Dans le cadre d'une escalade majeure des tensions avec la Russie, l'Allemagne a officiellement demandé des missiles Tomahawk et des lanceurs Typhon de fabrication américaine. Ces armes sont capables de frapper Moscou depuis le territoire allemand, marquant ainsi un changement majeur dans la posture militaire de Berlin après la Seconde Guerre mondiale.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, vante la « valeur dissuasive » de ces armes, mais le président russe Vladimir Poutine les considère comme des armes offensives susceptibles d'être déployées contre son pays. Il a lancé un avertissement sans équivoque, comparant les Tomahawks au déploiement des missiles Pershing de l'époque de la Guerre froide et promettant des « mesures miroir ».
Selon Global Defense News , le système de lancement de missiles Typhon a une portée d'environ 2 400 kilomètres, ce qui est suffisant pour frapper Moscou dans les 10 minutes suivant son lancement.
Alors que l'OTAN s'installe le long des frontières de la Russie dans de nouveaux pays membres comme la Finlande, et que l'Allemagne devient beaucoup plus agressive militairement, l'OTAN est au bord d'une nouvelle course aux armements avec la Russie.
Times Now World News rapporte : « Alors que l’Allemagne se positionne comme l’agresseur de première ligne de l’OTAN, le coût géopolitique de cette nouvelle ambition militaire pourrait devenir incontrôlable. » (Voir la vidéo de 3 minutes ci-dessous)
Selon Global Defense News , le système Typhon, développé par Lockheed Martin, a été testé pour la première fois fin 2022, avec une évaluation complète réussie au Pacific Missile Range Facility à Hawaï. Il est devenu opérationnel avec la 1ère Force opérationnelle multi-domaines de l'armée américaine en 2023. Une deuxième batterie a suivi en 2024. Le premier déploiement avancé a eu lieu aux Philippines dans le cadre de l'accord de coopération renforcée en matière de défense entre les États-Unis et les Philippines, où le système a subi une formation et une évaluation, bien qu'aucun essai de tir réel n'ait été effectué pendant ce déploiement.
En résumé : les bellicistes européens, menés par l’Allemagne et le Royaume-Uni, se positionnent pour un conflit direct avec la Russie. Ils ont besoin du soutien des États-Unis pour poursuivre sur cette voie. Et jusqu’à présent, nous n’avons constaté aucune réprimande sérieuse ni aucun appel à la retenue de la part de Washington.
Le président Trump ne nous offre que menaces et ultimatums. Une politique étrangère démesurée, totalement inefficace. Il affirme désormais que Poutine a 10 jours pour accepter un ultimatum de cessez-le-feu, sous peine de sanctions extrêmes, et les États-Unis imposent à la Chine, à l'Inde et à tout autre partenaire commercial russe des droits de douane de 100 % s'ils continuent d'acheter du pétrole russe. Imaginez ! Le président de notre pays dicte désormais aux pays souverains à qui ils peuvent ou non acheter du pétrole.
Ce n'est qu'une question de temps avant que Poutine ne se sente obligé d'envoyer un message fort à Washington, un message qui le réduira à sa plus simple expression et qui dégonflera l'égo surdimensionné des néoconservateurs qui dirigent cette ville perverse. La Russie est un État souverain doté d'une armée redoutable, et elle ne se laissera pas dicter sa conduite par les États-Unis sur les questions frontalières qui affectent sa sécurité nationale. Poutine a exposé ses conditions pour un plan de paix négocié avec l'Ukraine il y a des mois, et Washington les a complètement ignorées. Je crains que cela ne se termine mal.

Tout donne raison à Makow ou Craig Roberts : le comportement indigne de Poutine et la nullité de son in-offensive à la fois meurtrière (un million de morts slaves, oui mais c'est des ukro-nazis...) et imperceptible a décuplé la chutzpah de ses ennemis. Ce sera donc la destruction mutuelle assurée (les Ch. qui commandent à Trump et Poutine se frotteront les mains) en Europe (comptez sur Poutine pour épargner les Maîtres) ou un énième baissage de froc qui se terminera par une reddition russe (PCR encore). Et l'autre nouille qui parle de Katechon ou de défaite occidentale !
RépondreSupprimerGesticulations, fumées et miroirs.
RépondreSupprimerLes USA ne fourniront rien sauf des déclarations aussi inutiles que les 50 jours réduites à 10 ou 12, pour amuser la galerie.
Après, rien. L'Ukraine est exsangue. Plus de troupe vaillante en hommes et matériels. Zélinsky en phase terminale voulue par les USA, la GB et son successeur désigné vendu au bon peuple anglo saxon avec sa photo en costard dans Vogue.
