La stupéfiante connexion -passée sous silence dans
l'affaire SwissLeaks- entre un trafiquant d'armes israélien, Al-Qaïda et
le Mossad.
Vendredi soir, sur le plateau du Grand Journal de Canal+, le malaise était presque palpable à l'écran.
Invité spécial du jour : Serge Michel, journaliste du Monde impliqué -avec une centaine de confrères à travers le monde- dans la révélation du scandale SwissLeaks
(portant sur un vaste et occulte système d'évasion fiscale mis en place
par la filiale suisse du groupe bancaire britannique HSBC).
Sa révélation, formulée sur un ton badin (et mise en exergue,
le lendemain, par le site de Canal+) : un évadé fiscal, détenteur d'un
compte à HSBC, était un polycriminel (trafiquant d'armes, de diamants et
de drogue) israélien qui avait financièrement assisté le groupe
terroriste Al-Qaïda à la veille des attentats du 11-Septembre.
Interlocuteurs
visiblement embarrassés (à l'instar d'un membre médusé du public) qui
enchaînèrent aussitôt -avec un ton désinvolte- sur des remarques ("Bien…") ou des questions ("Combien d'argent?") ineptes : l'animateur Antoine de Caunes, l'humoriste Sébastien Thoen et le chroniqueur politique Karim Rissouli.
Ni Natacha Polony ni Jean-Michel Apathie, chroniqueurs de l'émission, n'ont ensuite posé à Serge Michel (venu en compagnie de Louis Dreyfus et Gilles Van Koten, respectivement président du directoire et directeur de la rédaction du Monde) une question pourtant évidente : qui était exactement cet Israélien?
La consultation du site du Monde permet de répondre -partiellement- à cette interrogation : son nom est Shimon Yelinek.
Samedi 14 février, dans la soirée, le site du journal a discrètement publié- sans l'annoncer sur sa page Facebook- un article à son sujet. Le portrait expéditif brossé à l'antenne par Serge Michel y est plus développé.
Il faut également se réferer à un autre journal partenaire du Monde dans la divulgation du scoop SwissLeaks : L'Hebdo.
Jeudi 12 février, ce média suisse avait consacré un article complémentaire -et relayé vendredi, dans l'indifférence générale, sur Facebook- au sujet de Shimon Yelinek, ex-courtier israélien basé au Panama qui suscita déjà l'intérêt de la presse américano-latine en 2002/2003.
Contrairement à L'Hebdo, Le Monde évoque -sans s'y attarder davantage- l'identité du principal "collègue" de Yelinek, dénommé Ori Zoller et présenté comme un "ancien membre des forces spéciales israéliennes".
La réalité est plus complexe.
Propriétaire
d'une agence de courtage (en armes à feu) basée au Guatemala, Zoller
n'était pas seulement un ex-militaire israélien. Cet homme, également
impliqué -comme Yelenik- dans le trafic de diamants avec Al-Qaïda- avait été exposé par l'Organisation des États américains : en janvier 2003, cet organisme avait publié un minutieux rapport d'enquête
relatif à l'acheminement illégal d'armes du Nicaragua -via le
tandem Zoller/Yelinek- à destination d'un groupe paramilitaire
colombien d'extrême droite.
Zoller y fut cité comme un "ex-agent du renseignement israélien" et représentant (au Guatemala) de la société Israel Military Industries (une compagnie contrôlée par le gouvernement israélien) qui bénéficia encore, fin 2001, d'importants virements bancaires effectués depuis Tel Aviv.
En juin 2002, le Miami Herald (journal de la ville où séjournait régulièrement -dans l'hôtel Mariott- Yelinek) était plus incisif : selon une information rapportée par le quotidien Panama America et directement issue -via une source confidentielle- du Conseil de sécurité nationale du Panama, Zoller était encore un agent du Mossad durant son étroite collaboration (dans les années 1999-2001) avec Yelinek.
Résumons : Yelinek, l'Israélien qui assista financièrement -via un intermédiaire libanais et en amont des attentats de 2001- le réseau Al-Qaïda, était donc en relation -à travers son partenaire Zoller- avec le Mossad.
