Alors
que la
Russie est en train d’annihiler la vermine terroriste depuis le ciel le
long et
à travers la Syrie, et que l’Armée arabe syrienne (AAS) nettoie les
restes,
village après village, il semblerait que les Occidentaux soient passés
de la
panique totale à une tentative de réciter un Ave Maria
pour sauver leurs
caniches djihadistes tout en poursuivant leur dessein de renverser le
gouvernement laïque de Bachar al-Assad. Turcs et Américains semblent
considérer les attentats de Daech en France et en Europe comme faisant
partie de leurs plans de déstabilisation globale de l'Europe, du type
GLADIO. Il est
remarquable que Daech n'a jamais attaqué ni Israël, ni les États-Unis,
ni la Turquie, ni aucun pays du Golfe, car il ne faut pas déstabiliser
les patrons.
Cet "Ave Maria"
arrive sous forme d’une tentative de mettre en place la zone de sécurité.
Il avait été discuté et convenu dans le passé, par la Turquie et les
États-Unis, de faire semblant de combattre Daech pour protéger les rebelles
modérés anti-Assad et les civils. Dans les faits la zone de sécurité n’est
qu’un couloir de trafic vers la Syrie qui sert à Daech
et à d’autres organisations similaires soutenues par l’Otan, financées par le
Conseil de coopération des pays du Golfe, et aiguillonnées par la Turquie.
C’est pour
cette raison que les États-Unis et la Turquie ont annoncé leur accord pour «verrouiller la frontière de la Turquie avec la
Syrie, devenue un élément d’une opération militaire conjointe». Dans une
entrevue avec CNN, le secrétaire d’État, membre de l’organisation estudiantine
Skull and Bones [Crâne et tibias, NdT] John Kerry a déclaré «75% de toute la
frontière nord de la Syrie est maintenant verrouillé, et nous engageons une
opération conjointe avec les Turcs pour couper les 98 kilomètres restants.»
Kerry n’a
pas précisé la forme ni la date de l’opération. Il a également négligé de
mentionner si des troupes étasuniennes allaient participer à cette opération.
Des
officiels turcs ont évoqué l’imminence d’une certaine forme d’opération
militaire, lorsque le ministre des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioğlu,
avait déclaré qu’une «nouvelle opération militaire contre Daech» pourrait avoir
lieu «dans quelques jours». Le ministre adjoint Numan Kurtulmuş a néanmoins
affirmé qu’aucune opération au sol n’était prévue.
Certes, la
dimension du territoire visé par la Turquie et les États-Unis dans cette opération
militaire conjointe est immensément importante.
Les Kurdes
ont saisi et maintiennent le contrôle d’un secteur qui enjambe la
frontière entre la Turquie et la Syrie depuis l’extrémité occidentale jusqu’à
l’extrémité orientale à l’exception d’une petite poche au milieu – de Jarablus
à l’est jusqu’à Dabiq à l’ouest.
D’autres ont décrit la
dimension de cette zone légèrement différemment, de Jarablus à l’est à Afrin à
l’ouest. Quoi qu’il en soit, ce couloir, également connu comme la zone de
sécurité, a la même taille que les routes d’approvisionnement de Daech
entre la Turquie et la Syrie, et si les militaires syriens ou les Kurdes
pouvaient reprendre cette partie de la frontière, Daech serait entièrement
coupé du nord. Avec l’augmentation de la pression sur ce dernier depuis le
sud et le sud-ouest par les forces d’al-Assad, par les attaques sur la
frontière entre la Syrie et le Liban de l’Armée arabe syrienne et du Hezbollah,
et plus encore par la campagne de bombardement russe qui a permis aux militaires
syriens de reprendre plus facilement le plein contrôle d’Alep et d’autres
régions au nord de la Syrie, celui-ci se trouverait pratiquement privé de
toute assistance extérieure.
Il est ainsi
important de noter que les militaires syriens avaient presque atteint le fleuve
Euphrate quand les attaques terroristes ont eu lieu à Paris.
C’est parce
que les Kurdes constituent une menace pour Daech que la Turquie a entrepris une
si grande campagne de bombardement contre eux, tout en simulant une campagne
contre Daech, qui était, pour le moins, peu vraisemblable. Rappelez-vous, que
les frappes étasuniennes contre Daech ont en grande partie visé les infrastructures syriennes et les populations
civiles. Dans les secteurs où ISIS a été frappé, ce n’était rien d’autre que
des camps d’entraînement pour les escouades de la mort.
