Selon le CBO, la dette fédérale américaine va encore augmenter de près de 2.000 milliards de dollars et dépasser le chiffre véritablement gargantuesque de 36.000 milliards de dollars. Un flux constant de milliards envoyés pour soutenir des projets impériaux défaillants dans l’ancienne Ukraine, en Palestine temporairement occupée par Israël et dans la province chinoise de Taïwan contribue à ce gonflement sans fin de la dette.
Pendant ce temps, alors que le monde se détourne progressivement mais sûrement du dollar américain, le processus d’exportation de l’inflation s’est arrêté, ce qui signifie que l’inflation en dollars restera obstinément supérieure à 3%, obligeant ainsi les États-Unis à continuer d’emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus élevés. Le point de basculement vers la faillite nationale et le passage à un état failli approche à grands pas.
Un point d’inflexion sera atteint lorsque les pays asiatiques, dont la Chine, qui détiennent d’énormes quantités de dette américaine sous forme de bons du Trésor américain, réagiront à la détérioration des relations politiques avec les États-Unis en se débarrassant de ces bons du Trésor américain sur le marché libre. Qui va précipiter ce désastre en devenir ? Le gouvernement américain lui-même ! Les sanctions et les droits de douane sont les outils préférés de l’Amérique, qui ne sait tout simplement pas comment s’arrêter. La boucle de rétroaction négative qui devrait exister entre l’imposition de sanctions et de droits de douane par les États-Unis et la vente par les pays sanctionnés de leurs avoirs en dette américaine n’existe tout simplement pas. Au lieu de cela, à chaque inflexion, le gouvernement américain réagit en creusant de plus en plus rapidement sa propre tombe financière.
La Russie a été la première à se retirer de ce jeu en réduisant à zéro ses avoirs en bons du Trésor américain. Aujourd’hui, alors que la Russie complote tranquillement pour donner un coup de grâce aux États-Unis d’une manière non financière, cinétique mais plausiblement niable, c’est au tour de la Chine : au cours des dernières années, elle a réduit d’un tiers ses avoirs en titres de la dette américaine et ne montre aucun signe de ralentissement. En outre, le travail d’isolation de l’économie mondiale du dollar américain se poursuit, car sa toxicité est devenue évidente pour presque tous les acteurs du commerce mondial. Le dernier exemple en date est celui du Viêtnam qui, à la suite de la récente visite de Poutine, est en train de convertir ses échanges commerciaux en monnaies nationales. Dans le prolongement de la visite de Poutine, le ministre vietnamien des affaires étrangères, Bui Thanh Son, a rencontré le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique, Daniel Kretinbrink, et lui a dit que Hanoï considérait Washington comme un partenaire stratégique. Par ailleurs, les Américains aiment toujours l’odeur du napalm le matin et les mots sont encore bon marché.
La volonté du reste du monde d’absorber l’excès d’émission de dette américaine est ce qui a permis aux États-Unis de faire face à leur niveau d’endettement excessif. Mais aujourd’hui, la maladie terminale du dollar américain saute aux yeux : tout le monde commence à l’éviter comme s’il s’agissait d’un lépreux. À son tour, la mort du dollar américain signifiera la mort des États-Unis, qui deviendront des États divisés. La capacité d’émettre des chèques sans risque de refus est une fonction clé du gouvernement fédéral américain. Une fois cette fonction altérée – soit par l’hyperinflation, soit par d’autres formes plus directes d’insolvabilité – les États individuels s’éloigneront inévitablement les uns des autres.
Ce qui arrivera à chaque État dépend de la structure de son économie. Voici la carte de la balance des paiements par habitant (pour 2019, mais il s’agit d’effets systémiques qui ne changent pas trop vite).
Ce que nous voyons ici, c’est que quatre États seulement – New York, Massachusetts, Connecticut et New Jersey – tirent l’ensemble du train en donnant plus au projet fédéral qu’ils ne reçoivent. Toutefois, si l’on retire l’effet économique des dépenses de défense (Raytheon, Lockheed Martin, Boeing, Northrop Grumman dans le Massachusetts et le Connecticut) et des prêts étudiants garantis par le gouvernement fédéral (en particulier dans le Massachusetts), leur part diminue. Quatre autres États – l’immense Californie, le Minnesota et le Colorado de taille moyenne et le minuscule Utah – sont également des donateurs, mais relativement mineurs.
