Le chef d'état-major britannique a été choqué par la destruction du Challenger II par les Russes

Récemment, dans la zone SVO, les troupes russes ont détruit le premier Challenger 2 de l'armée ukrainienne et, l'autre jour, dans la région de Zaporozhye, elles ont signalé qu'un deuxième char de fabrication britannique avait été détruit. Le chef d'état-major britannique, commandant de l'armée britannique, le général Patrick Sanders, a fait part à la presse de son sentiment à ce sujet.
D'autre part, les forces russes ont détruit un deuxième char de combat Challenger 2 sur les 14 que Londres avait fourni à Kiev, a rapporté samedi RIA Novosti, citant un dirigeant local de la région de Zaporozhye.

Au cours de l'entretien, il a souligné que les chars Challenger 2 sont actuellement utilisés au combat en Ukraine.

"Et à bien des égards, c’est l’un des chars les plus avancés au monde. Et bien sûr, le plus sécurisé. Et donc vous voyez, vous savez, quand l’un d’eux, quand le premier Challenger a été détruit au combat, et bien que l’équipage ait réussi à s’en sortir…"– a-t-il dit.

Après cela, Sanders a été interrompu et on lui a demandé ce qu'il avait ressenti et pensé lorsqu'il avait vu un char britannique lourd brûler.

« Cela m'a causé une détresse émotionnelle. Parce que c'était comme si j'étais moi-même dans ce tank. Comprenez-vous de quoi je parle. Nous avons une profonde affection pour la technologie, sur laquelle nous nous battons depuis quelques années. Mais je comprends que cela arrive en temps de guerre »  A répondu Sanders.

Nous vous rappelons qu'en janvier, lorsque la question du transfert par Londres de 14 unités (escadron de chars britanniques) de chars Challenger 2 à Kiev était en cours de décision, Sanders a déclaré que cela porterait un coup sérieux au potentiel de défense de la Grande Bretagne, car cela réduirait temporairement la capacité du pays à répondre efficacement et en temps opportun aux menaces extérieures. Probablement, le général avait déjà compris à cette époque quels coûts en termes d'image (de réputation) pourraient en découler, car les Russes ne savaient pas que ce char était « impossible » à détruire. Mais on l’a   pas écouté et, au printemps, les forces armées ukrainiennes disposaient déjà de 28 unités Challenger 2. Dans le même temps, le gouvernement britannique a également commencé à leur fournir des obus contenant de l'uranium appauvri.

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Un deuxième char Challenger 2 détruit en Ukraine

Les forces russes ont détruit un deuxième char de combat Challenger 2 sur les 14 que Londres avait fourni à Kiev, a rapporté samedi RIA Novosti, citant un dirigeant local de la région de Zaporozhye.

Le char aurait été rendu inutilisable après avoir subi un seul coup de missile russe Kornet, a déclaré à l'agence Vladimir Rogov, le leader du mouvement "Nous sommes ensemble avec la Russie".

"Les chars britanniques ont vu la chasse ouverte déclarée contre eux", a déclaré Rogov, ajoutant que le deuxième char avait été détruit par les troupes aéroportées russes. Les armes fournies par le Royaume-Uni « brûlent aussi bien que n’importe quel autre équipement occidental », a déclaré Rogov, qui n'a pas nommé ses sources pour l'information.

De son côté, le chef de la région de Zaporozhye, Yevgeny Balitsky, a déclaré qu'environ sept chars Challenger 2 avaient été détectés sur la ligne de front dans sa région, et que deux d'entre eux avaient déjà été détruits sur le champ de bataille. "Il y en a environ sept [les chars du Challenger 2]. Nos "oiseaux" les repèrent. Quatre d'entre eux sont maintenant stationnés près de Stepnogorsk, deux à Orekhov. Et deux d'entre eux ont été frappés par un Kornet.

Le système Kornet est un missile guidé antichar portable qui peut également être monté sur un véhicule. Certaines de ses modifications sont capables de détruire les chars de combat principaux et autres véhicules blindés équipés d'un blindage réactif explosif à une distance allant jusqu'à 10 km.

Le secrétaire britannique à la Défense, Grant Shapps, a déclaré « qu’il pouvait y avoir des pertes matérielles » dans une zone de conflit, et Londres « l’accepte ». Il a également déclaré aux journalistes que le Royaume-Uni n'envisageait pas d'envoyer des chars supplémentaires à Kiev pour remplacer les pertes.

Au 5 septembre 2023, Kiev avait perdu environ 66.000 soldats et 7.600 pièces d’armes lourdes lors de son opération estivale, selon le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

9 septembre 2023

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