Voici le milliardaire et oligarque juif qui a créé la clandestinité meurtrière et criminelle en Haïti

La revue  New Republic a publié en 2022 un article stupéfiant sur Gilbert Bigio, le seul oligarque milliardaire d’Haïti. Selon l’article, il est l’homme qui a permis aux « gangs meurtriers d’Haïti » de prospérer impunément. Ce que l’article n’a jamais déclaré, même de loin, c’est que Bigio est juif et que son fils, Reuven, est « un consul honoraire d’Israël en Haïti », avec d’autres parents. »[1] Bigio lui-même est un ancien consul d’Israël en Haïti. Le Miami Herald nous apprend que « l’achat par Bigio de la Mercedes Maybach de 132.000 $ de Jeffrey Epstein a été enterré à la fin d’un document de 418 pages rendant compte des finances de la succession au troisième trimestre 2020 ».[2]

Biglio, Epstein, etc. : ceux qui se ressemblent s'assemblent.

La New Republic déclarait en décembre 2022 :

« Dans un nouveau développement étonnant au milieu de la crise latente en Haïti, le Canada a imposé de sévères sanctions économiques à Gilbert Bigio, qui est souvent décrit comme l'homme le plus riche d'Haïti. Le ministère canadien des Affaires étrangères a accusé Bigio, ainsi que deux autres Haïtiens ultra-riches, d’utiliser leur puissance économique « pour protéger et permettre les activités illégales des gangs criminels armés » qui déchirent le pays. Pendant des années, les Haïtiens ont déclaré que Bigio et d'autres oligarques étaient complices des violences qui étoufferaient la nation : cette année, 1 448 personnes ont été tuées, et 1 005 autres ont été kidnappées contre rançon. Cependant, jusqu’à présent, la communauté internationale est restée pratiquement silencieuse à l’égard de l’élite corrompue d’Haïti.

« La décision audacieuse du Canada devrait mettre fin à l’opinion erronée du monde extérieur selon laquelle la violence des gangs, qui a pratiquement paralysé 60 pour cent de la capitale, Port-au-Prince, n’est rien d’autre qu’une sauvagerie contenue dans les quartiers pauvres. Comme l’explique une publication en ligne locale – le respecté AyiboPost –, les vastes participations économiques de la famille Bigio comprennent son propre port privé récemment construit de Lafito, juste au nord de la capitale. AyiboPost suppose que le Canada pourrait détenir des informations indiquant que les gangs ont pu utiliser le port pour importer certaines des armes lourdes qui sont plus puissantes que celles de la police haïtienne assiégée. »[3]

Compte tenu de tout cela, on pourrait penser que The New Republic mentionnerait quelque chose sur les origines juives de Bigio. Cependant, c’est assez amusant de voir comment ils ont écrit à ce sujet :

« La famille Bigio fait partie de ce que l’on appelle souvent « l’élite syro-libanaise » : les descendants de personnes qui ont immigré à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en provenance de diverses régions du Moyen-Orient. On estime que Gilbert Bigio, le patriarche de 86 ans, vaut 1 milliard de dollars, même si personne n'en est sûr. Il est de notoriété publique qu’en 2020, il a acheté une voiture de luxe Mercedes Maybach pour 132 000 dollars, un véritable scandale dans un pays où environ 4,7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, souffrent d’une « insécurité alimentaire aiguë ».

Bigio fait partie de l'élite syro-libanaise, mais rien ne mentionne qu'il est juif, ni que la Mercedes qu'il a achetée a été enregistrée dans un document comptable de la succession de Jeffrey Epstein. Le Miami Herald a continué à dire :

« Jusqu’à récemment, le jeune Bigio semblait soutenir un retour présidentiel de Martelly. Mais suite à l’annonce des sanctions, Reuven Bigio et d’autres acteurs du secteur privé haïtien se sont réunis pour parvenir à un nouvel accord, acceptant même de s’asseoir avec des rivaux de longue date lors d’un dîner pour discuter de l’avenir d’Haïti. »[4]

