le Viagra en Libye, Racak, Srebrenica et la liste continue encore et encore.

La réponse est donc définitivement « oui, c’est possible« .

La deuxième question est : pourquoi ? Quel serait le but d’une telle explosion de bombe sale ?

Ici, nous devons comprendre que l’Hégémon et la Russie ont mené deux guerres complètement différentes. Pour l’Hégémon, la guerre contre la Russie, commencée en 2013, a toujours été une question d’optique, de PYSOPS, de relations publiques et de propagande. D’où le flux constant d' »informations » idiotes, pour la plupart manifestement fausses, alimentées dans les théâtres d’ombres qui ont avalé ces absurdités parce qu’elles 1) les confortaient dans leur représentation mentale du monde et 2) leur permettaient de sentir qu’ils faisaient encore partie de la Race des Maitres. En revanche, la Russie mène une opération de police en essayant vraiment de minimiser les pertes civiles ou de toucher à l’infrastructure de l’Ukraine, qu’elle n’aura d’autre choix que d’étendre à quelque chose de beaucoup plus proche d’une opération militaire classique. Mais même cela n’est pas crucial, la chose cruciale est la suivante :

L’OTAN est en train de perdre, et ils le savent, donc ils paniquent.

Jusqu’à ce que vous puissiez envelopper votre esprit de cette réalité, vous ne comprendrez jamais les actions des classes qui gouvernent l’Hégémon !

[Aparté : en ce moment, l’OTAN n’a tout simplement pas les forces nécessaires pour attaquer la Russie avec un quelconque espoir de succès. Une équipe de combat de la brigade aéroportée ne fera pas la moindre différence. Et même si les États-Unis décident de se lancer dans une mobilisation totale (ce qui est vraiment impossible, bonne chance !), ils devront amener ces forces en Europe. Et même si les USA peuvent amener, disons, 1’000’000 millions d’hommes, il sera bien plus facile pour la Russie de mobiliser, disons, 3’000’000 hommes en réponse. Et après ? Et ai-je mentionné que dès que les navires américains prendront la mer, la Russie détruira tous les ports et installations qui se préparent à recevoir les forces américaines. Essayez ceci : prenez l’ensemble des forces armées polonaises, des Pays Baltes, roumaines et ukrainiennes, puis ajoutez les 101e et 82e divisions au COMPLET et qu’obtenez-vous ?  Une force multinationale (« combinée ») qui n’a jamais été conçue pour opérer d’une manière aussi alambiquée, surtout face à une armée unie supérieure aux autres et placée sous un commandement unique ! Et je n’aborderai même pas les questions épineuses telles que les points de rassemblement, la manœuvre, la logistique, les défenses aériennes, etc. Comme je l’ai dit, tout cela n’est que de l’illusion d’optique, toujours de l’illusion d’optique, rien de plus].

Alors que des zombies comme Brandon et son « génie » de vice-président ne savent rien de tout cela, il doit bien y avoir au moins quelques personnes au Pentagone ou dans les agences de renseignements qui comprennent le simple fait que de la façon dont les choses se présentent maintenant, l’Hégémon a trois options :

  • Être vaincue
  • Déclarer la victoire et partir (c’est la même chose, mais avec une petite feuille de vigne pour la modestie).
  • Se suicider en attaquant directement la Russie

Ce ne sont pas de très bonnes perspectives. En voici une autre : pourquoi ne pas créer un chaos total en espérant que quelque chose d’avantageux en ressortira ? En d’autres termes, si l’explosion d’une bombe sale ne fera rien en termes purement militaires (elle n’arrêtera certainement pas l’armée russe), elle créera une réaction politique tellement énorme que la situation actuelle se transformera en chaos total, en panique, en rumeurs, en mensonges, etc.

Dans l’esprit dément des Néoconservateurs, le chaos total est préférable à la défaite totale, non ?