Quelques autres États gris parviennent à se maintenir, pour l’instant : Le Texas, grâce à l’énergie, Washington, grâce à Microsoft, l’Illinois, grâce à Boeing, et le Nebraska, trop petit pour compter. Les autres sont des éponges à fric fédérales. L’insolvabilité d’un continent entier se profile entre les relativement riches États de New York et de la Nouvelle-Angleterre et la Californie, en difficulté mais toujours riche ; qu’est-ce qui va les maintenir ensemble ? Et puis il y a l’Alaska et Hawaï… ne sont-ils pas russes de toute façon ? L’Alaska l’est toujours, en vertu du droit international.
Voilà donc le paysage des EDA – les États divisés d’Amérique. L’agglomération du nord-est s’en sortira tant bien que mal, tout comme la Californie, mais ils n’auront pas grand-chose à voir l’un avec l’autre et aucune raison impérieuse de rester unis. Il n’y a rien pour maintenir les deux côtes ensemble, si ce n’est le fret aérien (qui est trop cher pour représenter beaucoup d’échanges) et le réseau routier inter-États – et qui paiera pour cela, New York ou la Californie ? Ni l’un ni l’autre, à mon avis. Le système ferroviaire américain est tellement fatigué que des déraillements se produisent plusieurs fois par jour ; personne ne sera en mesure de le maintenir en état. Les États les plus fertiles du Midwest et du Sud disparaîtront tout simplement, remplacés éventuellement par un nouvel Anabaptistan tribal (ce qui semble inévitable, étant donné les taux de natalité relatifs). L’Alaska retournera en Russie et je ne me risquerais même pas à deviner ce que l’avenir réserve à Hawaï.
Le passage des États-Unis d’Amérique aux États divisés d’Amérique entraînera une nouvelle hiérarchie économique mondiale : La Chine en première position, l’Inde en deuxième position et la Russie (qui est actuellement en quatrième position) en troisième position. C’est ainsi que s’achèvera la période historique aberrante au cours de laquelle le mauvais côté de la planète a pu dire au bon côté de la planète ce qu’il devait faire.
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NOTES de H. Genséric
Le tableau suivant présente le classement mondial des stocks d’or par pays, d’après les données du World Gold Council, mises à jour en mai 2024.
Rang |
Pays |
Réserves d’or en tonnes |
1 |
États-Unis |
8 133,5 |
2 |
Allemagne |
3 352,3 |
3 |
Italie |
2 451,8 |
4 |
France |
2 436,9 |
5 |
Russie |
2 332,7 |
6 |
Chine |
2 262,4 |
7 |
Suisse |
1 040 |
8 |
Japon |
846 |
9 |
Inde |
822,1 |
10 |
Pays-Bas |
612,5 |
Fin Mars 2023, la dette de la Russie s'élevait à 354,8 milliards de dollars.
La dette de la France est de 3,1 billions d'Euros, soit 3,35 billions de $, ou 3.350 milliards de dollars . La dtte de la France est 9,4 fois plus importante que celle de la Russie.
Hannibal Genséric
C'est un postulat FAUX! On enseigne encore en économie ce genre de fadaises à caractère financier de façon générale. Or toute règle a son exception,et dans le cas présent se sont les USA.....Cette théorie financière était valable pour d'anciens empires qui n'avaient pas les capacités d'emprunter d'aujourd'hui ni surtout les instruments financiers pour le faire (US Q1...Q2...Q3...) Jusqu'en 1914 les états en guerre devaient payer l'essentiel de leurs dépenses militaires AVEC de L'OR. depuis cela a évolué vers la monnaie papier et plus récemment électronique. L'empire TURC en est le parfait exemple d'une faillite financière affaiblissant puis détruisant un empire......** Pour l'empire britannique c'est assez différent. D'un point de vue strictement financier les USA pourraient poursuivre leur "endettement" vers 40.000 B de $ sans gros problème. Leur souci insoluble c'est leur DÉSINDUSTRIALISATION entamée depuis l' ère Reagan ( à mettre en parallèle avec l'action de M Thatcher en GB) Même cause,mêmes effets...
