Selon la TV syrienne, ils seraient 17000 djihadistes
Tunisiens à rebrousser chemin. Direction, la Tunisie, l’un des premiers
pays exportateurs de terroristes vers la Syrie. En langage postal, cela
s’appelle retour à l’expéditeur. La télévision syrienne cite plusieurs
rapports et spécialistes, notamment le président de l’association
tunisienne des études stratégiques et politiques de sécurité globale,
Nacer Ben Soltana.
Selon
nos propres sources sécuritaires, en réalité, les 17000 djihadistes
dont parle la télévision syrienne et qui se dirigent au pays de la
« révolution du jasmin », ne sont pas tous des Tunisiens. Il y en a près
de 9000, et les autres 8000 sont de nationalités différentes dont
principalement des Libyens (6000), des Jordaniens ( ?), des Bosniaques
( ?), des Tchétchènes ( ?), des Palestiniens ( ?) et des Saoudiens ( ?).
Ces derniers sont tous des criminels condamnés à la peine de mort que
les autorités saoudiennes avaient amnistiés par Fatwa, en échange du
djihad en Syrie. Sur les 9000 supposés Tunisiens, il y a au moins un
millier d’étrangers à qui les usurpateurs du pouvoir en Tunisie ont
accordé des cartes d’identités et des passeports tunisiens, soit à
partir de Tunis, soit à partir de nos différents consulats dans le
monde. Il y a également des binationaux, des Tunisiens qui ont aussi la
nationalité française, belge, allemande, britannique, canadienne et
australienne. Ils craignent de revenir chez eux, d’où ils sont
d’ailleurs partis, parce qu’ils savent ce qui les attends aux pays des
droits de l’homme. La Tunisie est donc pour eux le pays idéal pour se
recycler ou pour reprendre leurs activités criminelles.
Avec Marzouki et Ghannouchi aux commandes, ces criminels ne risquent rien |
Ces terroristes reviennent d’où ils sont partis et par le même
itinéraire : frontières turque et irakienne, avions ou bateaux en
destination de Benghazi et de Tripoli, frontière tuniso-libyennes, qui
est devenue une passoire. Leur nombre, toutes nationalités confondues,
dépasserait même les 17000. C’est que la terre de djihad en Syrie est
devenue pour eux un enfer. Depuis près d’un mois, l’armée arabe syrienne
a déclenché une grande offensive, éradiquant les islamo-fascistes par
milliers et libérant plusieurs régions et localités qui étaient tombées
sous le contrôle de ces mercenaires du Qatar, d’Arabie Saoudite, de la
Turquie et de certains pays occidentaux.
Ces mercenaires vont renforcer les rangs des islamo-terroristes
locaux ou frontaliers, comme les cellules dormantes d’Al-Qaïda, les
djihadistes d’Ansar al-Charia, le Mouvement pour l’unicité et le djihad
en Afrique de l’Ouest (Mujao), le groupe El-Mourabitounes, dirigé par le
sanguinaire Mokhtar Belmokhtar et directement lié à Al-Qaïda, ainsi que
de certains membres des ligues de protection de la révolution, ces
miliciens qui sont pour la plupart des repris de justice. A ces
différents groupes terroristes, il faudrait ajouter entre 200 et 250
palestiniens du Hamas, présents sur le sol tunisien depuis juin 2011.
Ils sont éparpillés dans trois gouvernorats : le gouvernorat de
Tataouine, celui de Bizerte et celui de Tunis. Ces terroristes que le
gouvernement usurpateur fait passer pour des étudiants, ont apporté leur
savoir-faire en matière de réalisation de tunnels et d’aménagement de
caches d’armes et d’explosif, dont les forces de police ont découvert
quelques uns récemment.
La Tunisie va ainsi subir l’effet boomerang de la politique
criminelle que Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki ont adopté dès
novembre 2011 pour déstabiliser la Syrie. Heureux d’usurper le pouvoir
grâce à l’argent qatari et au soutien américain, ces deux pantins se
sont cru autorisés d’exporter leur racaille terroriste en Syrie et de
s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Egypte, plutôt que de
s’occuper des problèmes économiques et sociaux des Tunisiens. C’est en
effet avec l’accord implicite du chef des Frères musulmans tunisiens et
de son valet de Carthage que tous les réseaux, à la fois terroristes et
mafieux, se sont mis en place en Tunisie. Les deux principaux
organisateurs de ces réseaux financés au départ par Qatar Charity, sont
le tunisien Saïd Ferjani et le libyen Abdelhakim Belhadj. Plusieurs
centaines de jeunes Tunisiens ont été victimes d’endoctrinement au
Djihad, ou plus simplement piégés par l’eldorado européen. Beaucoup se
faisaient effectivement passer pour des djihadistes, afin qu’une fois en
Turquie, ils puissent y rester, ou entrer clandestinement en Europe.
Les organisateurs de ce réseau de recrutement de djihadistes pour la
Syrie sont tous des membres d’Ennahda et des activistes d’Ansar
al-Charia. L’un d’eux, Abdelhafidh Bazdouri, vient d’être arrêté, le 27
octobre dernier, à Sidi Bouzid, la cellule mère de la « révolution du
jasmin », devenue la cellule cancéreuse du salafisme et du djihadisme.
Un d’arrêté, sur des centaines laissés en liberté!
C’est probablement en réaction à cette vague islamo-terroriste que
quatre pays du Maghreb et du Sahel (Tunisie, Algérie, Mali, Niger),
discrètement soutenus par les Etats-Unis, la France et l’Allemagne,
viennent de lancer « la plus grande opération anti-terroriste après
l’offensive française au Mali », selon le quotidien algérien Al-khabar,
qui parle de « 8000 soldats et agents de la sûreté qui ont été déployés
aux confins de la Tunisie, de l’Algérie, au nord du Mali ainsi
qu’au nord ouest du Niger ». (Al-Khabar du 28 octobre 2013). L’opération
a eu pour point départ la levée du niveau d’alerte à son seuil maximal
le 22 octobre dernier.
Si le terrorisme islamiste était aussi facilement déracinable, les
Américains l’auraient vaincu en Afghanistan et en Irak. Les Tunisiens
vont devoir donc se préparer au pire et pour quelques années encore. Il
sera d’autant plus difficile d’éradiquer que les inspirateurs et
complices de ces terroristes sont à l’assemblée constituante, à la tête
du gouvernement et à la présidence de la République. Comme l’a écrit
Mondher Thabet sur sa page facebook, « Tout va dans le sens d’une
intervention US dans la région ». Devinez pourquoi?