Oui, je sais, personne avec la moitié d’un cerveau ne croira jamais sincèrement que les Russes l’ont fait. Mais si le comportement passé est le meilleur prédicteur du comportement futur, je dirais qu’il y aura toujours assez de « mange merde » dans l’Hégémon pour croire littéralement *n’importe quoi*, même si ce *n’importe quoi* est évidemment stupide et absurde.

Après tout, nous vivons dans une société où plus personne n’enseigne comment penser (les écoles ne font que rendre les enfants de plus en plus bêtes) et où la grande majorité des gens croient encore à la machine de propagande pour obtenir ce qu’ils pensent être de l' »information« . Sans compter que sur le plan psychologique et spirituel, nous vivons non seulement dans une société post-chrétienne, mais aussi dans une société post-vérité dans laquelle le vrai et le faux ont tout simplement perdu toute signification objective autre que « j’aime ça » ou « je n’aime pas ça« . Nous pourrions même appeler cela une société « post-réalité » !

L’essentiel est ce qui suit : à ce stade, l’OTAN a besoin de toute distraction ou, mieux encore, du plus grand chaos possible pour changer le cours des choses et espérer utiliser cette distraction pour se regrouper et tenter de trouver une issue à la défaite abjecte que l’OTAN subit en Ukraine.

Ne cherchez donc pas de justification militaire à une attaque à la bombe sale, cherchez UNIQUEMENT des illusions optiques.

Que pourrait faire d’autre l’Hégémon pour tenter de retarder l’inévitable ?

Les options les plus souvent mentionnées sont les suivantes :

  • Faire exploser un barrage et toucher des milliers de personnes vivant dans la zone inondable.
  • Faire pleuvoir un grand nombre de missiles sur Kherson ou toute autre grande ville libérée.
  • Multiplier les attaques de diversion/terroristes à l’intérieur de la Russie.

Encore une fois, l’objectif ici ne serait pas un réel avantage militaire, mais les deux seules choses qui intéressent vraiment l’OTAN actuellement :

  • L’illusion d’optique (les Ukrainiens gagnent ! les Ukrainiens gagnent !  Les Ukrainiens gagnent !)
  • Le chaos (à la fois comme moyen et comme but en soi).

À propos, il y a beaucoup de gens en Russie qui réalisent pleinement que l’hégémon est en train de "perdre la tête" . Par exemple, les médias russes débattent de la question de savoir si Poutine doit se rendre en Indonésie pour le sommet du G20. Pourquoi ? Parce que certains disent que les attaques contre la NS1/NS2 et le pont de Crimée ont montré que les néoconservateurs qui dirigent l’Hégémon sont capables de tout, y compris d’essayer d’assassiner Poutine. Ce serait une option particulièrement attrayante si cela pouvait être fait avec une certaine (même mince) " dénégation plausible" .

À vrai dire, la Russie est toujours, hélas, un « système à un seul homme« , ce qui signifie qu’à ce jour, Poutine est toujours totalement irremplaçable. Pour cette seule raison, je lui recommande de rester à Moscou dans un avenir proche.

Est-ce que j’entends quelqu’un dire « oh allez ! ils ne sont pas si fous !« . (peu importe à qui le « ils » fait référence). Nous devons donc conclure et poser cette question :

Sont-ils vraiment si fous ? Quel est le rôle de la haine dans cette guerre.

Je pense que c’est la mauvaise question à poser.  La vraie question est : « ils » sont-ils si haineux et mauvais ?

Et ici le OUI absolu, sans aucun doute. Aucun.