La zone
libre de Daech devrait être renommée en zone protégée des tirs puisqu’elle
n’est rien d’autre qu’une aire de protection mise en place pour protéger les
terroristes, où l’aviation des États-Unis et de la Turquie agissent de nouveau
comme s’il s’agissait de l’aviation de Daech. Cette zone, protégée par les
forces de l’Otan, sera maintenant employée comme tête de pont pour des
opérations terroristes plus loin à l’intérieur du pays alors que la Turquie
bombardera unilatéralement les Kurdes depuis ses positions actuelles.
Au début du
mois, les Kurdes ont lancé un assaut contre ce couloir, menaçant de fermer la
dernière voie d’approvisionnement de Daech depuis le nord. En effet, non
seulement ce serait une des dernières, mais la principale route
d’approvisionnement de l’organisation terroriste soutenue par les Occidentaux.
Le 7
novembre, Webster Tarpley et le Tax Wall Street Party
(TWSP) ont écrit dans leur compte-rendu journalier que la «Résistance à cette
politique nécessaire urgente viendra inévitablement d’Erdoğan de Turquie.»
Tarpley et le TWSP ont cité un rapport d’Aaron Stein de War on the Rocks, [la
Guerre échouée, NdT], qui énonçait :
«La Turquie a fait savoir très clairement qu’elle ne tolérera pas la
présence des YPG kurdes [Unités de défense populaire, NdT] à l’ouest de
l’Euphrate, et donc n’acceptera pas une offensive dirigée par les Kurdes contre
la ville de Jarablus tenue par Daech, ni une unification avec l’enclave kurde
d’Afrin en Syrie du Nord-Ouest.» Les jours précédant les élections, les
militaires turcs ont tiré sur les unités des YPG qui essayaient de forcer
le passage sur l’autre rive de l’Euphrate dans une tentative de renforcer leur
ligne de front avec Daech.
La Turquie a
longtemps craint la création d’un Kurdistan au nord de la Syrie, en particulier
parce que la création d’une telle entité non seulement enflammerait les
tensions entre les Kurdes et le gouvernement turc mais découperait en substance
une bonne partie du territoire turc. En établissant un Kurdistan où que ce soit
dans la région et particulièrement à la frontière turque ou en Turquie
elle-même, les rêves insensés d’Erdoğan, de devenir le nouveau Sultan ottoman,
s’évanouiraient.
C’est pour
cette raison que les Turcs n’accepteront jamais le verrouillage de la
frontière de la Turquie avec la Syrie par les Kurdes. Considérant les échos de
la presse favorable au gouvernement turc et la propagande régurgitée par les
faire-valoir d’Erdoğan dans le parti au pouvoir, ce sont les Kurdes qui sont le
grand ennemi de la civilisation turque (entendant par là les
illusions de grandeur du sultan Erdoğan) et non pas Daech.
Avec une
prise de conscience croissante de l’importance du couloir de Jarablus par les
chercheurs, les observateurs et les partis nationaux intéressés, l’accord pour
une opération militaire conjointe Turquie/États-Unis devient l’acte de dernier
recours pour consolider la présence de Daech/Otan en Syrie. En engageant
des troupes et du matériel militaire dans la zone de sécurité du
couloir de Jarablus, l’Otan pourra s’assurer que les approvisionnements et les
soldats de Daech pourront entrer en Syrie sans encombre. En introduisant des
intérêts de l’Otan dans ce couloir et en déclarant la zone comme zone
de sécurité ils espèrent que les Russes se l’interdiront.
À partir de
ce moment-là, une question fondamentale se posera : combien de temps les
Russes et l’AAS pourront-ils retenir leurs propres attaques contre le couloir
de Jarablus avant de réaliser que leur incapacité à le
faire prolongera tout simplement la guerre et n’est finalement qu’une
stratégie perdante ? Une fois que cette constatation sera faite, suivra
une autre question : est-ce que les Russes et l’AAS attaqueront cette
zone en dépit de la présence de l’Otan ?
La réponse à
cette question est d’une importance fondamentale pour nous tous.
Par Brandon Turbeville
– Le 18 novembre 2015 – Source globalresearch.ca
– Le 18 novembre 2015 – Source globalresearch.ca
Les USA préviennent DAECH avant bombardement
Comment cela se fait-il que les États-Unis ont mis 15 mois
pour s’en prendre aux infrastructures pétrolifères de l’état islamique?
L’Administration Obama a donné 45 minutes à l’Etat Islamique pour
fuir avant de bombarder leurs camions-citernes en larguant des flyers
depuis le ciel, mettant en garde les djihadistes de fuir avant l’arrivée
des bombardements en Syrie.
« Sortez de vos camions maintenant et fuyez les. Attention: un
raid aérien est en approche. Les camions-citernes seront détruits.