Pour discuter de l’avenir d’Haïti ? Il semble que ces gens croient que le pays leur appartient et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent ! Toujours dans le Miami Herald : « La famille Bigio, comme d’autres membres de la puissante classe économique d’Haïti ayant un ancrage majeur dans l’économie, préfère opérer dans les coulisses. » En d’autres termes, tout comme le mouvement des droits civiques, ils opèrent en coulisses pour que l’homme moyen ou la femme moyenne ne sache pas que c’est eux qui jouent avec le contrôle politique à distance. « Mais leurs relations commerciales sont de plus en plus surveillées par une communauté internationale qui cherche désespérément à maîtriser la violence des gangs et les enlèvements généralisés dans le pays et, ce faisant, à nettoyer l’arène politique déstabilisatrice d’Haïti. »[5]

Dans un article du Haitian Times, on nous dit :

« Lorsque les Haïtiens parlent des familles qui dirigent le pays, les Bigios reviennent invariablement. Une nouvelle et massive fuite mondiale de documents secrets de sociétés écrans offshore montre à quel point son empire s’étend – et comment les riches élites des Caraïbes ont masqué pendant des décennies leur fortune et protégé leurs actifs par le biais de sociétés écrans offshore qui pointent vers des comptes bancaires suisses. Surnommée les Pandora Papers, la fuite concerne plus de 11,9 millions de documents provenant de 14 fournisseurs mondiaux de services offshore – des sociétés ou des cabinets d'avocats qui créent des entités offshore, souvent avec des structures de propriété obscures et complexes.

« Collectivement, les Pandora Papers montrent comment les élites riches du monde entier protègent, voire cachent leur fortune. Il existe des raisons légitimesfils pour avoir recherché l’anonymat offert par une société écran. Le secret peut empêcher un vendeur d'augmenter le prix si l'acheteur est une célébrité, faciliter le processus d'une fusion en cours ou permettre à un particulier de minimiser légalement ses obligations fiscales. Mais les entités offshore peuvent également bloquer entièrement les revenus des autorités fiscales, dissimuler l’argent volé et obscurcir les profits liés aux drogues illicites qui peuvent être canalisés vers la corruption des fonctionnaires et des forces de l’ordre. »[6]

The New Republic a développé cette question :

« Les gangs d’aujourd’hui sont en grande partie des alliés paramilitaires du PHTK, le parti politique qui a dominé Haïti au cours de la dernière décennie avec une combinaison de fraude électorale et de violence. Ces oligarques ont tout intérêt à maintenir cette alliance. Le propriétaire d’un grand magasin a expliqué que l’élite haïtienne profite de la monopolisation de certaines importations stratégiques – les Bigios contrôlent l’acier – et coopère donc avec le parti au pouvoir pour maintenir ce pouvoir économique.

« Les riches d’Haïti échappent à leurs impôts, notamment aux droits d’importation. De plus, le Canada a directement accusé Gilbert Bigio et les deux autres de « blanchiment d’argent et autres actes de corruption ». Et un ancien responsable du gouvernement m'a dit que dans les années 1950, les Bigios avaient importé d'Israël des mitraillettes Uzi pour la dictature de François « Papa Doc » Duvalier ; le commerce des armes était peut-être déjà une composante du modèle d’entreprise familiale. »[7]

Nous avons donc une situation ici. Les États-Unis, utilisant l’argent des contribuables, ont canalisé des milliards et des milliards de dollars vers Israël chaque année, et une partie de cet argent a apparemment été utilisée pour soutenir des gangs en Haïti. Mes chers compatriotes américains, si ce n’est pas l’une des choses les plus mauvaises sur la surface de la terre, alors rien ne l’est. Ce qui est encore plus écœurant, c’est que les avocats et les banquiers américains ont contribué à faciliter les activités néfastes de Bigio pendant des années.