Je dois expliquer ici quelque chose que la plupart des non-Russes ou des non-Ukrainiens auront du mal à croire : l’identité ukrainienne moderne (par opposition à l’identité historique) est entièrement construite autour de la haine. Avant tout, les Ukrainiens modernes détestent la Russie et tout ce qui est russe. Ce qui est logique, puisque l’identité nationale ukrainienne n’a actuellement aucun contenu/valeur positif, et que plus vous êtes anti-russe, plus cela fait de vous un Ukrainien. Votre ethnicité, votre langue maternelle, votre lieu de résidence, etc. ne font absolument aucune différence. Et c’est pourquoi même d’anciens « héros de l’Ukraine » (comme Nadezhda Savchenko ou Vyacheslav Boguslaev) ont été arrêtés pour « trahison » (comme c’est le cas de plusieurs MILLIERS de personnes dans tout le pays !).

Traditionnellement, les Ukronazis haïssent également les Juifs, les Polonais et à peu près tous les autres (d’où leur dicton "noyer les Polonais et les Juifs dans le sang des Moskals" ).

Je le répète : l’identité ukronazie moderne est fondée sur la haine. La haine n’est pas une caractéristique de cette identité, c’est son élément central (voir ici et ici pour une discussion historique sur ce sujet). Il suffit de voir comment les idéologies ukrainienne et nazie sont réunies et fusionnées dans cette très célèbre chanson ukrainienne :

Батько наш – Бандера, Україна – мати,

Ми за Україну пiдем воювати !

Bandera est notre père, l’Ukraine notre mère, nous nous battrons pour l’Ukraine.

Bien que la haine soit très mauvaise conseillère dans la plupart des cas, elle est très énergisante. Elle vous donne aussi le genre de courage aveugle qui peut vous faire vous porter volontaire pour des missions suicides. L’impérialisme européen, né des Croisades, est aussi né de la haine [1]

Et, bien sûr, les visions du monde suprémacistes et narcissiques en phase terminale du judaïsme/sionisme sont également nées de la haine de « l’autre ».

Ai-je besoin de mentionner que le « judaïsme » rabbinique (talmudisme pharisien) n’est rien d’autre qu’un anti-christianisme, tandis que l’hérésie latine n’est rien d’autre qu’une anti-orthodoxie ?

Je dirais que la haine est la colle qui maintient ensemble toute l’hégémonie anglo-sioniste. Et la cible la plus détestée de cette Hégémon est, bien sûr, la Russie orthodoxe et jamais conquise et ce qu’elle représente dans le monde moderne.

Je ne vous dirai pas ici ce que je pense que la Russie représente ou, plus intéressant encore, ce qu’elle pourrait représenter à l’avenir, ce sera pour une analyse future, mais ce que je peux vous dire dès maintenant, c’est qu’il n’y a (presque) pas de haine anti-ukrainienne en Russie. Et je ne parle pas seulement des personnalités publiques. Par exemple, j’ai récemment regardé un film russe plutôt bien fait sur la guerre dans le Donbass, intitulé « The Best in Hell« . Le film montre essentiellement un assaut de 2 heures par les forces russes (appelées « blanches » dans le film) contre 4 bâtiments tenus par les Ukrainiens (appelés « jaunes » dans le film). Ce qui est étonnant, c’est que les deux camps sont montrés comme des soldats courageux et déterminés. Aucune des astuces hollywoodiennes pour « montrer le méchant » (visages laids, sourires mauvais, inclinaisons vicieuses, etc.) n’est utilisée. En fait, je suis personnellement très gêné par ce qui ressemble à un signe « d’égalité » que ce film place entre les deux camps que je considère comme moralement aussi différents que possible ! Mais le point ici est le suivant : malgré deux heures de boum ! boum ! et de bang ! bang ! non stop. (pour un film d’action, c’est un très bon film) la haine est manifestement absente de ce film. Et ce n’est qu’un exemple. Saviez-vous qu’en Crimée, l’ukrainien est toujours une langue officielle ? Plus étonnant encore, les Russes ne produisent jamais le genre d’orgasme collectif auquel se livrent les Ukronazis (et leurs mécènes occidentaux) dès qu’un acte terroriste (qu’il s’agisse de la destruction de l’approvisionnement en eau de la Crimée ou du meurtre de Dugina) frappe les Russes.