Gardez votre calme et buvez frais.
Oh, l'Allemagne peut toujours demander. A ce jour, elle est toujours une colonie américaine.
RépondreSupprimeravec plus de 50.000militaires soit 7 bases américaines, l'Allemagne ne peut prétendre un pays libérateur. Car elle devrait commencer par elle avant de secourir les autres. En revanche, la puissance qui l'occupe peut l'enfoncer en la forçant à se battre contre la Russie. Ce qu'elle f
SupprimerIl faut bien continuer d'entretenir les populations zombifiées pour continuer de les asservir. Pour autant, il devient de plus en plus difficile de la faire avec internet qui propage l'information et les commentaires à la vitesse grand V. Le narratif est de plus en plus difficile à contrôler. Et puis c'est les vacances....
RépondreSupprimerÉTRANGEMENT......On n'entend plus parler DES/LES Polonais qui étaient pourtant ultra super excités à l'idée d'aller en 1ére ligne faire la guerre au Kremlin,durant les années 2022....23.....! Du chenil.....On entend aboyer en ce moment le "Dobermann"....
RépondreSupprimerLes Ukrainiens ont servi de chair à canon, les Polonais l'ont compris et ne veulent pas être les suivants....
SupprimerIl faudrait remplacer le mot Allemagne par une autre réalité:
RépondreSupprimerLa nouvelle coalition
dont Friedrich Merz (un lobbyiste de droite) est devenu Kanzler avec 28,5% des voix
en gouvernant avec le SPD (gauche) 16,4 %
est une coalition minoritaire avec 44,9% des voix !!
Friedrich Merz a refusé de coaliser avec l'AFD pro Russe !! avec laquelle il aurait eu une coalition majoritaire.
https://de.wikipedia.org/wiki/Bundestagswahl_2025
Sa politique agressive pourrait compromettre la signature de la restitution de la DDR à l'Allemagne....
Vous y ajoutez que c'est surtout l'Allemagne de l'Est qui vote AFD
Friedrich Merz est donc une sorte de Macron qui déstabilise et endettel'Allemagne en mode accéleré
On y ajoute que beaucoup d'hommes politiques et anciens ministres sont Global Young Leader dont le President Steinmeier
et vous avez de l'autre côté du Rhin le même cocktail empoisonné comme en France et en Angleterre
Un tout petit peu plus sur le fumeux personnage Merz.
SupprimerAprès son retrait de la politique, il rejoint un cabinet d’avocats d’affaires de Düsseldorf. Il devient membre du conseil de surveillance de la filiale allemande de la banque HSBC, président du conseil de surveillance du fabricant de papier Wepa, du fabricant suisse de matériel ferroviaire Stadler, de l'aéroport de Cologne-Bonn, ainsi que de la filiale allemande de BlackRock, plus grand fonds d’investissement au monde." Un homme du peuple, quoi.
"""Sa politique agressive pourrait compromettre la signature de la restitution de la DDR à l'Allemagne...."" KEZAKO..?????
RépondreSupprimerGorby, Kohl, sont MORTS: On est en 2025....
Pour comprendre le lien avec la DDR, Merkel etc.. et Merz, vous devriez , au moins, lire sa fiche WIKIPEDIA. Connaitre l'histoire, c'est comprendre le présent. Apprenez donc à chercher de l'info pour comprendre.
SupprimerDans les guerres, les peuples sont toujours utilisés comme chair à canon ; ceux qui en profitent sont le capital financier, la classe économique dominante. C'est vraiment le cas, même dans les guerres mondiales, mais les gens meurent pour leurs maîtres, comme du bétail à l'abattoir. À ce stade, mieux vaudrait mener une guerre des classes, que les peuples se rebellent.
RépondreSupprimerNous sommes proches de transformer les êtres humains en cyborgs, contrôlés sous la peau par des nanoparticules, tous connectés à un grand cerveau électronique central (sans parler de l'objectif insensé du zéro CO2, où la minorité survivante sera transférée dans le métavers). Et personne ne peut s'organiser pour lutter contre cette horreur : des millions, des milliards de personnes, telles des brebis égarées qui finiront à l'abattoir ; ou comme les compagnons d'Ulysse, transformés en porcs, sous l'emprise du fétichisme de la marchandise.
S'organiser et lutter s'appelle la lutte des classes, ou mieux, dans ce cas, la guerre des classes. Le capitalisme financier n'est pas une fatalité, il n'est pas le destin de l'humanité et de la nature, il s'agit simplement d'une phase historique. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce les soviets d'en bas, pas Davos et le Bilderberg.