Les sœurs woke: qui se ressemble s’assemble

Jacinda Ardern a été élue Premier ministre néo-zélandaise (2017) à l'âge de 37 ans. Elle a démissionné à 43 avril dernier. Elle a dit qu'elle démissionnait parce qu'elle n'avait pas « assez dans le char ». Elle ne disait pas la vérité.

Sanna Marin a été élue Premier ministre de Finlande (2019) à l'âge de 34 ans. Elle a démissionné au début de cette année en raison de son comportement imprudent, sinon immoral.

Les deux femmes (nous utilisons le mot conseillé parce que certaines autorités sont incertaines sur la définition des femmes) sont des apôtres de woke alors qu'Ardern est la fille qui trône sur l'affiche du Forum économique mondial.

 Jacinda Ardern de Nouvelle Zélande (à gauche)
et Sanna Marin de Finlande

Bien qu'Ardern ait affirmé qu'elle avait démissionné de son poste de premier ministre parce qu'elle était épuisée, le fait est que sa direction a coulé dans une crise du logement, une augmentation des coûts de la vie et des taux hypothécaires, une flambée des statistiques de la criminalité et des taux de corruption les plus sévères au monde. Ces derniers ont entraîné des difficultés économiques, un isolement social et des problèmes mentaux généralisés. Dans un pays isolé au fond du globe, le confinement national total est particulièrement cruel.

Sa sœur intercontinentale, Marin de Finlande, a démissionné, à l'âge de 37 ans. Sa démission était un thésaurus de clichés. Elle a dit qu'elle démissionnait « pour ouvrir une nouvelle page dans ma propre vie ». Elle n'a pas dit que sa popularité avait fortement fléchi. Elle n'a pas dit qu'elle était filmée lors d'une orgie à la résidence d'été officielle du Premier ministre. La fille d'une femme qui était en relation avec une autre femme accueillait une fête où deux femmes étaient photographiées en s’embrassant et posant topless. Il y avait beaucoup de consommation d'alcool à la fête. Marin a la réputation de faire la fête jusqu'à 4 heures du matin. Les Finlandais pouvaient pardonner ses vestes en cuir noir tout en rencontrant des chefs d'État étrangers, mais les orgies lui ont fait franchir la ligne rouge.

Qu'est-ce que ces ex-chefs d’États woke déshonorées font maintenant ?

Marin travaille pour le criminel de guerre Tony Blair, l'ancien Premier ministre britannique qui, avec le président George W. Bush est responsable de la guerre d’agression illégale contre l'Irak, qui a tué plus d'un million de civils iraquiens innocents et détruit des dizaines de villes. Il y a quelques semaines, il a été révélé que Blair a fait, contre un gros paquet de dollars, des relations publiques pour polir l'image de la dictature de l'Azerbaidjan, riche en pétrole.

À l’Institute for Global Change de Blair, la fille du parti Marin conseille « différents pays, gouvernements et dirigeants sur les questions politiques » comme la bonne administration, la technologie, le climat, l’équité entre les sexes... Nous ne savons pas si elle enseigne comment animer des orgies bien arrosées à partir de minuit .

Ardern, la sœur idéologique de Marin, est maintenant membre de l'Université Harvard (les établissements de woke s’occupent des leurs). Récemment, elle a été reçue à une tribune à l'ONU. Son thème était la liberté d'expression. Elle est contre. Elle a appelé à la censure internationale de la liberté d'expression. Elle a déclaré que la liberté d'expression est une arme de guerre et elle a exigé que le monde se joigne à elle pour lutter contre la liberté d'expression comme « faisant partie de sa propre guerre contre la désinformation».

Traduction : Les médias traditionnels (aka les presstituées) devraient avoir le droit de mentir, de cacher la vérité et de battre le tambour pour la mondialisation, pour l'idéologie  woke, pour les 152 sexes, pour l'agenda totalitaire du Forum économique mondial, et pour la destruction progressive de la civilisation occidentale, tandis que les médias alternatifs - devraient être interdits parce qu'ils répandent « l'information fausse et la désinformation ».

Elle a ajouté: «Nous ne pouvons pas permettre que la liberté d'expression s'oppose à des luttes contre des changements climatiques... La solution est de faire taire ces opinions opposées. C'est aussi simple que ça. »

En effet, «ceux qui se ressemblent s’assemblent».

Jirair Tutunjian, Journaliste canadien, ex rédacteur en chef du magazine Keghart.org.

Source : VT