Les quelques exemples suivants ne sont que des exemples du genre de haine enragée autour de laquelle se façonne l’identité ukronazie :

Logo du service de renseignement militaire ukrainien : remarquez où pointe la dague.

 

Cette charmante scène pastorale (inspirée par ISIS) est l’idée que se font les Ukronazis d’un avenir radieux pour la région de Kharkov.

 

Deux « fiers » Ukronazis prennent des selfies avant l’émission d’un timbre Ukronazi pour commémorer l’attaque (ratée) du pont de Crimée. Bienvenue au Banderastan !

 

Le Banderastan est une société complètement saturée de haine.

Tout comme la plupart des pays occidentaux (alias « Zone A »).

Ainsi que tous les néoconservateurs.

En revanche, la haine ne joue pratiquement aucun rôle dans la société russe.

Le dégoût envers les Ukronazis ? Bien sûr ! Du mépris pour l’Occident ? Oui, absolument. Mais se réjouir des souffrances ou des pertes ukrainiennes ? La haine de la culture et de la langue ukrainiennes (réelles, historiques) ? Non, presque jamais (il y a, comme toujours, quelques méchants cinglés partout, y compris en Russie, bien que la plupart des cinglés russes détestent la Russie plus que l’Occident de toute façon).

En fait, je dirais qu’ils détestent tous la Russie encore plus parce que la Russie ne les déteste pas en retour.

Conclusion : oui, ils sont capables d’absolument tout

Il ne fait aucun doute que si les Ukronazis pouvaient utiliser de vraies armes nucléaires contre la Russie, ils le feraient. Zelensky lui-même l’a dit. Comme d’autres. En fait, il n’y a absolument rien qui puisse échapper aux âmes sataniques des classes qui dirigent l’Hégémon ou aux monstres nazis de Kiev. C’est une très mauvaise nouvelle à deux niveaux :

  • Ils sont capables de la pire atrocité imaginable.
  • Ils sont également capables de l’action la plus stupide imaginable.

La première est évidente. Mais la deuxième nécessite un rapide développement. Si la haine donne de l’énergie, de la détermination et même du courage, elle ne contribue jamais à une évaluation sobre et réaliste de la situation. Je dirais même que la haine et la stupidité vont de pair. Nous ne devrions donc jamais utiliser l’argument " Oh non, ils ne peuvent pas être aussi stupides" , car oui, ils peuvent très certainement être aussi stupides (il suffit de regarder les sanctions autodestructrices qu’ils ont adoptées !)

Sommes-nous donc sur le point de voir une bombe sale exploser quelque part en Ukraine ou en Russie ?

Je pense que non, pas après que Shoigu et Gerasimov aient appelé leurs homologues occidentaux et leur aient expliqué les conséquences d’une telle action (les Russes savent exactement où cette bombe sale est conçue et fabriquée, ils savent qui fait ce travail, et ils connaissent le stade actuel du projet). Bien sûr, ils pourraient bombarder/attaquer ces endroits, mais cela risquerait de libérer le matériel nucléaire dans l’air, créant ainsi exactement la bombe sale sur laquelle les nazis travaillent.

Maintenant que les Russes ont averti la planète entière (via cette intervention au Conseil de sécurité de l’ONU), personne, à part les mange-merde-bourgeois de la zone B, ne croira que " la Russie l’a fait" . Et puisque lesdits (et tristes) mangeurs de boudin de la zone B sont DÉJÀ convaincus que « Pioootin » est le « nouvel Hitler » et que la Russie est le Mordor, les convaincre encore plus n’est pas un grand succès. Et tandis que les nombreuses administrations coloniales compradores de la « Zone B » diront exactement ce que leurs maîtres anglo-sionistes leur diront de dire, les gens de la Zone B réaliseront rapidement l’idiotie de toute cette notion.