Jacques Jean-Vernet, professeur à l'Université d'État d'Haïti, a déclaré à propos de la famille Bigio et de ses gangs : « Nous connaissons tous leurs pratiques, mais personne n'ose rien faire. » Vernet a poursuivi en disant : « Beaucoup de ceux qui dominent l’économie en Haïti sont également consuls honoraires. La police ne fouillera pas leurs domiciles ni leurs lieux de travail parce qu’elle pense qu’ils sont protégés dans le cadre du consulat honoraire. Ils ont un pouvoir diplomatique. »

On nous dit :

« Au début des années 1990, le gouvernement américain a sanctionné Bigio, son épouse, son fils et d’autres personnes pour leur soutien au coup d’État militaire qui a renversé le premier président démocratiquement élu d’Haïti. Des années plus tard, un membre d'une milice haïtienne – ou d'une armée privée – a accusé Bigio et un autre homme d'affaires d'avoir financé l'assassinat en 1993 d'un éminent militant pour la démocratie, selon Jeb Sprauge, auteur et chercheur associé à Riverside à l'Université de Californie. Les autorités haïtiennes ne l’ont pas inculpé ni accusé d’actes répréhensibles. »

Les sociétés offshore de Bigio – 20 d’entre elles – sont utilisées pour échapper à l’impôt et commettre d’autres délits. « Il a également créé deux fiducies, des entités secrètes qui peuvent offrir des avantages fiscaux et qui ne nécessitent souvent pas de divulgation aux gouvernements. »

Bigio constitue un exemple classique qui démantèle efficacement l’atout antisémite. Il a déclaré qu'il n'avait jamais été confronté à l'antisémitisme en Haïti. Alors pourquoi est-il impliqué dans la corruption de la nation ? Si les Juifs sont généralement persécutés pour leur identité plutôt que pour leurs méfaits, comment cela s’applique-t-il à Bigio ?

De toute évidence, lui et le régime israélien sont impliqués dans un programme plus vaste et plus sinistre, qui remonte à des siècles, lorsque les ancêtres révolutionnaires de Bigio rejetaient et s’opposaient au Logos et embrassaient des idéologies qui les alignaient finalement sur Satan.

[1] MICHAEL WILNER AND JACQUELINE CHARLES, “Canada levies new sanctions against Haiti’s economic elite,” Miami Herald, December 5, 2022.

[2] Ibid.

[3] James North, “The Billionaire Oligarch Who’s Enabling Haiti’s Murderous Gangs,” New Republic, December 16, 2022.

[4] “Canada levies new sanctions against Haiti’s economic elite,” Miami Herald, December 5, 2022.

[5] Ibid.

[6] Kevin G. Hall and Jacqueline Charles, “FWT: Miami Herald Pandora Papers: A mega wealthy man from the region’s poorest country — and his Miami palace,” Haitian Times, October 15, 2021.

[7] “The Billionaire Oligarch Who’s Enabling Haiti’s Murderous Gangs,” New Republic, December 16, 2022.

Par Jonas E. Alexis, Senior Editor   16 mars 2024

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Un important groupe de réflexion sioniste préconise « l’option Samson » : c’est-à-dire l’attaque nucléaire en Palestine

La menace d’une guerre nucléaire « locale » devient de plus en plus forte en Palestine.

Difficile de dire s’il s’agit d’une folle intimidation psychologique et géopolitique ou d’un réel danger. Il n’en demeure pas moins que le régime sioniste de Tel-Aviv semble prêt à tout pour ne rien lâcher vers un compromis avec l’Autorité nationale palestinienne, fragilisée par la récente démission de ses dirigeants politiques.

En effet, il convient de rappeler que le matin du 26 février 2024, l’ensemble du gouvernement palestinien, y compris le Premier ministre Mohammad Shtayyeh, a démissionné de ses fonctions.

Identifier les Palestiniens avec le Hamas, une organisation djihadiste d’origine sunnite soutenue par les services de renseignement américains comme ce fut le cas pour ISIS et Al-Qaïda, est la trouvaille  facile du plus criminel des derniers hommes d’État des nations occidentales, comme Benjamin Netanyahou.

