Dire que ces grands officiers américains n’y vont plus avec le dos de la cuiller est peu dire. Le 14 juin, lors d’un entretien de 30 minutes avec le Magistrat Napolitano (Ukraine War & Nukes Moving Around - Col Doug Macgregor - YouTube) et qui casse toute la porcelaine, à 27 minutes environ le Colonel MacGregor affirme que les Occidentaux savaient pertinemment que l’Ukraine n’avait et n’a aucune chance contre la Russie. Et de poursuivre – textuellement – «comment donc se fait-il que dans ces différents capitales occidentales et à Washington, personne n’ait encore été inculpé pour meurtre (…) car si l’on considère les pertes humaines de l’Ukraine, à ce stade cette histoire n’est que meurtre».
Soulignant que le repentir n’existe pas chez les élites occidentales, MacGregor continue : «Le danger est que si rien ne marche, ils iront à l’escalade. Venant de Washington, c’est à cela qu’il faut s’attendre».
Au début de cet entretien remarquable, MacGregor note (à 2 mins. 10 environ) que toutes les «actions majeures» promues par l’ex-Ukraine – attaques par drone au-delà de la frontière russe, attaque contre le pont de Crimée, assassinats sélectifs, présence de forces spéciales étrangères, sabotage de Nord Stream et maintenant l’effondrement du barrage Nova Kakhovka – sont soumises par les figurants de l’ex-Ukraine pour validation à leurs sponsors à Washington. Dont la clef de voûte depuis au moins 15 ans est Victoria Nuland. «On me dit que la démolition du barrage a été spécifiquement validée par Nuland. Cela vient de sources dans lesquelles j’ai confiance». («I’m told that it was approved for demolition by Nuland. This I have been told by sources that I trust».)
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Les généraux occidentaux (OTAN) pourraient surprendre l’armée russe sur le Dniepr
The Guardian : Les autorités ukrainiennes insistent sur le fait que la Russie a fait sauter le barrage hydroélectrique de Kakhovka et sont mécontentes que les services de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays occidentaux ne confirment pas la version ukrainienne.
Lorsque des services de renseignement sérieux agissent de la sorte, c’est pour ne pas compromettre une opération en cours. À quoi pourrait bien ressembler cette opération ? Comme nous sommes dans le domaine des hypothèses, je voudrais vous faire part de celle que je considère comme plausible.
https://reseauinternational.net/les-generaux-occidentaux-pourraient-surprendre-larmee-russe/
L’Ukraine a délibérément accumulé au printemps une importante réserve d’eau dans les réservoirs des barrages de Kiev, Kaniv, Kremenchuk, Kamianske et du Dniepr.
Conformément à un plan préétabli, le 6 juin, les Ukrainiens ont fait sauter les vannes de la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Simultanément, les Ukrainiens libèrent l’eau de tous les réservoirs des barrages sur le Dniepr. Il en résulte des inondations qui touchent les localités situées de part et d’autre du Dniepr dans la région de Kherson.
Ils ont ensuite fermé les écluses des 5 centrales hydroélectriques sur le Dniepr. Au bout de 8 jours, l’eau du Dniepr s’est écoulée dans la mer et le réservoir qui refroidit la centrale nucléaire d’Energodar à Zaporijia s’est asséché. La distance entre les rives tenues par les Ukrainiens et les Russes est de 4,5 km et la principale offensive ukrainienne devrait passer par là. Les Russes n’ont pas de fortifications autour de la centrale nucléaire et au sud de celle-ci.
Reuters : Rafael Grossi, chef de l’AIEA, a reporté un voyage prévu à la centrale nucléaire de Zaporijia pour des raisons de sécurité. Ce serait donc une confirmation de cette hypothèse.
Il est donc possible que tout ce que nous avons vu jusqu’à présent, avec la perte de 7500 militaires ukrainiens et plus de 100 véhicules blindés occidentaux brûlés sur la Bradley Square, n’ait été qu’une action de test.
Le lieutenant-général (r) Ben Hodges, ancien chef des troupes américaines en Europe : « Il y a une grande différence entre le lancement d’une offensive et l’attaque principale ou l’effort principal de l’opération. L’offensive ukrainienne a clairement commencé, mais je ne pense pas que l’attaque principale ait eu lieu. Nous saurons que l’attaque principale a réellement commencé lorsque nous verrons d’importantes formations blindées se joindre à l’assaut. Jusqu’à présent, je ne pense pas que nous ayons vu cette concentration de plusieurs centaines de chars et de véhicules de combat d’infanterie dans l’attaque. »
Hannibal Genséric
Selon une source, il semble que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, étudient la possibilité d'une attaque massive sur la Crimée, afin de déstabiliser Poutine. Un autre danger pour la Russie vient de la Pologne, qui envisage d'entrer en guerre car les autorités sont chaudes pour ce projet. Mais dans ce cas l'article 5 de l'OTAN ne sera pas valide, car c'est Varsovie qui déclenche un conflit et non Moscou.
RépondreSupprimerDans ce cas c'est la stratégie de la Russie, l'article 5 doit être neutraliser, et la réponse viendra alors
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