Alors « ils » le feront ? Je n’en sais rien. J’espère que non. Je pense que non. Mais je sais qu’ils sont capables de tout, y compris d’une bombe sale ou de toute autre atrocité imaginable (y compris la guerre biologique, d’ailleurs).

Rien ne peut être construit sur la haine, du moins rien de durable. Mais la haine est une fantastique source de destruction, capable d’infliger des dégâts colossaux sous trop de formes pour être comptées. La Russie veut construire un continent eurasien stable et sûr dans le cadre d’un monde multipolaire. L’Hégémon veut simplement détruire tout ce qui se trouve sur son chemin. En ce sens, elle a un énorme avantage, car détruire est toujours beaucoup plus facile que construire ou même préserver quelque chose.

Je terminerai donc simplement par l’une de mes citations préférées du Coran : 

« Et les infidèles complotèrent [contre Jésus], mais Dieu réduisit à néant leur complot, car Dieu est au-dessus de tous les comploteurs. » (Sourate Al-Imran – 3:54).

Amen!

Andrei
The Saker – Le 25 octobre 2022 – Source The Saker’s Blog

NOTES de H. Genséric

[1] Les croisés, des chrétiens barbares ?

Dans l’imaginaire musulman contemporain, les croisés sont des chrétiens barbares médiévaux qui ont attaqué le monde musulman et ont massacré des dizaines de milliers d’innocents avant que les forces musulmanes réussissent – grâce au djihad – à les chasser. Ces derniers sont aussi perçus comme étant les ancêtres des Occidentaux colonialistes et impérialistes.

Ce qui est omis dans la narrative contemporaine, c’est que les croisés, loin d’être les fanatiques présentés par les historiens et vulgarisateurs, avaient souvent de bonnes relations avec les musulmans.

Le pèlerin Ibn Jubayr (m. 1217), par exemple, lors de ses voyages au nord de la Palestine en 1184, décrit maints villages agricoles habités par des musulmans et qui lui semblaient vivre en parfaite harmonie avec les croisés. Mais ce qui l’irrita le plus n’était pas le fait que les croisés soient pacifiques mais que les musulmans se mêlent à ces « cochons et saleté chrétiens ».

Une réalité d’alliances ignorée

Effectivement, les sources médiévales musulmanes présentent une histoire différente des croisades. Sans doute, ils parlent de nombreuses batailles, mais ils décrivent aussi d’innombrables alliances politiques et militaires, de partage systématique des lieux sacrés, de relations commerciales, d’échange d’idées et des sciences, entre musulmans et croisés. L’historien et chroniqueur musulman Ibn Wasil (m. 1298) a ainsi passé deux ans au sud de l’Italie pour une mission diplomatique, temps durant lequel il a écrit un livre sur la logique qu’il a dédié à l’empereur Manfred Hohenstaufen.

Le père de Manfred, l’empereur Frederick II, correspondait déjà régulièrement avec les savants musulmans et leur demandait des informations scientifiques. Et lorsqu’il mena la sixième croisade en 1228-1229, il négocia la paix avec le Sultan al-Kamel qui a permis ensuite aux musulmans et croisés de partager Jérusalem. Les chrétiens avaient alors un contrôle absolu de leurs sites religieux et les musulmans maintenaient leurs sites sacrés dans la ville et les villages environnants.

Cette réalité complexe est généralement ignorée, et si certains historiens contemporains l’admettent, c’est seulement pour souligner son anomalie. L’attention sur la violence a dominé l’intérêt moderne sur les croisades (le sujet le plus étudié tourne autour des ordres militaires des croisés et de la guerre sainte/djihad).

En d’autres termes, les chercheurs (ainsi que les médias), ont involontairement pour la majorité, mis à la disposition des terroristes et groupes haineux contemporains un récit très convenable que ces derniers utilisent à leur avantage pour affermir et répandre le discours d’un inévitable clash de civilisations. Cette narration a nourri l’islamophobie et le sentiment d’hostilité envers les immigrés en Occident, et a permis à une profonde « ouestophobie » et paranoïa de se développer dans le monde musulman.