RépondreSupprimerBel article, merci. Je veux bien plus d'informations sur le sujet Alaska au regard du droit international, car autant sur la Yougoslavie et l'URSS je comprends autant sur l'Alaska je veux bien comprendre. Merci
RépondreSupprimerL'Alaska été russe jusqu'en 1867, territoire vendu aux USA pour 7 200 000. dollars. La découverte de riches gisements en 1896, puis l'installation de bases navales et aériennes avant et après la seconde guerre mondiale provoquèrent une importante immigration. Territoire de 1 500 000 km2 comprenant les iles Aléoutiennes.
RépondreSupprimerLes russes peuvent suggérer cette division car l'OTAN, bras armé des USA pour leurs guerres qui ne gagnent jamais mais prolongent pour vendre des armes, blanchir de l'argent, développer la traite d'humains, trafique d'organes, enrichir les complexes militaires industriels US, et otanien, ont des plans d'accaparement des 4 plus grands pays existants, pays qui ont subit la colonisation, l'occupation par des étrangers, le pillage, les massacres, l'extermination, par les ancêtres des élites anglo-américano-otanienne, tel Von Der leyen, descendante d'officier allemand nazi, et esclavagiste américain des africains pour le travail de plantations aux USA, les représentants usurpateurs sont dans la même lignée, ils agissent comme les ceux qui ont colonisé l'Inde, voir le site d'un agent de l'OTAN autrichien Gunther Fehlinger sur X, qui se vante d'acquérir la Russie comme ci, le plus pays au monde été vide, sans personne qui y vit, cet individu Gunther nous montre une carte de la Fédération de Russie divisé en plus de 41 états, avec des drapeaux étrangers, le plus morceau pour les USA, le Yakoutie rempli de pétrole, les USA ne reconstruise pas leurs routes, ni les infrastructures pour les trains qui déraillent plusieurs fois par jour, ils pensent s'accaparer ce grand pays ? il existe une carte de la Chine divisée aussi, le Brésil et l'Inde, oui, ils veulent recommencer à piller ces peuples, je penses que ces peuples ne vont pas se laisser faire, ils pourraient combattre en martyre car dans leurs ADN, il y a le sang de leurs ancêtres qui ont subit d'atroce humiliation, massacres, pillages, exploitations par les anglais, les chinois aussi, ont été occupé, et le Brésil, ne seront pas de nouveaux vos esclaves, c'est l'inverse qui va se produire, l'OTAN va être dissout car il propage la mort, l'insécurité, des millions de morts et terrorisme se propage avec cette organisation qui n'a jamais défendu des européens, mais l'inverse, ils ont bombardé la Serbie, ils ont inventé une histoire de génocide, pour intervenir et voler le plus vieux territoire historique des serbes, le Kosovo, l'OTAN doit caché les crimes les plus sales qu'elle a commis aux européens qui le finance pour qu'ils continuent à tuer, piller, trafiquer, dominer une région, ils pensent se développer en Afrique et dans le Pacifique, dont ils veulent une guerre mondiale, les fous !
RépondreSupprimerLes USA qui sont soit disant "nos alliés" nous ont détruit et pillé nos industries, fleurons, et avec leurs cabinets de conseil privé que nous payons en plus des hauts fonctionnaires, nous ont endetté, et ils détruisent tout les acquis sociaux obtenus par nos pères morts, ils veulent tout privatiser pour enrichir une minorité d'étrangers, ils nous font la guerre avec leurs agents, macron, Bornstein, Atall, séjourné, hollande, sarkozy, et les autres de la fausse opposition de la gauche socialistes, les pires. Je penses que nous subissons ce que les russes ont subit dans les années 90 avec les pilleurs russes juifs qui se sont enfuis dans les colonies israéliennes, au Royaume uni, USA........
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