Entre l’Arabie
saoudite et «Israël» ce n’est plus une convergence d’intérêts ponctuels
mais une alliance en bonne et due forme. C’est le directeur général du
ministère «israélien» des Affaires étrangères, Dory Gold, qui l’a
affirmé. Cette déclaration s’accompagne d’informations sur une
coordination étroite entre le royaume wahhabite et l’entité sioniste sur
le dossier syrien. C'est ce que nous avons toujours affirmé sur ce blog : Depuis leur origine, l'ancêtre des Saoud et Abdelwahhab (l'inventeur du wahhabisme) sont des juifs sionistes "convertis" à l'islam pour mieux le torpiller de l'intérieur, et ils sont en train de réussir [1].
Prenant la parole lors d’une
conférence organisée par le Comité exécutif des juifs d’Amérique, jeudi
aux Etats-Unis, Dory Gold a qualifié l’Arabie saoudite d’«allié», selon
le quotidien Maariv. Faisant allusion à l’Iran, le diplomate
«israélien», qui est un proche du Premier ministre Benyamin Netanyahu, a
déclaré: «Nous avons un régime qui tente d’occuper le Moyen-Orient.
Nous ne sommes pas les seuls à le dire, notre voisin, l’Arabie saoudite, qui est également notre allié, l’affirme».
Avant de devenir un grand fan de la dynastie des Saoud, Dory Gold, ancien ambassadeur d’«Israël» aux Nations unies, avait signé un ouvrage, en 2003, intitulé «Comment l’Arabie saoudite soutient le nouveau terrorisme mondial». Mais ses opinions passées ne semblent pas trop l’embarrasser, puisqu’il y a quelques temps, la presse a publié des photos de lui aux côtés du général saoudien à la retraite et conseiller auprès du gouvernement du royaume, Anwar Achki, dans le cadre d’une conférence sur les répercussions de l’accord nucléaire avec l’Iran.
Cette déclaration d’amour de Dory Gold envers l’Arabie saoudite coïncide avec l’annonce de la vente au royaume d’armes américaines, qui étaient auparavant interdites en raison du véto «israélien». La transaction, estimée à 5,4 milliards de dollars, comprend 600 missiles Patriot Pac-3, des systèmes de missiles guidés modernes, des ordinateurs de précision de tir, des munitions d’artillerie spécifiques et d’autres équipements. Maintenant qu’«Israël» est confiant que ces armes ne seront pas utilisées pour libérer Al-Qods mais pour tuer les enfants du Yémen, d’Irak et de Syrie, il n’a plus d’inconvénients à ce qu’elles soient livrées au royaume wahhabite.
Avant de devenir un grand fan de la dynastie des Saoud, Dory Gold, ancien ambassadeur d’«Israël» aux Nations unies, avait signé un ouvrage, en 2003, intitulé «Comment l’Arabie saoudite soutient le nouveau terrorisme mondial». Mais ses opinions passées ne semblent pas trop l’embarrasser, puisqu’il y a quelques temps, la presse a publié des photos de lui aux côtés du général saoudien à la retraite et conseiller auprès du gouvernement du royaume, Anwar Achki, dans le cadre d’une conférence sur les répercussions de l’accord nucléaire avec l’Iran.
Cette déclaration d’amour de Dory Gold envers l’Arabie saoudite coïncide avec l’annonce de la vente au royaume d’armes américaines, qui étaient auparavant interdites en raison du véto «israélien». La transaction, estimée à 5,4 milliards de dollars, comprend 600 missiles Patriot Pac-3, des systèmes de missiles guidés modernes, des ordinateurs de précision de tir, des munitions d’artillerie spécifiques et d’autres équipements. Maintenant qu’«Israël» est confiant que ces armes ne seront pas utilisées pour libérer Al-Qods mais pour tuer les enfants du Yémen, d’Irak et de Syrie, il n’a plus d’inconvénients à ce qu’elles soient livrées au royaume wahhabite.
Coordination sur la Syrie
Ces déclarations publiques ne
sont pas la seule preuve du rapprochement sans précédent entre
«Tel-Aviv» et Riyad. D’autres indices, encore plus graves, font état
d’une étroite coordination entre les deux parties sur le dossier syrien.