Le roi de France converti ?

Dans les années 1830, on raconte dans les environs de Carthage que le roi se serait converti à l'islam avant de mourir.

Les légendes peuvent-elles déplacer les montagnes et contribuer à rebâtir les collines antiques ? Au lendemain de la conquête de l'Algérie, un traité d'amitié avec le bey de Tunis fut négocié pour la France en 1831. Ce signe avant-coureur d'une logique de « protection » face à la souveraineté ottomane précède de peu l'éclosion d'une légende à propos de la mort de Saint Louis à Carthage en 1270. Dans un récit de voyage publié en 1835 à Londres par l'archéologue amateur sir Grenville Temple, on peut lire cette fabuleuse proposition : « Les Maures considèrent comme une seule et même personne Saint Louis et leur grand saint Sidi Bou Saïd. Ils assurent formellement que, sur son lit de mort, le monarque français abjura sa religion et embrassa les doctrines du mahométisme, en changeant en même temps son nom en celui du Bou Saïd. »

Le tombeau du « vrai » marabout Sidi Bou Saïd (1156-1231) s'ouvre alors peu à peu à la curiosité des touristes, à quelques encablures de Carthage, alors que le village qui porte son nom est devenu une villégiature de luxe pour la cour cosmopolite de Tunis. Alimentée par la présence d'une fleur de lis d'époque hafside (XIIIe-XVIe siècle) à l'entrée du sanctuaire de Sidi Bou Saïd, cette légende à double sens prospère dans les guides des voyageurs. Saint Louis converti à l'islam ? Voilà de quoi déranger le discours des missionnaires. La fiction du conquérant conquis par sa conquête va entraîner une double canonisation pour le saint. Dès 1841, la construction d'une chapelle Saint-Louis sur la colline de Byrsa, par concession d'une parcelle par le bey de Tunis à Louis-Philippe, recouvre en partie cette encombrante légende : une statue du roi y trouve place. L'action des Pères blancs du cardinal Lavigerie, à partir de 1875, tant sur le plan archéologique que liturgique, se charge de refonder le culte officiel d'un Saint Louis « non converti ». Puis, le 15 mai 1890, le cardinal Lavigerie, archevêque d'Alger, consacre, à côté de la chapelle, la nouvelle cathédrale Saint-Louis, destinée à être la primatiale d'Afrique, par le dépôt solennel d'une partie des entrailles du roi. La conjuration de la légende n'effacera jamais le mystère d'une histoire parallèle d'un Saint Louis « africain » et musulman, au point de constituer une sorte d'antilieu de mémoire franco-tunisien.

 Hannibal Genséric

 

14 commentaires:

  1. Sur les différentes hypothèses évoquées pour la propagation à grande échelle de matières radioactives sur un territoire, une hypothèse n'est pas évoquée ici, bien qu'elle soit probablement la plus simple, et la plus efficace à mettre en œuvre :
    Il s'agirait d'utiliser ces avions équipés pour l'épandage aérien en geoingenerie, et notamment ceux d'entre eux qui aujourd'hui sont équipés en "drones", et soit sont commandés à distance, soit sont dotés de systèmes de pilotage près programmés. ( B 737cargo, maquillés en avions passagers)

    La capacité d'emport de tels appareils est alors très largement supérieure aux méthodes évoquées ici.
    https://nolinor.com/boeing-737-200/#:~:text=Nolinor%20Aviation%20a%20la%20r%C3%A9ponse,lbs%20(13%20600%20kg).

    Et surtout, il est tout à fait possible de faire passer un tel avion pour un avion civil de transport de passagers, avec des simulations de communications entre le contrôle aérien et le poste de pilotage, qui en fait seraient établies à distance...