Une telle conjonction ne devrait pourtant pas surprendre les lecteurs fidèles de Panamza.
L'auteur
de ces lignes a consacré un ouvrage à la connexion israélienne du
11-Septembre et, plus précisément, à l'implication -factuellement
étayée- de la frange radicale de la mouvance américano-sioniste dans la
genèse, l'exécution et le camouflage de cette opération militaire
israélo-américaine réalisée sous fausse bannière.
Constat
inquiétant sur la liberté de la presse : dans la France de 2015,
les faits bruts à ce sujet -et non de prétendues "théories du
complot"- sont généralement passés sous silence -ou édulcorés- par les chasseurs de conspirationnistes et leurs idiots utiles sur les réseaux sociaux.
Pour conclure cet article, un élément singulier -relatif à l'environnement israélien, mafieux et barbouzard dans lequel évoluait Shimon Yelinek- mérite ici d'être souligné. Le chapitre 2 de mon ouvrage Israël et le 11-Septembre : le grand tabou est consacré à un rapport méconnu du FBI -finalisé en 2005.
Rappel préliminaire des faits, déjà évoqués, à maintes reprises, par Panamza :
Cinq Israéliens ont été arrêtés par la police du New Jersey, le 11 septembre 2001, pour avoir manifesté une joie incongrue à la vue du crash du premier avion dans le World Trade Center.Après 71 jours de détention, ils seront renvoyés à Tel Aviv. Certains médias locaux, comme The Record, rapporteront l’incident et révéleront par la suite, telle la revue de la communauté juive new-yorkaise dénommée The Forward, que deux d’entre eux étaient des agents du Mossad sous couverture.Question : pourquoi des employés des services secrets israéliens avait-ils exprimé leur jubilation, en se prenant en photo, devant la Tour nord embrasée du World Trade Center ?Cette arrestation n’est que le sommet de l’iceberg : environ 200 Israéliens, déguisés en étudiants en art ou en vendeurs de jouets et soupçonnés d’espionnage, ont été arrêtés sur le sol américain, autour de la date du 11 septembre 2001.Plus étrange : certains d’entre eux étaient domiciliés à proximité des futurs « pirates de l’air » présumés.
Extrait, à propos du rapport du FBI, de mon livre dans lequel est mentionné -incidemment- une anomalie aujourd'hui significative :
HICHAM HAMZA
http://www.panamza.com/150215-swissleaks-alqaida-mossad
Financer Tsahal et payer moins d’impôts en France, c’est possible
Une déduction fiscale est en effet
appliquée à toute association qui vient en aide à
l’armée israélienne, opérant à Gaza ou en Cisjordanie, c’est-à-dire dans les
Territoires palestiniens.
Au regard de la loi française, il suffit qu’une
association soit déclarée d’intérêt général pour que cela donne le droit
à 60% de réduction d’impôts à ses donateurs, dans la limite de 20% du
revenu imposable.
Le problème, c’est qu’au regard du droit international, les colonies israéliennes sont illégales. Mais il n’y a pas que cela. « On trouve des associations qui financent très directement des colonies ou qui financent Tsahal, reconnaît Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS.
On a eu, par exemple, l’une d’entre elles qui a lancé une campagne pour
financer des lampes torches qui seraient fixées sur les fusils M16 des
soldats israéliens ».
Donc si vous êtes un particulier, 60% de
votre don sera déductible des impôts. Il suffit pour cela de remplir un
formulaire, comme l’explique le chercheur : « On peut obtenir ce
que l’on appelle un formulaire Cerfa, et ce formulaire Cerfa permet
d’obtenir les deux tiers de son don en abattement fiscal. Ça va donc
pour une association qui intervient dans le cadre aujourd’hui de
l’effort de guerre israélien sur Gaza. »
Et pour Laurent Bonnefoy, il faut
absolument revoir la législation en cours ou en tous cas mieux régir la
réglementation en vigueur. Mais il faudrait d'abord que les sionistes qui tiennent les rênes du pouvoir en France soient écartés, ce qui ne se fera pas de sitôt. Pauvre Général de Gaulle, la chienlit est là et bien installée : Sarko, Hollande, Valls, Fabius, etc...