Abandonnez vos camions-citernes immédiatement, ne mettez pas votre vie
en péril, »
Ces largages de flyers sont justifiés en rapport avec le fait que les
chauffeurs de camions-citernes sont des civils et non pas des recrues
de l’EI, bien que cela est une explication qui fait grincer des dents et
qui n’empêche pas la critique.
« Ce n’est pas comme si ces chauffeurs étaient innocents, comme si
c’tait des civils des enfants ou des personnes malades, » a écrit
J.E.Dyer. « Ils conduisent la guerre de l’EI, tout comme les autres
participants sans uniformes qui représentent 100% des rangs de l’EI.
Voila comment la Maison Blanche s’y prend pour éviter des « dommages
collatéraux », et qui sait, c’est peut-être bien pire que ça. (…)
Source: Infowars, le 23 novembre 2015
L'OTAN confirme : il faut punir la Russie, éliminer Bachar, armer les terroristes
En effet, les dirigeants occidentaux sont convenus la semaine dernière, en
marge du sommet du G20 en Turquie, de prolonger de six mois, jusqu’en
juillet 2016, les sanctions contre la Russie. Elles avaient été décidées
en raison de la politique du Kremlin envers l’Ukraine.
Cette décision a été prise alors que se multiplient les déclarations
en faveur d’une coopération avec la Russie dans la lutte contre les
djihadistes de l’Etat islamique, à la suite des attentats du 13 novembre
à Paris.
La prolongation des sanctions a été décidée lors d’une réunion entre
le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela
Merkel, le premier ministre britannique David Cameron, le président du
Conseil italien Matteo Renzi et le ministre français des affaires
étrangères, Laurent Fabius, a déclaré samedi un diplomate européen qui a
requis l’anonymat. Comme quoi, la soit-disant collaboration franco-russe contre DAECH ressemble à du pipeau.
Ces dirigeants ont notamment estimé qu’il fallait maintenir la
pression sur la Russie avant les élections prévues par les séparatistes
dans l’est de l’Ukraine en février prochain, a ajouté le diplomate.
“La seule chance d’avoir ce que nous voulons, c’est de jouer la carte
des sanctions. Les sanctions financières doivent rester en place
jusqu’au bout”, a-t-il ajouté.
Obama autiste : "Assad doit partir"
Il a écarté ainsi des suggestions de dirigeants du Proche-Orient
selon lesquelles le président syrien pourrait participer à de futures
élections. « Je n’imagine pas une situation dans laquelle nous pouvons
mettre fin à la guerre civile en Syrie, avec Assad qui resterait au
pouvoir », a-t-il expliqué.
Malgré les rapprochements depuis le crash d’un avion russe dans le Sinaï et les attentats de Paris, entre la Russie, les États-Unis et la France, le sort du président syrien reste un point de discorde entre l’Occident et les soutiens d’Assad, Moscou et Téhéran.
Mercredi, le patron de la Maison-Blanche estimait que la Russie avait été «un partenaire constructif à
Vienne en essayant de créer une transition politique» en Syrie, en
référence aux récents pourparlers internationaux qui se sont tenus en
Autriche. «Mais il y a évidemment un piège, c’est que Moscou est
toujours intéressé à ce qu’Assad reste au pouvoir».
« Assad représente les intérêts d’une partie conséquente de la
société syrienne, c’est pourquoi l’on n’arrivera pas à un règlement
pacifique (du conflit) sans sa participation », lui a répondu le chef de
la diplomatie russe Sergueï Lavrov, cité par les agences russes.
État d’urgence en Crimée après une coupure totale de l’électricité venant d’Ukraine
Les autorités de la république de Crimée ont annoncé, dans la nuit de
samedi à dimanche 22 novembre, avoir instauré l’état d’urgence, peu
après une coupure totale de l’électricité venant d’Ukraine. Des sources
ukrainiennes ont affirmé que ces coupures étaient dues à un sabotage de
lignes à haute tension, sans indiquer qui pourrait en être responsable.
Sur les 2 millions d’habitants de la région, 1,6 million sont privés de
courant. Les punitions anti russes continuent de plus belle.
USA: 1,3 milliard de dollars de bombes vendues à l’Arabie saoudite, pour démocratiser les peuples yéménite et syrien
Le gouvernement américain a autorisé la vente de plus de 17.000
munitions air-sol à l’armée de l’air saoudienne pour près d’1,3 milliard
de dollars, a annoncé le département d’Etat aujourd’hui.
Le Congrès devrait donner son feu vert à cette vente, qui a lieu au
moment où des avions de l’Arabie saoudite bombardent "les rebelles
Houthis" au Yémen, mais où ils tuent surtout des civils sans armes.
Les Occidentaux doivent se se poser la question : Pourquoi-nous détestent-ils, alors qu'on fait tant pour les civiliser ?
Hannibal GENSERIC