    Rien n'empêchant pour cela d'avoir recours à une "bombe", tout en utilisant un tel dispositif simultanément, afin d'assurer une diffusion très large... sur plusieurs milliers de kilomètres carrés...
    ( ou plusieurs dizaines de milliers en utilisant plusieurs avions...)

    Et eci sachant que l'OTAN a refusé l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine..
    S'ils sont capables de tout, pourquoi pas de cela ?

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    1. La pulvérisation de matière faiblement radioactive est extrêmement simple. De la matière faiblement radioactive, (par exemple 300 kg) placée dans une bombe classique ou un missile classique subira une violente augmentation de sa radioactivité sous l'impact d'explosifs classiques qui porteront la dite matière radioactive à 3000 degrés Celsius. A ce niveau de température tout ce qui est radioactif est sublimé et vaporisé dans l'atmosphère car il contribue lui aussi à l'expansion des gaz explosifs. Et après ce nuage très violemment radioactif se déplace au gré des vents de façons imprévisibles. Les russes qui connaissent par leurs renseignements militaires que les ukrainiens construisent un faux missile Iskander qu'ils veulent jeter sur Tchernobyl ont estimé qu'un tel nuages pouvait parcourir 1500 km et se retourner contre la Pologne....

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  2. Comme le compte à rebours a commencé jusqu'au 8 novembre 2022, d'ici à cette date, le monde vit sur une corde raide.

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  3. Bombe "sale" maintenant celle-ci... Je n'en avais jamais entendu parler... Ça doit être la nouvelle norme en matière de bombes haha. Maintenant tout le monde sait, commente et répète compris. Cela doit être dû à l'incapacité de larguer une "vraie" bombe atomique ! ? Bien qu'ils aient monté une vidéo disant qu'ils ont largué une "bombe atomique" et publié le bétail le croit.
    Je sais, tu penses que tu ne fais pas partie du troupeau, n'est-ce pas ? Mais c'est le cas ! Vous souvenez-vous de ce faux attentat en Nouvelle-Zélande auquel vous avez cru et auquel vous croyez toujours ? Savez-vous pourquoi ils ont interdit la diffusion de la vidéo après un certain temps ? Pour ne pas analyser les images de la farce vidéo mal faite. Les gens, les gens... c'est à cause de ta bêtise qu'ils veulent te tuer.

    Il n'y a pas de bombes atomiques, voyez la vidéo qui le prouve : La bombe atomique n'existe pas, l'arme nucléaire n'existe pas.
    Si la Russie joue le jeu d'effrayer le bétail avec des bombes atomiques, c'est que cela fait évidemment partie de l'ordre.

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    1. Oh là là. Ah bon la bombe atomique n'existe pas ?

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    2. Plus de choses qui n'ont jamais existé auxquelles vous croyez :

      *Avions entrant en collision dans le WTC
      * Attaque de mosquée en Nouvelle-Zélande
      *Virus
      * Espace vide avec fusées, satellites, astéroïdes
      * Lune sphérique et solide
      * terre sphérique
      *Dinosaures
      *La gravité
      * Héros de Poutine

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  4. Les armes à l'uranium appauvri un crime contre l' humanité.
    (attention images pénibles). Qui a utilisé ses saloperies ?
    https://youtu.be/n275n4BivKg

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  5. Où sont les photos d'enfants comme ça au Japon après les bombes atomiques ?

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  6. Sur la bombe sale les russes ont fait des révélations qui semble avoir calmé l'occident pour l'instant. Il s'agit pour l'Ukraine de fabriquer un missile en tout point comparable au missile russe ISKANDER, de le lancer et de l'abattre au-dessus de Tchernobyl. Les Ukrainiens ont déjà fabriqué ce faux missile et attendraient certaines pièces indispensables des Britanniques.
    Voilà en quoi consisterait la bombe sale sur le fameux site de Tchernobyl

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  7. Il est un fait certain c'est qu'après d'âpres combats l'Ukraine retrouvera son indépendance et ceci fut annoncé en 1914 par la Vierge Marie. C'est la raison pour laquelle on peut perdre son temps à statuer sur la guerre d'invasion de la Russie dans les médias. Pour digérer ces faits à venir il faut nécessairement avoir une dose de spiritualité . Tout ce qui peut etre dit n'a au final comte tenu ce

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    1. Votre assertion n'est crédible que si vous donnez les où, quand, comment.
      Sinon c'est du pipeau. l'Ukraine retrouvera sa liberté quand le singe qui la gouverne sera parti.