Selon des informations citées par des diplomates et reprises par
plusieurs médias, des officiers du renseignement saoudien ont accompagné
le ministre des Affaires étrangères du royaume, Adel al-Jubair, lors de
sa visite à Amman, le 18 juillet, pour y rencontrer le directeur du
«Mossad», Tamir Pardo. Les entretiens entre les deux parties ont porté
sur les moyens de riposter, en Syrie, à l’accord sur le nucléaire,
conclu entre l’Iran et les grandes puissances. Selon les mêmes sources,
il a été convenu, lors de ces rencontres, d’une participation directe de
l’armée jordanienne aux offensives des terroristes dans le Sud syrien,
afin de tenter de provoquer un «changement stratégique» sur le terrain,
avec pour objectif final de forcer les lignes de défense de l’Armée
arabe syrienne, autour de Damas. Quelques jours plus tard, le chef
d’état-major jordanien, le général Machaal el-Zein, s’est rendu en
Arabie saoudite
pour mettre au point les détails de ce plan. S’en est suivie une vaste
offensive des groupes terroristes contre la ville de Deraa, impliquant
plus de 2000 combattants. Mais l’armée syrienne et ses alliées ont
repoussé cette attaque, la cinquième du genre en l’espace de quelques
semaines seulement, infligeant aux assaillants de lourdes pertes et
capturant un groupe d’entre eux, dirigé par le dénommé Khaled Nassar.
Le tweet d’Al-Walid
Le plan
saoudo-israélo-jordanien prévoit aussi une implication directe de
l’entité sioniste dans les combats dans la province de Quneïtra, aux
côtés des extrémistes. C’est dans ce contexte qu’il faut placer le raid
mené par un drone «israélien», lundi, contre un véhicule transportant
des membres de la Défense nationale dans la localité druze de Hadar, qui
a résisté à tous les assauts des terroristes. L’attaque avait fait
trois morts.
Citant l’un des adjoints de l’ambassadeur de Russie à Damas, Alexander Kinchak, l’agence de presse russe Novostni a rapporté que l’Iran aurait adressé, via le sultanat d’Oman, un message très ferme «à qui de droit», affirmant que le Sud syrien «est une ligne rouge non seulement pour les autorités de Damas mais aussi pour la République islamique». Téhéran, Moscou et Damas déploieront tous les efforts nécessaires pour empêcher l’axe Riyad-«Tel-Aviv» d’enregistrer des gains sur le terrain, susceptibles d’améliorer sa position en prévision d’éventuelles négociations.
A la lumière de toutes ces informations, on comprend très bien la fonction du tweet du prince saoudien Al-Walid ben Talal, qui avait affirmé qu’il avait demandé un visa aux autorités «israéliennes» afin d’aller prier dans la mosquée d’Al-Aqsa. Le but étant de banaliser l’idée d’une normalisation des relations entre le royaume wahhabite et l’entité sioniste.
Les intentions d’Al-Walid avaient été démenties par son frère, le prince Khaled ben Talal, mais jamais par le principal intéressé.
Citant l’un des adjoints de l’ambassadeur de Russie à Damas, Alexander Kinchak, l’agence de presse russe Novostni a rapporté que l’Iran aurait adressé, via le sultanat d’Oman, un message très ferme «à qui de droit», affirmant que le Sud syrien «est une ligne rouge non seulement pour les autorités de Damas mais aussi pour la République islamique». Téhéran, Moscou et Damas déploieront tous les efforts nécessaires pour empêcher l’axe Riyad-«Tel-Aviv» d’enregistrer des gains sur le terrain, susceptibles d’améliorer sa position en prévision d’éventuelles négociations.
A la lumière de toutes ces informations, on comprend très bien la fonction du tweet du prince saoudien Al-Walid ben Talal, qui avait affirmé qu’il avait demandé un visa aux autorités «israéliennes» afin d’aller prier dans la mosquée d’Al-Aqsa. Le but étant de banaliser l’idée d’une normalisation des relations entre le royaume wahhabite et l’entité sioniste.
Les intentions d’Al-Walid avaient été démenties par son frère, le prince Khaled ben Talal, mais jamais par le principal intéressé.
Source: french.alahednews