Mais cela suffit pour que des membres de son gouvernement appellent à des représailles nucléaires dans une bataille sur un terrain où le Hamas, également grâce aux armes occidentales qui lui viennent d'Ukraine, tient obstinément tête, en fait pour favoriser le commerce des armes, un lobby dans lequel Israël lui-même a un grand mot à dire, dans la mission morale consistant à tenter de protéger la bande de Gaza du génocide et du dépeuplement soigneusement planifiés par les sionistes de l'armée israélienne et du Mossad.

C’est pourquoi, dans un scénario aussi brûlant, le fait que le plus important groupe de réflexion israélien soutenant le Premier ministre Netanyahu ait publié un article sur « l’option Samson » ou une petite attaque nucléaire pour terroriser les ennemis en Palestine revêt une extrême importance.

Folie paranoïaque de certains nostalgiques de la Seconde Guerre mondiale et désireux d’être protagoniste d’une Troisième Guerre mondiale ?

L’explosion géante du 4 août 2020 dans le port de Beyrouth a été attribuée par de nombreuses sources à une petite attaque à l’arme atomique. Le gouvernement du Liban entre musulmans et chrétiens est entré dans une crise profonde précisément après cette attaque désastreuse.

Nous publions ci-dessous la déclaration de l’agence turque Anadolu sur les menaces nucléaires d’un membre du gouvernement de Netanyahu et la première partie de l’article du Centre Besa.

Nous rappelons aux sionistes israéliens que « l’option Samson » est certainement une menace psychologiquement efficace car elle fait référence à l’épisode biblique dans lequel le naziréen Samson a détruit le palais des Philistins.

Mais il faut aussi rappeler que le héros israélite a perdu la vie dans la foulée. Tel Aviv pourrait donc finir de la même manière.

On soupçonne également que cette tentation d'une petite action nucléaire vise à voir la réponse de l'Iran comme une manière de combler le doute tragique des sionistes sur les armes nucléaires réelles développées par Téhéran dans la centrale souterraine et impénétrable de Qom et dans d'autres bases d'uranium, un enrichissement de plus en plus possible après les escalades au Moyen-Orient.

Fabio Giuseppe Carlo Carisio

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ANNEXE

Un ministre israélien réitère son appel à frapper Gaza avec une « bombe nucléaire »

Le ministre israélien du Patrimoine d’extrême droite, Amichai Eliyahu, a renouvelé mercredi son appel à frapper la bande de Gaza avec une « bombe nucléaire ».

« Même à La Haye, ils connaissent ma position », a déclaré Eliyahu, cité par le journal The Times of Israel, lors d’une tournée à Hébron, en Cisjordanie, en référence à son précédent appel à l’utilisation d’armes nucléaires dans la bande de Gaza.

En novembre, Eliyahu a déclaré que larguer une « bombe nucléaire » sur la bande de Gaza était « une option ». Le ministre de la ligne dure, qui tient une rhétorique extrémiste contre les Palestiniens, a également appelé à encourager la population de Gaza à quitter l’enclave.

Le 29 décembre, l'Afrique du Sud a déposé une plainte auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) demandant une injonction contre Israël au motif que les attaques israéliennes sur Gaza violent la Convention sur le génocide.

L’équipe juridique sud-africaine a inclus les déclarations d’Eliyahu sur la bande de Gaza dans le dossier présenté au tribunal. Après la fin des audiences les 11 et 12 janvier, le tribunal a commencé ses délibérations après avoir examiné les arguments et les preuves des parties.

Israël a lancé une offensive meurtrière sur la bande de Gaza à la suite d'une attaque du Hamas le 7 octobre, tuant au moins 25 700 Palestiniens et en blessant 63 740 autres. Près de 1 200 Israéliens auraient été tués dans l’attaque du Hamas.

La guerre israélienne a laissé 85 % de la population de Gaza déplacée à l’intérieur du pays, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que plus de la moitié des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon le rapport. e ONU.

Hannibal Genséric