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    2. Les ignorants volontaires ou involontaires en cette fin des temps sont légions, ce qui est paradoxal au regard des possibilités d'informations fiables sur internet concernant les diverses apparitions mariales et concernant aussi l'Ukraine c'est qu'elles sont ignorées du citoyen lambda et certains auteurs libres de leur opinion encore possible en démocraties actuelles peuvent se libérer de la chape de plomb des informations jusqu'à saturation même si ce système n'est pas parfait comme le sont les hommes depuis la chute originelle et dans l'état du monde actuel , certaines têtes brulées endoctrinées comme le sont les personnes d'un bas niveau intellectuel et facilement manipulable , crient à tue-tête vive Poutine avec ses pérégrinations dignes de l'ancien empire soviétique. Nous avions été prévenu que la Russie répandrait ses erreurs dans le monde et s'agissant bien du communisme pur et dur ayant entraîné des dizaines de millions de morts de par le monde entier. Certains disent et notamment de grands experts militaires, ambassadeurs et autres spécialistes de la Russie que nous ne savons pas l'issue de cette guerre
      avec l'incertitude de la menace nucléaire par un dictateur bien formaté par le KGB cependant nous savons par les sources prophétiques que l'Ukraine retrouvera son indépendance politique, j'invite les ignorants et récalcitrants à bien s'informer sur ce sujet avant de dire votre information n'est crédible que .... etc. Les événements provoqués par les hommes sont anticipés par les révélations d'en haut et donc par le fait que nous sommes libres de croire ou de ne pas croire et chacun adoptera la position qui lui conviendra le mieux en fonction du niveau de ses connaissances et d'investigations politiques, sociales ,économiques et religieuses.

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    3. On n'est pas obligé d'adhérer à cette théorie religieuse erronée. Poutine joue actuellement le rôle de Saint Jean Baptiste avant l’arrivée du Christ. A ce titre il est comme Saint Jean Baptiste un Antéchrist, et d'une certaine façon nous aussi. L’Église Catholique par dévoiement des mots au cours des siècles à détériorer le sens premier du mot antéchrist qui veut très simplement dire "avant le Christ". Nous savons tous que les grands évènements, ici c'est le Retour du Christ, sont précédés de précurseurs comme l'a été en ce temps là Saint Jean le Baptiste. Dans le message de Fatima il est dit que le Russie répandra ses erreurs, mais objectivement la Russie était sous le joug des JUIFS, comme nous actuellement. Il eut été beaucoup plus juste de dire que les Juifs de Russie répandraient leurs erreurs sur la terre, comme en ce temps les Juifs de France et les Francs Maçons de France ont répandu des erreurs toujours en cours sur la planète avec la révolution française. Dans l'épreuve nucléaire qui s'approche ceux qui sont accrochés à des schémas religieux aussi archaïques que faux, quoiqu'ils pensent être dans une vérité qu'ils pensent être seuls à détenir, seront bien obligés de réviser leur positions et leurs croyances sinon leurs esprits partiront à la dérivent. Pour l'instant ceux qui sont munis de ces certitudes sont pris dans la gangue fausse de schéma religieux archaïques.

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  8. Si nous raisonnons en terme de tendance au regard des évènements qui se déroulent depuis 02/2022, on peut affirmer que OUI la bombe sera.

    C'est court je vous l'accorde, mais c'est précis.

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