Pendant qu’États-Unis et Ukraine proposent à la Russie un cessez le feu de 30 jours qui n’aborde aucune des questions qui sont à l’origine de la guerre, le Groupe européen des Cinq, les dits “volontaires” -France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et Pologne- se sont engagés à armer toujours plus l’Ukraine pour maintenir une belligérance continue contre la Russie. Et s’accroît en conséquence le gouffre d’argent public qui, soustrait aux dépenses sociales, se déverse dans les caisses des industries guerrières.
- “Continuer à soutenir l’Ukraine afin qu’elle puisse se défendre aujourd’hui et dissuader l’agression russe à l’avenir.
- Accélérer les projets de coopération industrielle dans le secteur de la défense avec l’Ukraine.
- Renforcer les capacités et la modernisation des forces armées ukrainiennes.
- Encourager l’Ukraine à utiliser les financements disponibles, en particulier les prêts du G7, en donnant la priorité aux exigences militaires.
- Promouvoir un rôle constant des États-Unis en soutien à l’Ukraine.
- Maintenir l’engagement à l’égard de l’OTAN comme pierre angulaire de la Défense collective et pour son adaptation militaire continue, en particulier à travers une augmentation de la dépense pour le développement de nos capacités”.
Les pays européens -qui depuis 2022 ont alloué pour l’Ukraine 142 milliards de dollars, plus que les États-Unis qui en ont alloué 123- se préparent donc à d’autres colossaux financements pour renforcer militairement l’Ukraine et maintenir ainsi une belligérance continue contre la Russie. Augmenter en conséquence le gouffre d’argent public qui, soustrait aux dépenses sociales (Santé, Éducation et autres), se déverse dans les caisses des industries guerrières. La société allemande Rheinmetall, qui fournit à l’Ukraine des chars d’assaut et autres armements, a augmenté de 36% ses ventes annuelles, en passant de 7,2 milliards d’euros en 2023 à 9,8 milliards en 2024. La société italienne Leonardo a augmenté ses revenus de 16%, en les portant à 18 milliards d’euros en 2024, et son bénéfice net de 67% en le portant à 1,16 milliards d’euros en 2024. Les deux sociétés ont stipulé un accord stratégique pour le développement d’une nouvelle génération de chars d’assaut et autres armements terrestres.
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Trump gagne à Panama une guerre économique. Les armes sont inutiles
Donald Trump a déjà gagné la guerre pour le canal de Panama. Après avoir menacé d'interventions militaires et proféré d'autres idioties similaires, il a tout résolu avec un peu d'argent. Pas directement déboursé par le gouvernement, mais par un consortium dirigé par le fonds BlackRock, dont fait également partie la MSC de l’italo-suisse Aponte. Aponte, de son côté, devait se faire pardonner par Trump l'achat de nombreux navires fabriqués en Chine.
Ainsi, Pékin renonce à Panama, mais sans que cela ne lui pose trop de problèmes. Non seulement les Chinois encaissent une belle montagne d'argent pour la cession de ses ports, mais ils peuvent déjà compter sur le grand port construit au Pérou à Chancay, afin de renforcer les échanges entre l'Asie et l'Amérique latine.
Tout le monde est donc heureux. Et s'il fallait vraiment un canal pour la Chine, elle pourra toujours le construire dans un des pays prêts à recevoir des méga-financements de Pékin.
L’opération Panama est cependant importante car elle indique clairement les modalités avec lesquelles Trump envisage de rendre à nouveau les États-Unis grandioses (MAGA!). Il menace d'interventions militaires mais utilise ensuite l'arme économique. Et même le conflit avec Pékin est davantage axé sur le commerce international que sur des missiles et des soldats.
Mais cela vaut aussi pour la relation avec Moscou: asseyons-nous à une table et discutons de la manière de faire des affaires ensemble. Sur les terres rares mais aussi sur le reste.
Les seuls qui ne l’ont pas compris, ou qui font semblant de ne pas comprendre pour obéir à d'autres intérêts, ce sont les euro-pitres de Bruxelles. Prêts à détruire l'économie de toute l'Europe pour courir au réarmement. Il est vrai que cette dépense colossale ferait bouger le PIB, mais autant creuser des trous pour ensuite les remplir. Le PIB augmente et l'inutilité du projet guerrier demeure la même.
Dans un monde où les confrontations se jouent sur la puissance économique, industrielle, agricole, financière et commerciale, les euro-pitres jouent à la guerre en soustrayant des ressources à la croissance du Vieux Continent. Sont-ils vraiment stupides ? Le chancelier allemand Merz a travaillé, aux plus hauts niveaux, justement pour BlackRock, le bras armé de la finance américaine. Et son engagement à détruire l'économie européenne soulève quelques questions.
Par Augusto Grandi
Source : Euro-Synergies
Poutine à juste à éteindre la télé en Occident et tous les abrutis télélobotomisés seront à l’image de Jack Nicholson dans la fin de « Vol Au Dessus d’un nid de Coucou »...
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SupprimerPareil que Anonyme du 1è mars 23 h 37
SupprimerLes Chinois qui ont de la mémoire et de l'histoire......En excellents joueurs de GO avaient au moins 1 coup d'avance....sur les US à propos de Panama, grâce au port du Pérou sur le Pacifique,ils ont moins besoin du canal......Dans l'Atlantique ils ont Tanger.......
RépondreSupprimerPas seulement ces 5 déclarés......Car en cas d'intervention de l'Otan au sol......Dès la 1ére semaine,troupes de Suède... Danemark,Norvège,Roumanie,Bulgarie,Baltes,Hollande et Finlande iront les rejoindre......( Quelqu'un avait annoncé imprudemment plusieurs fois depuis 2023....qu'il n'userait pas de son nucléaire tactique)
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